Les upfronts, grandes cérémonies au cours desquelles les “networks” américains annoncent leurs grilles de rentrée, se finissent en ce moment à New York. On connait désormais la liste complète des séries qui disparaitront des écrans américains l’an prochain, et celle des programmes qui reviendront pour une nouvelle saison. Avant de revenir très prochainement sur les nouveautés, il est temps de faire un bilan global, pour les 5 grandes networks, ABC, NBC, FOX, CBS et The CW, des séries annulées et reconduites. Allons-y donc, chaîne par chaîne, avec un petit mot à chaque fois pour enterrer ou célébrer, joyeusement ou tristement, l’annulation ou la reconduction des séries.
Avec 13 renouvelées pour 8 annulées, ABC a l’air plutôt contente d’elle. Seule 5 de ses 12 nouveautés survivent, ce qui n’est pas si mal, mais passée Once Upon a Time, ce ne sont pas forcément les plus ambitieuses.
ANNULÉES
Charlie’s Angels : Euh, faut-il le répéter, ceci était la pire bouse de la dernière rentrée. On savait qu’elle était annulée. Tant mieux.
Cougar Town : C’était aussi attendu, mais il y a un « twist », comme on dit. TBS, chaîne câblée spécialiste de la comédie, reprend le flambeau. Peut-être l’occasion de, enfin, virer ce titre vide de sens, presque devenu la meilleure blague d’une comédie qui, j’en suis marri, ne me fait pas rire.
GCB : Ce devait être les nouvelles Desperate Housewives, ce ne sera rien. Je n’ai pas pu dépasser le pilote, hyper agaçant à mon goût, poussif, criard, et porté par une comédienne trop fragile pour un gros premier rôle, Leslie Bibb.
Man Up : On la savait condamnée, on ne va pas pleurer cette comédie pas franchement hilarante sur la difficulté d’être un homme en ces temps troublés. How to be a Gentleman, pire, a aussi sautée. Seule Last man standing est… la dernière à tenir.
Missing : Ouf. Après un bon démarrage, ce thriller d’un autre temps, risible à force d’improbabilités et de botox, s’est effondré.
Pan Am : Il y avait pourtant de bonnes choses dans ce soap aérien aux arrières goûts de thriller, improbable comme un soap, agréable pour les yeux (pour les dames comme pour les messieurs) et qui ne voulait pas trop ressembler à Mad Men (mais un peu quand même). On ne volera plus avec cette compagnie, mais le voyage n’a pas été désagréable.
The River : Plein de bonnes choses dans ce gloubi-boulga fantastique filmé caméra à l’épaule (en partie), risible si on s’y arrête un moment, poussif sans doute, mais divertissant, amusant, suffisamment mystérieux pour qu’on veuille descendre un peu plus bas l’Amazone… ABC aura choisi d’y construire un barrage. Tant pis.
Work It : Aussi drôle qu’un concours de pets – ça va deux secondes, mais après ça pue – Work It s’est fait détruire en deux épisodes. Un pet foireux, dirait le poète.
RENOUVELÉES
Body of Proof (saison 3) : Honnêtement, je ne suis pas la nouvelle série de Dana Delany, qui m’a semblé, après une poignée d’épisodes de la saison 1, aussi dispensable que banale. Rien de neuf, et pas de raisons particulières de m’y remettre, même si Delany sait être une bonne actrice.
Castle (saison 5) : Là non plus, ce n’est pas la révolution, mais Nathan Fillion est un chic type et un bon acteur, plein de charme, et ses enquêtes se regardent avec plaisir. Donc, tant mieux pour le divertissement grand public sans ambitions autres que de nous détendre.
Don’t Trust the B… (saison 2) : Une chouette nouveauté, déconnante et rigolote, avec de bons comédiens et James Van des Beek en mode parodique irrésistible pour les fans de Dawson. Combien de temps la sauce tiendra ? Certainement pas éternellement. En attendant, on est content.
Grey’s Anatomy (saison 9) : Les soaps peuvent durer 45 ans. Grey’s Anatomy est un soap. De luxe, mais un soap. Donc, même si ses héros décident de partir (on y a cru un instant), elle pourra durer. Les actions Kleenex ont fait un bond à la bourse hier.
Happy Ending (saison 3) : Mea Culpa. Paraît-il que cette comédie est bonne sur la longueur, qu’elle a gagnée en drôlerie, et qu’il faudrait que je m’y mette. Les premiers épisodes n’étaient pas mal. Du coup, à suivre, non ?
