Et soudain l’autre jour, ce devait être mardi ou mercredi, j’ai eu cette révélation que si aujourd’hui Emile Zola publiait son J’accuse, si Camus nous disait son sentiment sur des guerres proches ou lointaines, ils recevraient en retour une bordée d’injures venues de cette masse de charmants anonymes qui inondent de leurs commentaires fétides les pages des journaux mises à leur disposition.
De ceux qui, à l’aide de leur compte Facebook, peuvent tout à leur aise répandre la substantifique moelle de leur pensée atrophiée, interpeler du haut de leurs savoirs microscopiques et de leur langue exsangue, des historiens, des écrivains, des philosophes, des journalistes coupables d’avoir donné leur avis sur un quelconque sujet d’actualité.
A l’heure d’Internet, tout le monde désormais s’imagine un destin de grand intellectuel.
N’importe quel clampin à même d’éjaculer deux phrases écrites dans un français de bouillabaisse vient en tout bien tout honneur déposer son étron au bas d’un article, et tout content de ses basses œuvres, humant la bonne odeur de son savoir ainsi étalé, se repaît d’avoir dit ses quatre vérités au rédacteur d’un article ou d’une tribune qu’il a à peine lu et encore moins compris.
C’est qu’Internet a tout brouillé.
Autrefois le lecteur de France Dimanche lisait tranquillement son torchon sans embêter personne, sans se douter un seul instant qu’il puisse exister en ce bas-monde une presse capable de s’intéresser à autre chose qu’aux hémorroïdes supposées de Lady Di ou aux amours clandestins d’une chanteuse avec son majordome.
Egaré dans le brouillard de sa propre incontinence mentale, il cavalait solitaire sur les champs arides de sa parfaite et sublime insignifiance délimités par un périmètre bordé par la Roue de la Fortune, le tirage du loto, la centième rediffusion des Sous-doués passent le bac, la retransmission épisodique d’un match de l’Equipe de France et la grande finale d’Intervilles.
Il ignorait qu’un autre monde pouvait exister.
Aujourd’hui ce même ahuri, ce même pétomane, ce même unijambiste de l’intellect, grâce à la gratuité offerte par l’internet, peut en toute tranquillité lire par exemple une tribune de Robert Badinter et se fendre d’un commentaire aussi perspicace que ” Sérieux c est histoire d anti semitisme commence a gonffler, perso chui française, agnostique, mais ce que font les israéliens est insupportable “.
(Je n’aborde pas ici le fond du sujet, c’est encore une autre histoire.)
Ou bien : ” Les vrais musulmans ne sont pas antisemistes car croient en Moïse et en tous les prophètes ils sont plutôt anti sionistes qui sont eux mêmes anti judaïsme ”
Hein ?
Alors certes j’entends bien que, puisque le suffrage universel existe, tout le monde a le droit à la parole.
Qu’après tout on pourrait se réjouir que désormais les frontières aient volé en éclats, que la lecture du Monde ne soit plus réservée à l’élite intellectuelle de ce pays, que quiconque possédant un ordinateur, puisse intervenir et donner son avis au sujet des grandes questions travaillant la société française.
Qu’on n’assiste là à la dernière étape de la démocratisation du savoir.
Ce serait seulement oublier le tonneau d’insultes, d’injures et de menaces qui accompagnent ces commentaires célestes. ” Il devient gaga le papi anti peine de mort.”
Toute cette haine diffuse qui se répand désormais au détour de n’importe quel papier, ce dégueulis immonde du racisme ordinaire, cette façon d’exprimer au grand jour l’expression de son éternel ressentiment, cette affolante propension à dénigrer l’autre sans l’ombre d’un début de raisonnement, cette capacité à cracher son venin sans jamais se remettre en question, cette appétence à tenir des propos si inconsistants qu’ils sont à peine compréhensibles.
