Bon alors il paraît que cet hâbleur de Sagalovitsch sort un nouveau bouquin ? On est content pour lui. Pour les lecteurs un peu moins. Il a eu beau changer d’éditeur, il demeure rigoureusement le même, à savoir un troufion d’écrivaillon, un oisillon de romancier aussi utile à la littérature française que Patrick Bruel à la chanson à texte.
Il écrit toujours comme un rabbin alcoolique, il torche des kyrielles de phrases qui s’allongent comme c’est pas permis juste pour masquer l’incontinence de sa pensée ; quand il joue au comique, on a envie de pleurer, quand il se prend pour un tragédien, on a envie de bâiller, quand il verse dans la tragi-comédie, on en vient à regretter le temps des pogroms.
Dans son dernier roman qui sort aujourd’hui dans toutes les bonnes boucheries casher de France et de Tel-Aviv, il touche le fond. Il s’est pris pour Primo Lévi alors qu’il n’a même pas la faconde de Marc Levy. Évidemment, il nous bassine encore avec ses histoires de lolocaust, c’est une maladie chez lui, une obsession malsaine, il ne peut pas trouver d’autres sujets sur lesquels écrire, non ?
Il est subventionné par Yad Vashem ou quoi l’ami Stabilovitsch ? Il gagne des miles pour Auschwitz chaque fois qu’il traite de la Shoah ? Il a droit à des petits fours à volonté de chez Pierre Hermé quand il signe un nouveau roman ? C’est quoi son problème au juste ? Il faudrait peut-être lui signaler que tout son bazar d’Holocauste, c’est du réchauffé de chez réchauffé. Du cramé même.
A le lire, on a l’impression que Stefanovitsch passe ses journées à prendre des douches à bord de wagons plombés qui filent tout droit vers la Pologne.
Sagalovitsch, si tu m’écoutes, tu ne pourrais pas écrire un jour sur ton boulanger, sur tes contemporains, sur tes voisins, sur le monde actuel, hein, sur tes frasques amoureuses, sur ton chat, sur tes talents d’onaniste qu’on dit illimités, sur le dérèglement climatique, sur la chute de tes cheveux, sur ta cabane au Canada… au lieu de te branlotter sur cette période archi-révolue de l’Histoire ?
Faut vivre avec son temps, Papyrovitsch !
Maintenant ne comptez pas sur moi pour vous dire de quoi parle Vera Kaplan, la dernière prouesse littéraire de Strombovitch, c’est sans intérêt.
C’est encore une histoire de Juifs. Évidemment. Pendant la guerre. Quelle surprise. Tirée plus ou moins d’une histoire vraie. Une Juive allemande qui, pour se sauver, collabore avec la Gestapo en dénonçant d’autres Juifs. Qui se sert de ses charmes pour les attirer dans ses filets. Riche idée soit dit en passant.
Si vous êtes dépressif, ne l’achetez pas.
Si vous êtes neurasthénique, ne le lisez pas.
Si vous pensez que Sarkozy va sauver la France, ne vous précipitez pas en librairie pour vous le procurer.
Si vous êtes goy, passez votre chemin.
Si vous êtes un goy dépressif et neurasthénique, commandez-le dè
s aujourd’hui et suicidez-vous dans la foulée, cela nous fera des vacances.
Si vous êtes un goy de droite, fichez-moi le camp.
Les autres peuvent le lire mais à leurs risques et périls.
Pour votre information, l’auteur de ce livre indigeste, après avoir fini la rédaction de cet ouvrage, a passé une année en sanatorium : il voyait des nazis partout, il prenait sa concierge pour la maîtresse de Goebbels, il avait peur que son épouse ne le dénonce à la Gestapo et il soupçonnait son chat de verser du Zyklon B dans son café matinal.
On l’a relâché hier.
Depuis il rôde en pyjama rayé autour des librairies.
Pour suivre l’actualité de ce blog, c’est par ici : https://www.facebook.com/pages/Un-juif-en-cavale-Laurent-Sagalovitsch/373236056096087?skip_nax_wizard=true
Laurent,
Un jour, plus personne n’en parlera. Et tous ces disparus seront morts une deuxième fois. Il ne faut pas oublier. Jamais.
L’étoile jaune
Des milliers de millions
De milliards d’années.
Tant qu’il y aura du temps,
Des espaces et des espèces,
La lumière de cette étoile
Continuera de brûler.
La petite étoile barbelée
Cousue au tablier.
L’étoile jaune des écoliers
Partis au milieu de la récré
Et qui ne sont pas rentrés.
Philippe ARNAUD goy non dépressif (mais pessimiste… )
Essayer sans cesse de mettre des mots sur l’innommable.
J’ai lu qu’Albert Cohen avait prédit que le 3ème millénaire n’existerait pas, lol. Personnellement je pense que c’est une bonne nouvelle dans la mesure où il nous reste 1000 ans, 1000 ans c’est pas rien. Bonne chance.
13 euros, c’est pas cher,.. mais.. si tu peux m’avoir un exemplaire à 7 euros …j’ai des lecteurs potentiels…( épouse, sœur, beaux-frères…)
(un exemplaire suffira, on fera tourner)….
avec les vacances scolaires, la rentrée scolaire, les fournitures scolaires, la cantine scolaire, on est ruinés… (on est des Zeitoun, on est pas des Rothschild)
en fait, il aurait fallu sortir le livre avant les vacances, on l’aurait gentiment emprunté à la bibliothèque, et on l’aurait déjà lu au bord de la piscine….dommage.
Grâce à Amazon, j’ai pu en faire l’acquisition pour 9,22€ d’occasion, et ainsi éviter d’engraisser un peu plus le Soldat Galovitsch, ce qui sera peut être le plus grand plaisir que pourra me donner l’acquisition de cet opus (qui sait).
Je compte bien obliger mes 3 enfants et ma femme à le lire, ce qui représente finalement moins de 1,90€ par lecteur, moins cher qu’un pot de Harissa Bornibus (sans préjuger duquel de ces 2 biens de consommation courante permet plus certainement d’éviter les hémorroïdes).
Je m’arrête là, je n’arrive à être ni méchant ni drôle.
Parce qu’un livre de Laurent, on l’attend avec impatience, on est toujours heureux de le lire, enchanté et transporté, on l’achète en 10 exemplaires pour offrir un peu de bonheur autour de soi.
Je t’embrasse fort et j’ai hâte de te lire, cher Laurent.
Amazon m’a promis que cela pourrait commencer demain.
Merci Patrick !!! Bonne lecture
ce livre est une de mes perles de la rentrée (j’ai eu le privilège de le lire en juin). Lisez-le!
N’écoutez pas cette mauvaise langue….
Laurent, je vous attend avec impatience à Lyon comme prévu à la Page suivante, le 23 Septembre.
je vous attend.. avec un s…
avec votre mordant je préfère corriger immédiatement!
Trop tard, j’annule tout !
mince j’avais déjà acheté les chips…
Y a écris 11 euro sur l’image du livre. Y vont dans la poche de qui les 2 euros en sus? Une oeuvre de charité? Le commite de soutien de Patrick Bruel?
Je me disais que le 2ème-3ème degré est à double tranchant, que cette histoire remplirait encore les antisémites de joie mauvaise… et voici que le petit poème de Philippe, plus haut, me donne envie de pleurer – et je prévois d’acheter ce roman.
Laurent je découvre votre blog et votre façon d’écrire, il y a du Cavanna et du Charb en vous…