Last Man Standing (saison 2) : Celle-là, en revanche, je n’y retournerait pas. Pourquoi ? J’ai moins de 60 ans. La sitcom de papy a le droit d’exister, mais rien ne nous oblige à la regarder.
The Middle (saison 4) : Cette sympathique comédie familiale, qui n’a pas le brio de Malcolm (in the middle, en VO, curieusement), trace sa route, discrètement. Pas hilarante mais attachante, elle ne passionne guère, mais ne mérite pas l’annulation non plus.
Modern Family (saison 4) : Championne des récompenses, costaude dans les audiences, qui voudrait annuler la comédie la plus en vue du moment ? Peut-être les fans hardcore de Fais pas ci, fais pas ça – et on les comprends, à la base. Les autres (dont je fais par intermittence partie) sont contents de la voir poursuivre sa route.
Once Upon a Time (saison 2) : Pari gagné pour les séries qui relancent la mode des contes. Grimm est passée sur NBC, OUAT marche sur ABC. Je suis assez hermétique au monde des contes dans OUAT, qui m’empêche d’apprécier pleinement cette série. Mais il faut au moins lui reconnaître son originalité et son joli casting.
Private Practice (saison 6) : Ce sera la dernière, en 13 épisodes, pour le spin-off de Grey’s Anatomy, qui ne m’a jamais séduit.
Revenge (saison 2) : Là aussi, mea culpa. Je n’ai pas adoré le pilote, du coup j’ai laissé tomber. Et on m’a dit que ça devenait vraiment chouette. Je m’y remet dès cet aprèm…
Scandal (saison 2) : La nouvelle série de Shonda « Grey’s Anatomy » Rimes est une bonne surprise, qui s’éloigne enfin de sa manie de faire du soap hospitalier. Les comédiens sont assez bons, on ne s’ennuie pas. Évidemment, c’est too much, mais c’est un très honnête divertissement. Et puis, il y a Desmond… pardon, Henry Ian Cusick, et ça fait plaisir.
Suburgatory (saison 2) : Encore une de ces petites comédies qu’on regarde avec plaisir mais sur lesquelles ont ne se précipite pas. Donc, le genre qu’on laisse rapidement tomber, même si c’est avec un petit regret, parce qu’il y a plus important…
Avec 10 séries renouvelées pour 10 annulées (je compte Chuck ici), NBC tient l’équilibre. Seulement, sur ses 12 nouveautés, seules 4 survivent ! Comme l’année dernière, la chaîne fait le grand ménage. Preuve qu’elle n’a pas encore trouvé la solution pour faire remonter ses audiences…
ANNULÉES
Are You There Chelsea ? : Non, elle n’est plus là ! Laura Prepon, sa voix de tabagique et son charme légèrement rock’n’roll n’ont pas suffi. Vulgaire et rarement drôle, sa sitcom disparaît aussi vite qu’elle est venue. Personnellement, je ne la suivais pas.
Awake : Dommage Kyle Killen, essaye encore. Très attendue, la nouvelle série du créateur maudit de la brièvement brillante Lone Star a fait pschitt. Pourtant, ce bon polar paranormal remarquablement porté par Jason Isaacs, méritait mieux. Sa disparition prouve, une fois encore, que l’originalité ne paye pas sur les networks – du moins côté drames.
Bent : Une petite comédie sentimentale pas méchante, bon esprit, avec des acteurs sympas… ça marche au cinéma ou en DVD, mais visiblement pas en série. Bide d’audience absolu, même si le pilote était distrayant.
Best Friends Forever : Pas avec moi en tout cas. Je n’ai pas ri une seule fois pendant le pilote. Plat, vide, banal, déjà vu, annulé.
Free Agents : Une déception. J’avais bien ri pendant les deux premiers épisodes, Hank Azaria est un chouette comédien… et puis l’annulation est arrivée. Tant pis…
Harry’s Law : A force de nous refaire le coup du cabinet d’avocats foutraque et décalé, David E. Kelley lasse. Harry’s Law avait de solides arguments, notamment côté casting, mais dès son pilote, on l’a senti : ce serait un Kelley mineur. Pour changer après une belle pelletée d’échecs, il se remet à la saison prochaine aux hôpitaux, avec Monday Mornings.
The Playboy Club : C’était beau, c’était sexy, c’était chic, ça n’était pas Mad Men, ça a pris la porte fissa.
Prime Suspect : Ce remake ne bouleversait pas le paysage sériel, mais il était solide, bien joué, accrocheur, et loin de la mode mentalisante. Un destin à la Southland (certes meilleure) avec une seconde vie sur le câble n’aurait pas été volé.