Pas l’ombre d’une réflexion mais juste une diarrhée verbale ânonnée par des esprits manchots capables par exemple dès qu’un essaysite tente un rapprochement avec la période nazie afin d’expliquer la montée d’un parti politique de caqueter comme des perroquets borgnes ” Point Godwin! Point Godwin ! Point Godwin “, alors que leur connaissance de la seconde guerre mondiale doit se résumer à la prestation de Bourvil dans La Grande Vadrouille.
Bien sûr le plus simple serait de ne pas les lire.
Ce serait pourtant se priver d’une radiographie d’une certaine France encline à chercher ailleurs les raisons de son déclin et manquer à son devoir de vigie quand insensiblement une partie de plus en plus conséquente de la societé s’enfonce dans les sables mouvants d’un nationalisme fourbissant ses armes à l’ombre de la République.
Pour suivre l’actualité de ce blog, c’est par ici : https://www.facebook.com/pages/Un-juif-en-cavale-Laurent-Sagalovitsch/373236056096087?skip_nax_wizard=true
“sables mouvants d’un nationalisme fourbissant ses armes à l’ombre de la République” ? Peut-être, certainement au moins partiellement. Plus surement encore des manifestations d’une confusion idéologique de plus en plus effarante, à la mesure des impuissances et des désespérances ambiantes, et des victoires de la démagogie. C’était un état des choses aussi décrit par les observateurs dans l’Europe, et surtout l’Allemagne, des années 30.
Magnifique!
On peut être d’accord avec vous sur l’idée générale, même si elle n’est pas bien originale.
On peut s’inclure dans les ahuris, en même temps que vous d’ailleurs.
On peut enfin trouver que votre conclusion sur le nationalisme tombe comme un cheveux sur la soupe.
Cette explosion, on l’attendait ! Avec impatience. On vous en sait grand gré.
Aucun autre commentaire, mais… Montesquieu et son célèbre – et trop oublié – « De l’esprit des lois » (1748), plus particulièrement au chapitre V du livre premier, « De l’éducation des enfants dans le gouvernement républicain » :
« C’est dans le gouvernement républicain que l’on a besoin de toute la puissance de l’éducation […] la vertu politique est un renoncement à soi-même, qui est toujours une chose très pénible./ On peut définir cette vertu, l’amour des lois et de la patrie. Cet amour, demandant une préférence continuelle de l’intérêt public au sien propre, donne toutes les vertus particulières : elles ne sont que cette préférence./ Cet amour est singulièrement affecté aux démocraties. Dans elles seules, le gouvernement est confié à chaque citoyen. Or, le gouvernement est comme toutes les choses du monde : pour le conserver, il faut l’aimer. […] / Tout dépend donc d’établir, dans la république, cet amour ; et c’est à l’inspirer, que l’éducation doit être attentive. Mais pour que les enfants puissent l’avoir, il y a un moyen sûr ; c’est que les pères, l’aient eux-mêmes./ On est ordinairement le maître de donner à ses enfants ses connaissances ; on l’est encore plus de leur donner ses passions./ Si cela n’arrive pas, c’est que ce qui a été fait dans la maison paternelle (1) est détruit par les impressions du dehors./ Ce n’est point le peuple naissant qui dégénère ; il ne se perd que lorsque les hommes faits sont déjà corrompus ».
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(1) Aujourd’hui, ajoutons : « à l’École (de la maternelle à l’université) ».
Petit rappel : l’excellent « Condorcet.- Un intellectuel en politique » (Fayard, 1988) d’Élisabeth et Robert Badinter.
Le problème encore et toujours c’est la haine sidérante de l’autre qui déferle de partout et envahit le monde…
Merci….
Vous avez raison. Il est loin le temps où l’édiocrate pouvait éditocrater sans gêne, donner son avis sur tout et s’extasier de sa propre science qu’il étalait (pour reprendre votre expression) matin, midi et soir en larges tartines plurimédiatiques, sans que personne ne vienne l’embêter. Dorénavant les masses informes peuvent lui répondre. Là réside toute la beauté démocratique d’internet : même le plus ignare du dernier des clampins qui par hasard dans sa cahute en terre battue capte soudain la 3G, peut donner son avis, lui aussi, sur tout. Et c’est son droit. Surtout quand on voit le niveau de débat dans (au hasard) “C dans l’air” on se dit qu’on aimerait en attendre plus souvent des voix nouvelles. Nous voilà donc tous enfin égaux, tous éditocrates d’un jour. Réjouissons-nous, laissons les débiles monomaniaque débiliter dans leur coin et que le meilleur gagne !
