Quand ? Le 26 janvier
Où ? A l’institut italien de culture
Statut ? Membre
Saison ? Printemps-été
Nombre de modèles ? Quelques uns
Sièges ? Chaises dorées
Etat de grâce pour Maurizio Galante avec un défilé qui n’en est pas un. La soprano June Anderson (accompagnée au piano de Jeff Cohen) se prête au jeu de la métamorphose avec changement de tenues et de bijoux tout en chantant quelques airs bien choisis. Quand elle est divine Marguerite, elle porte pour l’air des bijoux un « boléro bouquet », mosaïques de carrés d’alcantara. Et l’on sourit de la voir si belle dans ses effets de cape, ses découpes de tissus en étoiles mises en abyme, ses plumes légères,… Pour Casta Diva, sa « Robe reflet de lune sur mer » mêle soie et rhodoïd (souvent utilisé avec noblesse par le couturier).
Des modèles aux volumes précieux et légers, vêtements d’exception dont les superpositions de quinze robes dans la « Robe vagues » remet en mémoire l’étonnant tigre que le couturier avait imaginé pour la semaine du design chez Baccarat. Maurizio Galante nomme dans sa tour d’ivoire de création ses blancs : plâtre, neige, poudre, nuage, crème, lait, givre, eau …
Un magnifique moment