The Firm : Une étrange idée qui ne sert à rien, mal portée, mal jouée. Dans le genre, Damages fait parfaitement l’affaire. Dommage pour Callum Keith Rennie, un de ces acteurs que j’aime suivre de seconds rôles en galères.
RENOUVELÉES
30 Rock (saison 7) : Une dernière saison de 13 épisodes et une des séries comiques qui aura le plus marqué l’histoire récente des séries disparaitra. On sera un peu triste, mais elle a bien vécu. Bravo Tina, hourra Alec.
Community (saison 4) : Sixseasonsandamovie ! Community, comme Chuck avant elle, tient bon, contre toute attente. Cette quatrième saison n’aura droit qu’à 13 épisodes. Qu’il s’agisse de pousser les audiences ou de sortir en beauté, ils devront être fous furieux. Et si ça se trouve, d’ici là, la télé française se réveillera et lui offrira une diffusion…
Grimm (saison 2) : Rien de bouleversifiant dans ce polar en mode contes, avec un petit côté Buffy (les créateurs viennent d’Angel). Rien de génial, mais une bonne idée. Pas de quoi s’accrocher, malgré le sympathiquement flippant Silas Weir Mitchell.
Law & Order SVU (saison 14) : Ting ting ! SVU n’est pas morte, même sans Chris Meloni. Grâce à DSK, elle s’est même offerte un super coup de pub chez nous. La voilà qui revient pour atteindre la quinzaine de saison, une barrière psychologique bienvenue pour Dick Wolf, qui semble enfin décidé à passer à autre chose avec Chicago Fire.
The Office (saison 9) : A l’heure où j’écris ces lignes, le renouvellement de The Office version US n’est pas définitif, mais quasi certain. Un quasi exploit tant son casting est fragile. Elle ne dépassera sans doute pas les dix saisons.
Parenthood (saison 4) : J’ai toutes les raisons de garder un œil sur cette série, à commencer par son joli casting, mais je ne l’ai pas fait. Elle rentre donc dans la catégorie mea culpa, mais sans doute plus pour très longtemps, son renouvellement ayant été limite limite…
Parks & Recreation (saison 5) : Là aussi, on a cru un instant en une annulation. Fort heureusement, les aventures de Leslie Knope se poursuivent. Je ne les suis pas d’aussi près que celle des 7 de Greendale, mais je soutiens sa candidature au renouvellement durable.
Smash (saison 2) : Pas ma came, mais j’admets que la série musicale autour de Broadway et de Marilyn tient la route. Glee a fini par me taper sur le système, je suis donc content qu’une alternative existe. Même si je risque de ne pas la suivre de près, question d’affinités.
Up all Night (saison 2) : On est content pour Cristina Applegate et pour Will Arnett, qui va devoir jongler avec le retour de Arrested Development. Pas une raison de se tordre de rire non plus. Il me faudra revoir ça quand j’aurai des enfants…
Whitney (saison 2) : Elle est jolie, barrée et plutôt drôle, Whitney. Du coup, si on ne va pas se jeter sur sa seconde saison comme des crèves la faim, on est assez content qu’elle survive, non ?
Fox a commencé son ménage en avance, renouvelant et annulant ses séries tout au long de la semaine dernière. Si on met de côté House, qui meurt de sa belle mort, Fox annule 7 séries et en reconduit 11, un ratio correct… mais seules 2 nouveautés survivent, quand 6 prennent la porte ! Une sale année pour Fox côté nouveautés, donc.
ANNULÉES
Alcatraz : J.J. n’a plus la forme. Après le four de Undercovers, Alcatraz, qui marquait son retour sur une île, a fait plouf. Combien de fois faudra-t-il le répéter : vouloir ressembler à Lost mène à une fin certaine. Même quand c’est Abrams lui-même qui s’y colle. Et dites au sympathique Jorge Garcia d’arrêter de jouer Hurley.
Allen Gregory : Graphiquement intéressante mais scénaristiquement pas drôle, Allen Gregory était annulée de longue date. Un double échec pour la case animation de la Fox, puisque Napoleon Dynamite a aussi sautée.
Breaking In : Série zombie, reconduite on ne sait plus trop comment ni pourquoi, Breaking In, aussi divertissante que dispensable, aurait eu besoin d’un miracle pour survivre. Il n’a pas eu lieu.
