Glee de partout

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Glee a beau connaître quelques déconvenues dans les audiences ces temps-ci, elle truste avec une remarquable constance la scène médiatique. Ryan Murphy, son créateur, était connu pour son sens de la provocation. Le voici devenu maître es communication. En ce samedi matin, il y a pas moins de 4 articles sur la série de la Fox en une du site du Hollywood Reporter. Dont deux vidéos particulièrement tentantes (voir en fin de post). Je ne suis pas un inconditionnel de Glee, mais j’ai l’impression de vivre les deux pieds dedans…

Inutile de s’attarder sur les audiences convaincantes de la série, sur la tournée sold-out, la visite à la Maison Blanche, les disques, les records de ventes sur ITunes (les Beatles ont trouvé à qui parler), etc. Ça fait longtemps qu’on sait que Glee est un “phénomène” — à tel point qu’à ce rythme-là, Don’t Stop Believing va rentrer dans le hit parade des chansons de goûter d’anniversaire. Non, je voulais juste souligner le formidable “carré de communication” (j’invente le terme) de la série…

Premier côté, la communication directe, magistralement illustrée ces temps-ci par la “controverse” autour des photos de GQ (voir vidéo), qui n’ont de scandaleuses que la tenue de Cory Monteith (Finn dans la série), qui n’enlèvera même pas sa cravate quand ses deux collègues finissent en culottes (mais bon, GQ ne cherche pas à séduire les dames). Second côté, la musique. En une semaine, une reprise de Katy Perry, Teenage Dream, a ainsi dépassé la barre des 150.000 téléchargements. Ça buzz dur. Troisième côté, les guest stars. De passage la semaine prochaine, Gwyneth Paltrow, rien que ça, pour chanter Forget You, version aseptisée du Fuck You de Cee Lo Green. Quatrième côté, les séries elle-mêmes. Citer Glee est devenu tendance, la preuve avec le dernier épisode de The Office (qui n’a pas fait une bonne audience, mais ça ne change rien à l’effet pub pour Glee, qu’on se paye la tête ou non de la comédie musicale).

Du coup, Glee est partout, même chez nous, alors qu’elle n’est diffusée pour le moment que sur le confidentiel bouquet Orange Cinéma Séries. On sait quelle chaîne du hertzien la passera, en 2011 — mais il ne faut pas le dire, complexes stratégies de communication obligent. On lui souhaite bon courage pour exploiter au mieux ce succès, trouver une case horaire pour cette œuvre très américaine, ne pas faire l’erreur de doubler les chansons (certaines sont déjà pénibles en V.O…) et gérer l’impertinence de Ryan Murphy, pas forcément facile pour un public “familial”…

Image de Une : Glee, Terry Richardson pour GQ.

5 commentaires pour “Glee de partout”

  1. La vraie question est : est-ce que Glee va se planter sur M6 ou sur W9 ? Parce que je n’imagine pas la série rassembler un large public en France. Trop teen, trop musical, trop américain.

  2. Si c’est une chaine herztienne, M6 j’imagine. Pas TF1 ou France 2, ca n’est vraiment pas leur came. Mais je ne sais pas si ca se plantera – ca marche tres bien dans plein de pays.

  3. (je trouve la voix de Gwyneth Palthrow très “synthétique”… y’a comme une petite aide par ordinateur non ?… ou je délire ?…)

  4. C’est la première fois que tu remarques qu’il y a trop d’autotune dans Glee? Parce que dans l’épisode de cette semaine, Never Been Kissed, c’est hallucinant, toutes les voix, surtout lors du mash-up des garçons, sont métalliques. Merci l’auto-tune.
    Et oui, la voix de Gwyneth Palthrow est autotuné à mort.
    Ca gâche les chansons je trouve!

  5. Mais de toute façon les voix que ce soit dans les film ou dans les CD sont tjrs modifié et ça veut pas dire l’artiste vaux rien c’est comme ça c’est tout.

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