Les Le Pen, propositions pour une sortie de crise


Ils vont nous emmerder encore longtemps les Le Pen avec leurs bisbilles familiales qui n’en finissent pas de finir ?

C’est indécent à force.

Un peu de pudeur que diable, vous qui n’avez eu cesse de vilipender les mœurs barbares de ces étrangers qui viennent souiller de leurs coutumes moyenâgeuses  le sang de la Grande Nation française.

Les affaires de famille se règlent en famille, pas sur la Place la République où chacun à tour de rôle vient geignardiser sur l’ingratitude ou la mesquinerie de l’autre, dans un ballet parfaitement ordonné digne d’une opérette grecque montée pour les soins d’une telenovela mexicaine.

A ce rythme-là, Kate aura encore le temps de se faire engrosser par William, d’accoucher en grandes pompes d’un troisième moutard, de tenir en haleine la planète entière pour connaître le prénom de sa dernière production, qu’on ne connaîtra toujours pas la conclusion de toute cette foireuse dispute dont tout le monde se contrefout éperdument.

Moi le premier.

 S’ils pouvaient seulement finir par s’entre-tuer pour de vrai, je serais le plus heureux des hommes.

Une dispute qui tourne mal, des noms d’oiseaux qu’on s’échange, ”espèce de bougnoule, toi-même Papa”, des coups qui partent, un couteau saisi on-ne-sait comment, une main qui ne répond plus de rien, une poitrine qui passe par là,  un cœur qui agonise, une flaque de sang qui se forme sur laquelle glisse l’auteur du forfait avec comme conséquence un funeste triple salto arrière-réception sur le coin du buffet-  explosion de la boîte crânienne et le tour est joué.

Un accident domestique tout bête, un point de détail dans le bel ordonnancement d’une vie familiale réglée au cordeau : le  fantôme du chat de Marine qui, désœuvré comme un Arabe mort, actionne sans crier gare le mécanisme du four à gaz d’un coup de patte bien ajusté, les deux qui décident de jouer aux dés la Présidence du  Parti, les dés cachés on-ne-sait pourquoi dans le couscoussier de la maisonnée, le soir qui tombe, la nuit, l’obscurité, la lumière de la cuisine qu’il faut se résoudre à allumer, l’étincelle fatale et c’est l’une des familles françaises les plus illustres qui part en fumée.  

Un suicide collectif en forêt de Saint-Cloud sous la forme d’une pendaison qui ne laisse rien au hasard.

Un Philippot victime d’un coup de sang qui soudain pète les plombs, et règle son compte à toute la fratrie à l’aide du revolver ramené par le Pépé de ses conquêtes d’Algérie, avant de se débarrasser des corps à l’arrière d’un entrepôt de boucherie hallal.

Qu’on en finisse.

Peu importe comment.

Ça prétend gouverner un pays, ferrailler avec l’Europe, sécuriser nos frontières et ce n’est même pas fichu de mettre à pied un borgne de vieillard tout juste bon à radoter les mêmes antiennes antisémites dans un journal lu par quelques décérébrés qui pensent encore que la Bataille de Normandie n’est pas encore perdue.

Marine est une couille molle.

En pareil cas d’espèce, dans n’importe quelle autre famille gauloise, ça se termine par ”Papa, on a bien réfléchi mais on ne peut pas continuer de la sorte. Ce n’est plus possible. Ton berger allemand que tu oublies de sortir, tes réveils à l’aube quand tu gueules comme un dératé pour assister au lever des couleurs, et maintenant la bonne que tu confonds avec Marion, on n’en peut plus, Louis et moi. Non le mieux pour tous, on a bien réfléchi Papa, c’est la maison de retraite ”. 


Et c’est sur la route qui les menait dans les Alpes bavaroises, direction l’établissement où le patriarche déchu devait passer le reste de ses jours, qu’un Rom à bord d’une Mercedes volée percuta de plein fouet, en essayant d’éviter un Erythréen de souche en route vers Hambourg,  la berline nationale, et l’envoya valdinguer dans un ravin transformé en tragique linceul.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                             Pour suivre l’actualité de ce blog, c’est par ici : https://www.facebook.com/pages/Un-juif-en-cavale-Laurent-Sagalovitsch/373236056096087?skip_nax_wizard=true )

3 commentaires pour “Les Le Pen, propositions pour une sortie de crise”

  1. L’omniprésence médiatique des Le Pen diminuerait massivement si tarissait la complicité débile de certains médias.

    Ingénieux, vous proposez divers modes réjouissants de disparition. Ils convergent dans une apaisante radicalité : obsèques et deuil passés, les bruyants et leur tintamarre cesseront ! Un accident souhaité n’est certes pas un délit ; envisager une colère létale suivie d’une chute mortelle, non plus. L’extinction naturelle serait cependant préférable. Gageons que le Destin y pourvoira.

    Vous admettrez qu’au-delà de ces m’as-tu-vu extrémistes, nombre de contemporains semblent avoir oublié qu’user du seul lavoir familial fut très longtemps une marque de décence… Est-il bien sage d’employer un vocable si désuet ?

  2. Cher grand-frère, vous êtes un “sadique”, un “névrosé”, vous êtes un écrivain. Vous avez plus que lu Shakespeare, vous l’avez humilié, vous l’avez assassiné.

    Vous venez de tuer notre éternel président, extrémiste dans l’âme et dans les couilles. Vous venez de faire commettre à Marine un parricide doublé d’un régicide d’honneur. Je vous hais et j’espère que vous ne l’emporterai pas en enfer. 

  3. l’extinction massive de cette famille….le doux rêve…

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