The Finder : De spin-off, ce polar bizarre n’avait que le nom. Rien à voir avec Bones. Les téléspectateurs, qui n’aiment pas qu’on les prenne pour des c… sont allés voir ailleurs. Trop bancale, The Finder essayait aussi un peu trop fort d’être « quirky », comme on dit. Et c’était raté.
I Hate My Teenage Daughter : Moi aussi. Je n’ai vu que le pilote de cette affreuse sitcom, vulgaire, terriblement mal jouée et jamais drôle. Et puis j’ai zappé sur une rediff de Mariés, deux enfants, où tout le monde était aussi con, mais nettement plus amusant.
Napoleon Dynamite : Le film a fait rire toute une génération d’Américains. La série n’était pas au niveau. Parfois drôle, elle manquait d’un élément de sympathie indispensable. Un personnage drôle, s’il n’est pas attachant d’une manière ou d’une autre, lasse rapidement.
Terra Nova : Un gadin préhistorique. Avec Alcatraz, c’était l’autre tentative de relance des blockbusters sur la Fox. Double échec. Grande aventure familiale, Terra Nova a oublié de nous secouer, d’innover, de prendre des risques. Pas désagréable à suivre, mais pas assez captivant pour mériter qu’on dépense des millions de dollars pour elle…
RENOUVELÉES
American Dad (saison 9), Family Guy (saison 11) et The Cleveland Show (saison 5) : Les deux premières sont plus tordantes que la troisième, mais qui voudrait sabrer les séries de Seth MacFarlane ? Impertinentes, déconnantes, décalées, bourrées de références pop, plus drôles que 80% des sitcoms en cours de diffusion… on en redemande.
Bob’s Burgers (saison 3) : La seule série animée, hors MacFarlane et Simpson, à tenir bon. Je n’ai vu que les premiers épisodes de la première saison, et j’ai parfois ri, à défaut de devenir fan. A suivre ?
Bones (saison 8 ) : C’est ce qu’on appelle un pilier. Du polar, du costaud. Presque étonnant de la voir ici, on aurait dit une série de CBS, avec une petite touche geek et parfois folle – les épisodes spéciaux – qui ne fait pas de mal. Pas de quoi faire la révolution, mais il faut bien faire de l’audimat.
Fringe (saison 5) : Le feuilleton le plus intense du moment (avec celui de Community) en terme de renouvellement et d’annulation. Et ce sera une ultime saison de 13 épisodes qui permettra à Walter et consorts d’en finir proprement avec leurs aventures SF. On est content.
Glee (saison 4) : Ça marche toujours, mais ça fait un bail que j’ai lâché l’affaire. D’une part, Ryan Murphy (son créateur) se repose sur ses lauriers et répète à l’infini les mêmes recettes pour se concentrer sur ses autres projets. D’autre part… je suis trop vieux pour ces conneries, comme dirait l’autre.
New Girl (saison 2) : Une des belles surprises de la rentrée, une comédie sympa comme tout avec une actrice joyeusement agaçante et de bonnes blagues. On y reviendra avec plaisir.
Raising Hope (saison 3) : L’air de rien, la nouvelle série des créateurs de My name is Earl tient la route, grâce à un bel équilibre entre humour et personnages attachants – je le répète, la recette simple mais complexe de la réussite d’une comédie.
The Simpsons (saison 26) : What else ? Je ne serai pas mécontent si mes petits enfants peuvent voir des épisodes inédits de la famille la plus jaune de l’histoire de la télé américaine.
Touch (saison 2) : C’est à la fois touchant et involontairement hilarant, tellement improbable que ça en devient fascinant, joliment mis en scène, incroyablement poussif et amusant à la fois. Et en haut de cette drôle de pièce montée, bourrative mais presque irrésistible, Kieffer Sutherland, presque aussi bien en papa concerné qu’en agent de la CTU (j’ai dit “presque”). Je ne la vois pas dépasser les deux saisons, mais en attendant, pourquoi pas ?
CBS va bien, merci pour elle, et cartonne en tête des audiences avec le duo NCIS / NCIS Los Angeles, prouvant au grand dam des critiques que le public préfère les bons vieux polar sans ambition aux séries aux concepts novateurs. CBS, qui cartonne aussi côté comédies, annule 6 séries et en renouvelle 13, soit le meilleur ratio des networks. Côté nouveautés, ça va en revanche beaucoup moins fort, avec 5 annulées sur les 7 lancées.
