Maxime Simoens

Membre invité cette saison, Maxime Simoens confirme son talent. Comme une marqueterie, sa collection assemble des couleurs et des matières. Il s’est inspiré d’un film de Gaspar Noé, Enter the void qui le conduit sur l’imaginaire d’une explosion de couleurs et de formes made in Japan. Jeux de lumières, le bleu est mis. Détails kaléïdoscopiques aux allures de pixels, le fantôme d’Akihabara dans ses jours glorieux n’est pas loin ; les écrans géants vibrionnent. Enfin surgit le travail incroyable sur le liège. Très fine, colorée et laquée, la texture bois très fine recompose en patchworks des silhouettes très dessinées, construites, découpées.

En final, le flou reprend le dessus, plus en légèreté, éthéré un monde onirique où les créatures sont enserrées de rubans. Des réminiscences japonaises, un travail de construction. C’est beau une ville la nuit.

 

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