J’ai à moitié raté mon pronostic hasardeux. Ce n’est pas Armstrong qui a tenté une échappée, mais Sastre. Pour le reste, c’est Contador qui a attaqué, à quelques kilomètres de la ligne, face à l’apathie de son second. Ce duel est nul, parce qu’aucun des deux compétiteurs n’ose dégainer, tirer le premier, sortir les cartouches. On se disait qu’ils se réservaient. Il s’économisent pour rien, sans même utiliser leurs globules.
Vendredi, journée de baroud, j’espère. Dimanche, Contador calera un petit maillot jaune, acquis sans panache, contre un second sans audace.
Heureusement que tout le reste a été bon !
Plus calme que ce que tu avais prédit.
La montée du Soulor était relativement calme. J’ai attendu à un moment que Cancellara fasse la descente à fond, Schleck dans sa roue, mais les Saxo ont attendu le pied du Tourmalet pour l’explication.
Ce qui me frappe c’est la vraie-fausse amitié entre Contador et Schleck (contre Menchov et Sanchez ce jeudi). Bisous de pardon le matin , sprint non disputé et accolade à l’arrivée (mais visage fermé de Alberto) . Cela donne l’impression de sentiments un peu faux, comme dans ces jeux de télé-réalités où les candidats sont opposés mais s’appellent par leur prénom.
Le vélo est un peu mangé par le show-biz. Merckx, Ocana et Poulidor avaient des sentiments mais ne les exprimaient pas de cette manière fausse.
Et oui, Alberto comme tous les Astana est en “tout-Campa” ( http://www.statemaster.com/encyclopedia/Campagnolo )