ANNULÉES
Les Experts Miami : La meilleure comédie de la chaîne fait ses valises. Quel dommage ! Plus sérieusement, CSI Miami n’allait pas si mal dans les audiences mais coûtait visiblement trop cher. Visiblement, les patrons de CBS ont pris conscience que c’était la plus faible des trois séries de la franchise. Une terrible nouvelle pour les amateurs de lunettes de soleil.
A Gifted Man : Doué pour le mélo, à la limite, mais pas pour le reste. La série n’allait nulle part, en tout cas pas là où son héros Patrick Wilson voulait aller. L’acteur s’est carrément déclaré ravi de l’annulation. Ça rendrait presque A Gifted Man sympathique. Presque.
How to be Gentleman : Kevin Dillon ne faisait pas semblant d’être mauvais dans Entourage. Sa nouvelle série a pris la porte aussi vite qu’elle a cessé de nous faire rire.
NYC 22 : La « série de De Niro » (il en était le producteur) n’avait rien de neuf à dire. Un bon scénariste, un bon réal, de bons acteurs, mais pas d’idées. CBS a beau être la chaîne des séries à papa, faut pas pousser…
Rob : CBS, habituellement, aime les grosses sitcoms un peu poussées. Ici, c’était un peu too much. Au bout de 45 blagues sur les Mexicains, il fallait être raciste ou Mexicain et plein d’ironie pour s’amuser.
Unforgettable : Qui ? (Je ne m’en lasse pas). Concept à la mord-moi le nœud, série chiante au possible et maniérée. Poppy Montgomery est sympa, mais sans Jack Malone, elle nous a… ah… zut, j’ai oublié.
RENOUVELÉES
2 Broke Girls (saison 2) : Au début, je n’avais pas ri. J’avais trouvé ça vulgaire. Et puis j’ai vu quelques épisodes de plus. Pas de quoi devenir un fan, mais ces deux copines fauchées ont un certain charme.
The Big Bang Theory (saison 6) : Ça carbure chez Sheldon et Leonard. Les geek sont toujours chics, ils font désormais parti des meubles, mais de chouettes meubles. Bazzzinga.
Blue Bloods (saison 3) : Sur le papier, on attendait impatiemment Blue Bloods, en 2010. Rien à dire, le polar de Tom Selleck et consorts est solide, mais pas franchement excitant. Du classique, avec la petite touche conservatrice qu’on lui a vite trouvé. Du coup, j’ai laissé tomber.
Esprits Criminels (saison 8 ) : Un pilier de la chaîne. J’ai toujours eu du mal avec son côté morbide, sa fascination pour les tueurs en séries, mise en scène à grands renforts de grimaces et d’analyses caricaturales de la psychologie des criminels. Pour rire, un épisode de temps à autre ne fait pas de mal. Mais pas plus.
Les Experts et Les Experts Manhattan (saison 13 et saison 9) : Mais où est passé Horatio ? A la plage, sans doute. Les autres poursuivent leur balade criminelle. Le CSI original est supérieur, même s’il a beaucoup souffert du départ de William Petersen.
The Good Wife (saison 4) : Avec House, le meilleur drame de network du moment. Et donc, House s’arrêtant, le meilleur drame tout court. Raison plus pour être honteux de ne pas être à jour. Mais assurément une série à suivre.
Hawaii 5-0 (saison 3) : Dans le genre bourrinage massif, c’est assez sympa. Rien de bien transcendant, mais ça galope, ça pif, ça paf et ça pouf. Et puis Grace Park sur une planche de surf, c’est le fantasme absolu du geek de la plage.
How I Met Your Mother (saison 8 ) : La septième saison a repris les choses en main après un mou inquiétant. Espérons que les scénaristes n’aillent pas trop loin. Même les bonnes choses doivent avoir une fin.
The Mentalist (saison 5) : Un bon polar, quoi qu’on en pense, mais qui, comme beaucoup de séries de ce genre, devient un meuble. Le ressort Red John usé, elle a perdu de sa tension. Simon Baker fait un bon boulot. Un soir d’ennui, sur TF1, ça se regarde.
Mike & Molly (saison 3) : la dernière sitcom de Chuck Lorre ne m’a pas fait rire. Elle marche. Je ne la suis pas. Et vous ? Si elle devient drôle, n’hésitez pas à me le dire.
NCIS et NCIS Los Angeles (saison 10 et saison 4) : Les championnes de l’audience aux Etats-Unis sont formatées pour cartonner. Elles cartonnent. Los Angeles est plus djeuns, plus cool. NCIS tout court plus mature. Rien de condamnable, rien de honteux, mais rien de spécial à dire non plus.