On vous sent un peu piqué par les fils de commentaires de vos derniers articles… C’est que vous avez été très polémique ces derniers temps. Pour ne pas dire trollesque.
On a les commentateurs qu’on mérite finalement…
il y a parfois de larges étrons qui s’etalent fièrement au-dessus de la zone commentaire.
Sérieux c est histoire d facebook commence a gonffler, perso chui français, agnostique, mais ce que fait Emile Zola est insupportable : il a pas mis un seul but en equipe de france depuis o moins 200 matchs !!!
@ myself : oui, je me suis dis la même chose !
Le plus faux-cul étant à partir de “le plus simple serait de ne pas les lire. Ce serait pourtant se priver… patati-patata….”
Vous provoquez chez moi un ennui profond car je ne vois pas ici une analyse global mais qu’un énième papier de petit hater focalisé sur sa connerie infinie, façon de raisonner qui m’est étrangère et me laisse indifférent et où le mélange des genres est roi au profit d’un déclinisme de bon aloi et au dépend d’une judicieuse organisation des idées. Ainsi il faudrait se définir par rapport à l’autre mais j’ai d’autres choses à faire que de préciser le pourquoi du comment de la bêtise de vos éructations, en quoi vous faites en sorte que le bon sens vous soit étranger dans ce rôle que vous vous donnez emprunt d’une mauvaise foi produit d’un atavisme suranné. Certains en rient d’autres en pleurs moi je m’ennui. Ainsi va la vie.
Merci !
Je suis d’accord avec vous lorsque vous parler de cette tendance aux commentaires sans fond et passablement méchant qui fleurissent. Et pourtant, effectivement, chacun à le droit de s’exprimer et cela peut importe le contenu de son propos. Car en définitif, ces personnes expriment tout de même quelque chose, traduisent un état d’esprit, une manière de percevoir le monde. Cela ne justifie en rien votre mépris de ces personnes dont vous présupposez que leur capital culturel se résume au jeux débilisant de TF1 ou au cinéma populaire. Je ne vous connais pas, mais à travers votre article, vous semblez exprimer l’arrogance de celui qui sait face à la plèbe ignorante. Vous êtes d’un mépris effarant Monsieur. J’espère que vous comprendrez mon humble avis, vous qui à l’évidence, disposez d’un intellect supérieur.
en vous lisant, j’ai envie de répondre : vive les commentaires racistes et injurieux. car contrairement à vous, ils mettent des mots sur une frustration ou un ressenti qu’ils vivent au quotidien. Alors oui, leurs mots sont peut être maladroits, font peut-être peur parfois. Mais s’ils utilisent cela, c’est qu’il n’y a que cela. Si ma grand-mère pouvait être sur internet elle passerait sa vie à cracher son racisme et sa bêtise sur internet. Faut-il la croire ou en avoir peur…non! Elle ne fait que reprendre ce qu’elle entend à la télévision, dans les journaux, les avis de ses voisins…. Au lieu de les fusiller, vous devriez plutôt chercher à les comprendre et à vous réjouir qu’Internet soit entré dans leur vie, tout en les aidant à se débarrasser de ces clichés populaires.
Au final, peu importe leur façon de s’exprimer, leur références culinaires ou leur appétence pour les excréments. L’intérêt d’Internet est, je pense, de nous offrir la possibilité de fédérer une communauté autour de valeurs communes. Tant qu’à faire, autant que ces valeurs soient humaines et pleines de sens.
Laissons tout simplement vivre la communauté et arrêtons d’interpréter ou de craindre des commentaires qui sont peut-être aussi sérieux que les commentaires de Doctissimo.
