Gustavolins

C’est dans l’ambassade de son pays que Gustavolins a présenté sa dernière collection (018). Il reste fidèle à son goût pour l’architecture, à la précision des coupes, souvent complexes, toujours très élaborées.

A son intérêt pour la géométrie et la sobriété (et à l’espace entre corps et vêtement du kimono japonais) s’est ajoutée, pour cette collection, une influence aux airs de flamenco espagnol. Si le créateur a étudié à Barcelone, c’est Séville qui l’a inspiré avec des quilles volantées pour belles hispaniques et le maintien strict de danseurs aux allures de matador.

Dans le détail figure un dos bénitier à superposition de vagues tout en courbes. Se découvre aussi, avec gaieté, un imprimé à pois (mais loin des petits pois des costumes ibériques).

Parfois la pièce de tissu sur le corps, entière, se pose et Gustavolins la drape, la tourne, la coud, l’attache, la déstructure. De subtils jeux de drapés, des constructions bi-matières, une touche de fourrure. Toujours sourde la palette ose parfois un vert vif et des pointes de rose. Toujours omniprésente l’architecture s’adoucit de courbes, pour une collection plus voluptueuse aux drapés flous.

 

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