Person of Interest (saison 2) : Abrams perd Alcatraz sur Fox, mais sauve l’honneur avec Person of Interest, où il s’est néanmoins moins impliqué. Dans le genre polar musclé, c’est divertissant. Un peu poussif, mais moins pépère que NCIS.
Mon Oncle Charlie (saison 10) : J’ai laissé le titre français, qui n’a plus de sens, pour le plaisir. Ashton Kutcher a réussi à faire tenir la série sans son personnage principal, après un décollage historique et une baisse de tension derrière. Amusant, moins beauf qu’à l’époque Sheen. Je ne suis pas fan.
Avec la CW, plus petit network, ça va forcément être un peu plus court. Sur neufs séries, six sont reconduites, deux annulées – et Les Frères Scott meurent de leur belle mort. Des trois nouveautés (médiocres, voire mauvaises cette années) seule Hart of Dixie poursuit sa route.
ANNULÉES
Ringer : En disant que je trouvais ça grotesque, poussif, mal joué, bref, nul, j’ai mis ma vie en danger. Mais, au risque d’y laisser ma peau, je le dis ici : cette annulation est une bonne nouvelle, pour nous comme pour S.M Gellar, qui n’était pas à son mieux dans ce nanar, et qui mérite bien mieux.
The Secret Circle : Je n’avais personnellement rien contre cette gentillette histoire de sorcellerie, aussi subtile que ses métaphores – sorcellerie = vie sexuelle… La très fraiche Brittany Robertson, que j’avais bien aimé dans Life Unexpected, reste une tête à suivre.
RENOUVELÉES
90210 (saison 5) : Ça fait belle lurette que j’ai lâché l’affaire. Ce que j’ai pu en voir m’a fait peur, entre fascination pour le fric, ados superficiels, gossips poussifs et anorexie. Ça ne m’empêchera pas d’admettre que ce genre de série peut rapidement devenir addictif. Pas ma drogue en tout cas.
Gossip Girl (saison 6) : L’heure du dernier ragot est arrivée. Ce sera l’ultime saison dans l’Upper East Side, ce qui est une bonne chose, pour finir avant de s’épuiser complètement. Un bon soap ado, qui a beaucoup fait pour la relance du genre et la musique pop branchouille dans les séries.
Hart of Dixie (saison 2) : Le pilote de la nouvelle série de l’équipe de Gossip Girl m’a laissé sur les fesses… de nullité. Du coup, je ne suis pas allé plus loin. Caricature de l’Amérique profonde, personnages cul-cul, narration tirée par les cheveux. J’ai beau trouver Rachel Bilson adorable et le décor de la série très beau, il me faudra plus que ça pour y retourner.
Nikita (saison 3) : Une série d’action efficace, assez musclée et divertissante pour être suivie. Pas aussi retord qu’Alias en sont temps, mais suffisamment travaillé pour qu’on se laisse embarquer dans l’histoire. Et puis, il y a forcément la dose de glamour apportée par les héroïnes. C’est ce qu’on appelle un très honnête divertissement.
Supernatural (saison 8 ) : Au début, je ne regardais pas. Deux minets chasseurs de démons ? Non merci ! Et puis, avec le temps, j’ai découvert une chouette série horrifique, avec des personnages bien plus complexes qu’il n’y paraît, une bonne bande son bien rock et, surtout, un sens de l’humour réjouissant, en particulier dans des épisodes spéciaux souvent extras. Ceci étant dit, toute bonne chose doit avoir une fin, et les frères Winchester auraient tort de vouloir survivre à tout jamais…
The Vampire Diaries (saison 4) : Un autre de mes mea culpa. J’ai suivi le début de la série, sans accrocher. Puis j’ai laissé tomber. Et c’est à ce moment-là qu’on m’a dit que ça devenait vraiment bien. Du coup, il va falloir que je m’y remette…
Images : ABC, NBC, FOX, CBS, CW.
Salut ! Et un grand merci pour cette page, ça fait plaisir de tout voir en une fois. Petite question : qu’en est – il de Showtime pour True Blood ?
Bon week-end et à samedi pour Saison 1 Episode 1 !
PS : entièrement d’accord pour Ringer, j’ai pas aimé, c’était mal joué, et surtout Sarah Michelle Gellar, ça m’a fait peur 😉 !
@Cecile : True Blood est sur HBO, et sa nouvelle saison arrive le 10 juin aux USA.
Merci pour cet article.
Oui, HBO c’est vrai, j’ai tapé trop vite ! Merci pour l’info !