Bolss
Et encore, je trouve que c’est pire quand ils ouvrent leur “blog”. La diarrhée verbale devient “parole d’évangile” et certains (beaucoup) s’égarent à penser qu’ils deviennent pour le coup maître à penser…
La position de celui qui écrit “au-dessus” des commentaires lui permet donc, intellectuel légitime, de mépriser ouvertement dans une misanthropie de bas-étage toute personne émettant des commentaires qui ne lui plaisent pas.
Alors oui, ça ne vole pas haut, ça embrasse grossièrement les pâquerettes même. Mais il s’agit peut-être aussi d’arrêter de pleurer et de prendre le problème à bras-le-corps au lieu de jeter votre haine aveuglément comme ceux que vous critiquez. V
Vous marquez très distinctement votre différence, votre distance avec ceux-ci en montrant bien votre maîtrise de la langue face à ces pauvres hères qui, en plus d’être cons, écrivent mal.
On peut bien sûr relever le fait que vous en appelez une vigie contre le nationalisme rampant. Mais pensez-vous, sérieusement, sincèrement, que c’est avec la petitesse de cette agression que vous combattrez ce phénomène ?
Oui, le commentaire politique de comptoir est à portée de clic, est-ce à dire pour autant qu’il est révélateur de la réalité ? Est-ce que quelqu’un s’autorisant à dire “ah oui mais les immigrés on les connaît, blablabla” ou “ah mais les juifs blablabla” est forcément perdu ? Peut-être. Mais peut-être pas leurs enfants qui voient leurs parents se faire cracher dessus.
Vous entretenez pour moi le racisme par ce mépris ouvert envers une population se dirigeant de plus en plus vers la fille du cyclope fasciste. C’est fort dommage.
Bonus : “Je n’ai jamais pardonné la rafle du Vel d’hiv et ne la pardonnerais jamais.” Au passage, en plus de dire une banalité sans nom (qui serait à pardonner ? pourquoi le ferait-on ?), vous faites une faute de phrancé dans votre propre présentation, ce qui est amusant considérant la prétention qui est la vôtre d’incriminer tant le fond que la forme des propos de petites gens qui vous irritent et qui, personnellement, m’attristent.
C’est assez piquant monsieur Sagalovitch de convoquer Camus ou Zola pour justifier du mal que vous avez à supporter la critique. Votre ego misanthrope vous taraude plus que de raison. Et ne soyez pas trop prompt à chier sur Fessebouc, c’est par ce médium que j’en suis venu à lire votre blog et c’est surement le cas d’un paquet d’autres pèlerins. J’apprécie votre plume acerbe mais souffrez donc que d’autres, avec moins de verve que vous, s’arroge le droit de questionner / critiquer / chier (sur) vos propos 😉
Bien à vous
Oui, c’est vrai, on peut dire que sur le fond, vous avez tout à fait raison, et comme le dit “achtungbaby”, sur une idée assez peu originale.
On peut également dire que, pour que votre message porte, peut être aurait-il fallu que le style de votre article soit cohérent avec ce message, que vous-même ne “vomissiez pas votre haine” et restiez dans la mesure et la retenue. Peut-être aussi, aurait-il fallu que vous évitiez le trop de références intellectuelles pompeuses et ostentatoires, supposées vous distinguer des abrutis dont vous parlez. Ça n’était pas nécessaire il me semble.
Je ne vois absolument pas à quoi vous faites allusion au long de cet article.
http://moiracistemechant.tumblr.com/
Sur le fond ? Totalement d’accord. Comme l’a si bien dit Claude Onesta : “”«Quand je vois le kilomètre de conneries qui peut s’écrire en bas de vos articles… Je ne dis pas que la connerie est dans vos articles, même si, desfois (rires)… Mais vous êtes en train de faire naitre une nouvelle race de gens. Ils pourraient avoir un côté sympathique, avec leurs noms d’Indiens, Buffalo Bill, Peter Pan. Ca pourrait presque être marrant, mais quand on voit le flot de conneries, de méchanceté, de certitudes qu’il y a là-dedans on se dit que l’humanité n’est pas prête d’être sauvée. Tout le monde a un avis sur tout, tout le monde nous affirme ce qu’on l’on devrait faire. Mais tout ce fiel, toute cette aigreur…»””
Mais d’un autre côté, le ton (volontairement provocateur, on le sait), laisse aussi transparaître une certaine pensée des journalistes, éditorialistes, etc etc etc…
En gros, à vous le savoir, les idées, la pensée… et à nous de les prendre telles qu’elles sont ?
