Les charlots sont de retour.
Ces messieurs-dames de l’Organisation mondiale de la santé, sans qui nous serions tous morts depuis belle lurette, ont lancé hier, via leur Centre international de recherche sur le cancer, au cœur de l’après-midi, une alerte universelle contre les possibles voire probables si ce n’est certains dangers de la consommation de viande rouge.
Laquelle serait possiblement voire probablement si ce n’est certainement responsable de l’apparition d’un nombre possible voire probable si ce n’est certain de cancers chez l’homme, notamment celui du côlon, qui aurait plus de 17 % chance de coloniser votre estomac si d’aventure ce dernier avait la funeste habitude de mastiquer de la viande rouge.
Ou pire de la viande transformée et resservie sous forme de resucées de porc ou de veau ou de cheval ou d’agneau ou d’ours, quoique que pour ce dernier, les avis divergent quant à sa nocivité, le sandwich tranche d’ours-cornichons-tomates n’étant consommé que par des trappeurs rétifs à l’idée de subir toute coloscopie afin de vérifier leur éventuel toxicité (à la tranche d’ours, hein, pas au trappeur qui lui, à priori, n’a rien à se reprocher)
On rappellera que l’Organisation mondiale de la santé demeure ce vénérable institut qui, il y a quelques années encore, nous prédisait avec grand fracas la venue de l’apocalypse sous la forme d’une grippe carabinée capable à elle-seule de provoquer la possible voire probable si ce n’est certaine disparition de l’espèce humaine, à moins de procéder sur-le-champ à des vaccinations de masse.
Ou alors qui durant des décennies nous a forcés à fréquenter des abreuvoirs publiques afin d’ingurgiter notre ration quotidienne de litre et demi de flotte, sans quoi nous courrions possiblement à notre perte, sans quoi nous crèverions probablement avant l’heure, sans quoi nous devancerions certainement la venue de notre mort, avant de réaliser qu’une telle éléphantesque consommation d’eau n’avait comme seule conséquence, non point de nous rendre éternels, mais de transformer nos toilettes en résidence secondaire.
Mais qui lorsque l’épidémie d’Ebola a recommencé à sévir en Afrique de l’Ouest a réagi avec un tel retard à l’allumage que la maladie avait déjà eu tout le loisir de décimer des populations entières certes noires certes sous-développées certes au pouvoir d’achat des plus limités mais tout de même.
Bref, l’OMS est à la santé ce que la FIFA est au football : une vaste pantalonnade.
C’est dire s’il faut prendre avec sérieux leur dernier avertissement.
Aucune envie de voir mon estomac se déliter à cause d’une vache que par mégarde j’aurais avalée sans même m’en apercevoir.
La vigilance est de rigueur.
Le premier bœuf qui s’invite dans mon assiette, que ce fût sous l’aspect d’un tournedos ou dissimulé dans un quelconque plat préparé, je le dénonce à la police et le tiens en respect avec ma fourchette jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre.
La première gazelle qui pointe le bout de son nez dans ma cuisine, j’appelle sans tarder la concierge de l’immeuble et croyez-moi c’est avec des coups de savate au cul qu’elle (la gazelle hein pas ma concierge, une femme qui, elle, n’a à priori rien à se reprocher) va retrouver sa savane et ses douze léopards.
Même le gentil agneau qui viendrait offrir ses côtes pour tenir compagnie à mes haricots verts, je le saucissonne aussi sec et j’avertis la Gestapo et le Mossad de la présence d’un colon cancérigène dans mon appartement.
Reste l’impérieuse question de savoir comment vais-je me sustenter désormais.
Puisque la viande rouge c’est niet, le poulet défoncé aux hormones, c’est niet, les fruits et légumes regorgeants de pesticides, c’est aussi niet, les plats tout préparés c’est niet de chez niet, le fromage entretenant avec la vache des accointances poussées, c’est encore niet, les pâtes, le couscous, le boulgour, la polenta et autres féculents demeurant le résultat d’une partouze de blé saturé d’OGM, c’est toujours niet, le poisson bourré de mercure, c’est encore niet.
Reste, accompagné d’une portion de riz sauvage cueilli avec une pince à épiler oxygénée, un bon petit lapin de garenne, le vrai, celui qui détale à l’aube à peine entend-il une feuille tomber, celui qu’on chope par les oreilles avant de le dépecer et de le rôtir sous un feu de brindilles récoltés par Frère Jean, ah non, zut, les flammes c’est foutrement cancérigène qu’ils ont dit à l’OMS, donc plutôt bouilli le lapin de garenne.
Avec de l’eau bénite dans la casserole si possible.
Quoique le lapin…en y songeant bien….le cancer de la pine…voir même de l’épine dorsale…
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« L’OMS est à la santé ce que la FIFA est au football : une vaste pantalonnade » : parole ! Cette phrase-là, je la consigne au porte-plume (Sergent-Major, la plume), à l’encre noire Waterman, avec tous les pleins et les déliés qu’il faut, dans mon « Carnet de pensées à relire souvent » – et à toutes les entrées : F (un acronyme, un sigle, un nom commun), O (un sigle), S (un nom commun), P (un nom commun) et V (un adjectif qualificatif). Et grand merci à vous.
Tout de même, ne pousseriez-vous pas Mémé dans la garenne ? Du temps du fabuliste, le lapin y gîtait sans se contaminer en mangeant des plantes parfumées [non, l’on ne plagie pas Hugo Boss !]. Aujourd’hui, l’Oreillard Prolifique se gave des vapeurs de kérosène à Roissy-C.D.G., à Orly-Sud & Ouest, et autres aéroports de quelque envergure.
Il est donc goûteux mais inflammable, aussi loue-t-on votre sage décision de le faire barboter et bouillir dans de l’eau (potable, hein !) et dans une casserole – surtout pas en aluminium, hein ?! Car comme le disaient Maman et ses contemporaines, l’aluminium ça donne le cancer.
Pour le reste, no comment. Ah si, peut-être, se remémorer la fable (tirée d’Ésope) sur le berger criant au loup. Sa morale vaut certes pour l’Organisation mondiale de la santé, mais tout autant pour tous les êtres humains soucieux d’aliments sains. À moins, bien sûr, que vous ne vous installiez au désert, balluchon sur le dos, à l’instar des saints stylites, jusqu’à ce que blogs s’ensuivent – avant le grand, unique et décisif événement qui chassera définitivement toute préoccupation alimentaire.
les argentins qui s’ envoient 1 kg de barbaque par jour
devraient tous se balader avec une poche à m…..
Moi quand je marche ça m’use les articulations.
Sans blague les hygiénistes m’ennuient, j’ai toutefois noté que vous ne faisiez jamais de repas sans viande ou poisson ou autre, faudra que je vous donne ma recette de lasagne aux quatre légumes.
que ce fût.
debile comme article.
Je partage intégralement cette opinion fort argumentée.
Il ne nous reste qu’un seul choix : mourir de faim pour ne pas tombé malade…
Cordialement