Dries van Noten

 

 

Chez le Belge Dries van Noten, la nouvelle collection s’est délicatement dessinée dans des formes très architecturées. Un été en contraste où le jour s’oppose à la nuit, la campagne à la ville, la couleur aux non couleurs ; le tout dans un tourbillon inspiré et artistique.

Des gravures sur cuivre du XVIIe siècle ont été choisies pour leurs précieux paysages bucoliques. A cette inspiration pastorale s’ajoute la luxuriance d’imprimés jungle avec palmiers et  pointe d’exotisme tropical.

A l’opposé des inspirations champêtres et végétales (sans oublier les étendues d’eau), c’est beau une ville la nuit. Dries van Noten a choisi d’imprimer les clichés d’un jeune photographe dont il a découvert le travail au festival d’Hyères : James Reeve. S’ajoute ainsi sur fond noir de vives lumières électriques. Sans oublier le travail du Mexicain Gabriel Orozco.

Les volumes sont architecturés, se profile le souvenir du style de Balenciaga et de la mode des années 50. Souvent très amples les formes s’ajustent parfois près du corps avec le costume de toréador revisité en petite veste. Parfois une pointe d’asymétrie anime aussi la collection. Le style est parfait quand proche du sobre et de l’épure (les volants sont parfois superflus).

Les différentes sources d’inspirations ont été associées dans d’audacieux mélanges d’imprimés et s’inscrivent dans une belle construction de formes.

Le ravissement de Lol V. Noten.

 

 

J’achète une robe avec un mélange des deux imprimés paysage et tropiques.

 

 

 

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