Internet permet aussi au “peuple” de se renseigner par lui même, d’aller aussi vérifier ce que vous écrivez… ou tout simplement – hélas pas pour la majorité – d’argumenter et de débattre.
Et si vous voulez effectivement parler de la montée du FN (un peu facile de balancer cela “en exemple hein ? pas sur le fond”), oui effectivement, toujours reparler du millénaire dernier est lassant et surtout totalement hors sujet. Aucun de vous – cette caste intellectuelle – ne se demande à un moment “mais comment se fait ce que plus on parle du danger nazi, plus le FN monte?”
Car finalement, vous agissez avec le FN exactement de cette façon que vous dénoncez des “commentateurs du net” : des arguments creux sans jamais les attaquer sur des choses sérieuses.
Et puis le FN… c’est comme la fièvre… on ne soigne pas la fièvre, on soigne le mal qui la cause : chômage, crise, incompétence de nos politiques, Europe bureaucratique coupée des aspirations du “peuple”…
Je ne suis qu’un de vos crétins de frère, et la seule chose qui me vienne à l’esprit, après vous avoir lu, c’est que vous êtes très amusant.
L’anonymat, la facilité d’accès, la diffusion instantanée ouvrent à la bêtise humaine des chemins nouveaux.
Il est effrayant de voir des pensées articulées, nuancées, stimulantes à l’esprit, avec lesquelles on peut être d’accord ou pas, c’est un autre sujet, souillées par des expectorations lamentables.
Mais ce qui m’étonne, c’est que cela semble vous toucher.
Où est donc passé ce cynisme distancié et élégant que vous portez en étendard ?
Ne lirait-on pas dans votre réflexion comme la trace de l’espoir perdu que l’humanité soit, en fait, bonne ?
C’est un coup à sombrer dans la dépression, état qui certes semble vous être familier, mais ce n’est pas une raison.
Il faut vous ressaisir, revenir aux fondamentaux (comme Hubert Fournier va devoir le faire suite à la brillante prestation de l’OL en tour préliminaire de l’Europa League hier, ce dont, en ami de Sainté vous ne pouvez que vous réjouir, mais je me disperse là), soyez fidèle à ce que vous déclarez : “A priori, je ne vous aime pas”.
Que les humains se livrent à des commentaires lamentables, abjects, voire insultants et de faible quailté grammaticale, sur des sujets auxquels ils ne connaissent rien pour le plaisir masturbatoire, cachés derrière leur clavier, d’avoir l’impression d’être les égaux de ceux qu’ils agressent verbalement, n’est, je le crains que la moindre des raisons de ne pas les aimer.
Tenez, un petit outil pour vous ramener à votre saine détestation de nos frères humains : récemment l’un d’eux a découpé au couteau la tête d’un de nos congénères, vivant, la précision a son poids, ceci devant une caméra et a publié ce moment d’humanité sur internet.
A priori, il n’est guère aimable celui-là.
La syntaxe défaillante et la pensée unijambiste semblent même, à l’aune de cette historiette, assez inoffensifs.
Quoiqu’on puisse se demander si ce n’est pas parmi les commentateurs que vous fustigez que l’on trouvera le plus de ceux capables de se transformer en découpeur, pour une cause ou une autre.
Fichtre, voilà que vous voulant vous requinquer un peu, je file doucement vers la dépression moi aussi.
