Gustavolins

 

Désormais membre à part entière pour la haute couture à Paris, Gustavo Lins a présenté une collection modeste qui a remporté tous les suffrages. A partir de chutes de tissus réorchestrées en mosaïques et assemblées, le créateur a imaginé des formes qui tournent dans l’esprit du biais. La plupart des pièces ont été délibérément construites coupées directement dans la matière sans passer par la case toile ou patron (à l’exception d’une robe–combinaison en jersey de soie). L’influence du Japon trame toujours les collections du couturier architecte avec des matières, des formes, des références. Pour cette collection :  des chutes de washi surpiquées (papier japonais en fibre de mûrier), crêpe japonais, manteau dit  kabuki… Les mannequins circulaient dans un petit espace où, en fond, était projeté un film autour de la construction de la collection, « work in progress » autour de la spirale emblématique de Gustavo Lins.

Robe tablier, robe housse bulbe en charmeuse de soie imprimée « dripping » iris bleu, robe étole grand noeud. Le charme atypique d’une nouvelle couture.

 

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