Quelle question m’a été le plus souvent posée ces 5 dernières années en soirée ? J’aimerais vous répondre « c’est quoi ton 06 ? », mais la vérité, c’est qu’en général, après « tu t’appelles comment ? » et « tu fais quoi dans la vie ? », j’ai toujours droit à « c’est quoi la meilleure série ? » et « je dois regarder quoi là ? » Parce que oui, les gens regardent des séries. Plein. Tout le temps. Surtout dans les soirées où, jeune trentenaire, je croise essentiellement des étudiant(e)s en fin de cursus, des célibataires salariés et des couples avec ou sans enfants, tout ce petit monde de 25 à 35 ans, biberonné aux séries, curieux d’en savoir plus… quand je ne tombe pas sur le ou la geek de service, qui me met minable au quizz sériel. Bref, à force, j’ai fini par connaître les séries les plus populaires en soirée. En tout cas, dans les soirées que je fréquente. J’en prends dix pour ce post. Il y a… Lire la suite…
lire le billetCette semaine L’Hebdo Séries s’intéresse aux rappeurs dans les séries. C’est un classique de la télé : des chanteurs s’invitent régulièrement dans les séries pour quelques épisodes ou pour jouer les premiers rôles. Les rappeurs eux aussi ont suivi le flow et n’hésitent plus à passer devant la caméra en vedettes ou en guests délirants. L’Hebdo Séries a donc demandé à LL Cool J et Ice-T ce qu’ils pensaient de ce phénomène…
Également au sommaire :
– Le coup de poker de FRINGE
– CALIFORNICATION 4 : une belle galerie de guests
– UN VILLAGE FRANÇAIS revient avec une saison 3
– BORED TO DEATH : entre délicatesse et virilité
En bonus, pour finir, la bande annonce du nouveau volet de la saga Star Wars revisité par l’incorrigible famille Griffin.
Bonne émission !
L’Hebdo Séries, c’est votre émission de référence sur les séries. Chaque jeudi, retrouvez toute l’actu de vos séries préférées en 7 minutes chrono ! News, reportages, interviews, tendance, sélec…Toutes les émissions sur http://www.canalplus.fr/hebdoseries
lire le billetPuisque tout le monde en parle, j’aurais tort de me priver. Buffy, la tueuse de vampires, va revenir au cinéma. La Warner a annoncé ça lundi, provoquant une vague d’indignation et de rires hystériques à travers la planète série. C’est une totale inconnue, même pas une scénariste mais une actrice de seconde zone, qui va se charger de son écriture, Whit Anderson. Une fort charmante personne (cliquez sur le lien, vous verrez), mais dont le talent reste à prouver — c’est tout le mal qu’on lui souhaite — et qui n’a pour l’instant déclaré que “bien qu’il ne s’agira pas de votre Buffy du lycée, elle sera aussi pleine d’esprit, forte et sexy que dans vos souvenirs.” Une puissante définition de la femme du XXIe siècle, digne d’une pub pour la lessive. Puisque ce blog me le permet, je vais donc me joindre au concert de grincement de dents, et je vous invite à faire de même dans les commentaires ! Lire la suite…
lire le billetOn ne parle plus que ça: les vampires sont partout. Depuis Twilight, on en a fait le fin du fin, et transformé ce qui fut une métaphore sanglante de la sexualité en une recette miracle pour attirer les midinettes. Pourtant, cela fait quelques saisons déjà que les vampires font du bon boulot. True Blood, lancée l’an passé par Allan Ball, le créateur de Six Feet Under, en est le meilleur exemple. Ce samedi commence sur Orange Cinéma Séries une autre vraie réussite vampirique, Being Human.
Sans doute en partie pour se défaire de l’étiquette fashionable de «série de vampires», ces deux œuvres mélangent les genres. On croise ainsi dans True Blood un type capable de se transformer en chien, une demi déesse capable de contrôler les désirs sexuels de ceux qui l’entourent, une télépathe, etc. Côté Being Human, le vampire de l’histoire fait colloc’ avec un loup-garou et une fantôme. Ridicule? Bien au contraire.
En prenant leurs distances avec les conventions, True Blood et Being Human modernisent la figure du vampire et lui confèrent une profondeur dramatique unique, parfait mélange de bestialité sensuelle et de souffrance existentielle – voir ceux qu’on aime vieillir et mourir, quoi de plus tragique? Mieux, en faisant d’eux une classe sociale presque comme les autres, True Blood tisse une métaphore maline du racisme et de l’homophobie. Ça ne nous empêchera pas d’aimer les voir mordre une ou deux victimes, mais ça nous changera des bons vieux vampires.
Being Human, le samedi à 20h40 sur Orange Ciné novo.
lire le billetEt si on commençait par se plaindre? C’est de bon ton en ces temps obscurs, où l’on ne cesse d’annoncer la fin de «l’âge d’or des séries.» Donc, commençons par crier au scandale, et par jeter la télécommande aux «networks», autrement dit les grandes chaînes américaines (ABC, NBC, CBS, Fox et quelques autres).
Téva diffuse actuellement une série qui aurait du faire un carton. Dollhouse, c’est son nom, marquait l’an passé le retour aux affaires de Joss Whedon, créateur de Buffy contre les vampires. On allait voir ce qu’on allait voir. Et puis non. Ça n’a pas marché, le public n’a pas suivi et on donne peu cher de la vie de la série, qui devrait prendre la porte de la Fox d’ici la fin de sa seconde saison, en cours de diffusion outre-Atlantique.
Le problème, ce n’est pas que Whedon s’est troué. Le problème, c’est que les chaînes ont le chic ces jours-ci pour saborder leurs propres séries. Ainsi, la Fox a refusé le «pilote», le premier épisode écrit pas Whedon, pour forcer l’auteur à produire une ouverture fade à mourir, parfaite pour faire un four. Plus drôle encore, le meilleur des épisodes de la première saison de Dollhouse, le dernier, Epitaph one, n’a jamais été diffusé. On ne peut le voir que sur les DVD…
Les cas de «diffusions suicides» sont de plus en plus fréquent. Dernier cas en date, le remake de V, qui a commencé il y deux semaines sur ABC. Après quatre épisode, la série disparaitra de l’antenne jusqu’en… mars 2010. Même Lost aura droit à son mauvais traitement, puisque sa dernière saison sera coupée en deux par les Jeux Olympique d’Hiver. Changements de casting à la dernière minute, épisodes déplacés, programmation de séries aux sous-textes sombres en plein été (ex. The Philanthropist, de Tom Fontana, le créateur de Oz, qui n’a pas tenu le choc), c’est à croire que les networks ont trouvées LA parade pour se débarrasser de certains de leurs propres bébés.
Chez nous, Téva diffusera bien le treizième épisode de Dollhouse. Le hic, c’est qu’elle a opté pour notre version à nous de la diffusion sabordée : quatre épisodes d’un coup. Un coup à s’étrangler et à finir avec une vilaine indigestion, aussi séduisante soient les poupées de Joss Whedon…
Dollhouse, le jeudi à 20h35 sur Téva
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