Personnellement, ce sont les commentaires des articles qui me permettent “d’aller plus loin” dans le traitement de l’actu. Je remercie vivement tous ces commentaires bien informés, qui nous ouvrent bien souvent les yeux sur des articles téléguidés par le pouvoir, les intérêts ou la simple incompétence.
Je pense au traitement de l’info sur l’Ukraine, la Syrie, ou même plus simplement sur notre actualité nationale.
C’est fini le savoir réservé à une élite qui ne distille que ce qu’elle veut bien donner au “peuple”. Nous sommes aujourd’hui à l’Ere du savoir global, partagé par tous.
Le langage moyenâgeux, pompe et entretient des colères, haines et des guerres depuis qu’il existe donc peut-être que le brouillon du peuple va pouvoir enfin mettre un peu d’ordre dans les pensées de tous si ce n’est un peu de respect au moins.
Le peuple fait vivre tout le monde. RESPECT !
Azy sérieux ses quoi ces histoire des troncs et du roux de la Fortune, on comprends rien avec tes mot genre super élaboré genre avec trop de syllabes, le mec y sprend trop pour un écrivain expert lol, mais t’ariv meme pas à la cheville de Patrick Bruel ou de Marc Lévy, ki ont des raison d’etre anti islam parce k’ils ont des noms de famille juives et qu’ils font le shabat en mangeant halal et que donc sa s’trouve k’ils ont été concentré dans dé camps des mec genre Hitler pendant la guerre d’Indochine ou des vicitmes d’intenta terroriste contre le pétrole et le dollar des illumaniti dans la guerre froide entre l’allemagne de l’est et la france.
Je vous prie d’agréer, cher Monsieur, l’assurance de ma haute considération.
Je suis rarement d’accord avec tout ce que peut dire l’auteur d’un article, et pourtant je ne ressens pas le besoin d’aller donner mon avis sur toutes les pages internet que je trouve. Une fois n’est pas coutume cependant, j’ai envie de m’énerver un peu concernant les propos de certains commentateurs, comme les insultes gratuites (cf publication fb de cet article). Qu’il est bon l’anonymat qui couvre ces poètes d’un jour, et leur richesse intellectuelle foisonnante…
Internet aujourd’hui pourrait être cette ère du savoir global, mais il s’agit surtout de l’ère des individualités qui, sous couvert d’anonymat, s’affrontent, tout simplement. Parce que les gens sont devenus leurs idées, leur salaire, leur partie politique, leur opinion, et que trouver quelqu’un qui ne la partage revient à trouver un ennemi, purement et simplement. Cette ère du savoir global naîtra quand le débat aura vraiment lieu, dans le respect de tous. Quand ces commentateurs fanatiques comprendront (s’ils comprennent), qu’ils ne sont pas leurs idées, et qu’il peuvent mettre un peu de distance pour considérer tous les points de vue.
“Les amours clandestines”, plutôt
On dirait du deuxième degré cet article…Je veux bien que l’on regrette l’inculture des internautes, l’orthographe incroyable des commentaires sportifs, quoique cela soit un peu drôle, le manque de structure des sms, et le fait que les commentaires anti-sionnistes sont souvent truffés d’inexactitudes qui ne font que prolonger la guerre de propagande, qui se joue bel et bien dans les mots. Mais un langage fleuri pour tartiner une fausse idée, sur la haute conscience de la production journalistique, ne saurait vraiment faire regretter que dans la mesure d’un certain filtre d’ailleurs, des réactions illustrent, ce que pensent des lecteurs, n’en déplaise à la haute érudition d’aucuns, et à la grandeur des figures avec lesquelles on évoque l’histoire…
Vous êtes le parfait exemple de ce que vous décrivez et vomissez.
Bon alors ce qui est drôle c’est de voir les commentaires de cet article justement… et de se demander en allant plus loin qui écrit vraiment ces choses (est-ce vraiment une fraction représentative des Français ?), pourquoi ils les écrivent ici (probablement l’instantanéité, la réponse réflexe, donc forcément, puisqu’on est dans le réflexe, on est pas dans le réfléchi et le structuré…) et qu’est-ce qu’ils en attendent. Pensent-ils vraiment qu’on les lira ? Y a-t-il des habitués, est-ce finalement un club assez fermé ? Parce qu’il faut être inscrit pour commenter le plus souvent. Est-ce de leur faute, à ces gens, dont on a aboli la réflexion à coups de matraque tfunesque, et dont on excite l’opinion avec l’article avant d’agiter le tissu rouge du bouton “commenter” sans leur donner le temps d’élaborer quelque chose ? Peut-on exiger d’eux qu’ils résistent à chaque instant contre la tentation de la facilité et du raccourci, quand les néons gigantesques de la bêtise leur cachent, par contrejour, les sentiers du raisonnement ?…
CQFD.
C’est l’espace même réservé aux commentaires et l’immédiateté de Facebook/twitter, n’incitant pas à la discussion ou au débat, qui est grandement responsable à mon sens des dérives débiles des messages laissés.
Les forums d’il y a quelques années permettaient de s’exprimer après reflexion, et des debats constructifs pouvaient naitre.
L’analyse est facile et ne nous apprend rien ! Vous avez su la décrire avec vos mots et avec un point de vue aussi arrogant que méprisant que je qualifierai d’insultant en vers les petites gens. Là est sans aucun doute votre plus grande faiblesse. Ils ne sont pas plus à blâmer que la culture de TF1 qui leur sert la soupe tous les soirs sur le petit écran. C’est ceux qui produisent cette soupe populiste à défaut d’être populaire qu’il faudrait fustiger ! C’est eux qu’il faudrait rendre coupables et dénoncer comme étant la cause de la dégradation intellectuelle de notre société et que vous critiquez sans le savoir. Mais pour cela il faut avoir du courage et s’en prendre au puissant, à ceux qui détiennent les clés du pouvoir et de la connaissance. Mettez votre plume au service du peuple et des masses ordinaires vous gagnerez en reconnaissance et en grandeur d’esprit.
“déposer son étron”
“sa propre incontinence mentale”
“ce même pétomane”
“juste une diarrhée verbale”
Tant qu’à épuiser le champ lexicacal, vous auriez tout de même pu employer “Ce Constipé du cerveau”, ne serait-ce qu’en guise de signature.
Amicacalement
Le ton de l’article est d’une médisance et d’un mépris absolue, bien sur, les commentaires laissée par les internautes sont pour la plupart inintéressants ou clairement offensant, cependant de se forum, de ce brouhaha, il arrive de tomber sur une réflexion intéressante, avec une pointe d’humour en prime.
De plus la qualité des journalistes de grand quotidien français est plus que douteuse, ils ne se privent pas de raccourcies, d’approximation dangereuse et de non dit. Et pourtant ce sont bien eux qui forme (et déforme) l’opinion publique… pour plaire à leur rédac chef et ainsi espéré une promotion.
Quand au réseau sociaux, quand on laisse qu’une centaine de caractère pour pouvoir s’exprimer, il ne faut pas chercher à y trouver du fond.
Cette article, plus un coup de gueule intempestif et irréfléchis me fait d’ailleurs pensé à ces longs commentaires, et réquisitoire que l’on peut trouver sur Facebook…et dont l’utilité égale celle d’un participant d’un télé-réalité quelconque, tout comme ce commentaire qui ne restera qu’une pierre sur une plage de galet.
C’est quoi un étron?
Monsieur, votre arrogance et votre mépris envers les classes populaires n’a d’égal que votre ignorance sur ces dernières. Votre argumentation relève de l’amateurisme surplombé d’une esthétique qui se veut polémique mais qui n’a guère de style. En clair, vous fondez votre réflexion sur la base du néant. Que savez-vous de ces gens? Qui êtes-vous pour juger leur culture en la résumant à un vulgaire intérêt pour les jeux télévisés et l’équipe de France? Vous faites référence à Emile Zola, mais vous oubliez que ce monstre sacré de la littérature était avant toute chose un homme de terrain, un sociologue, qui se renseignait, s’efforçait de comprendre, et dont la subtilité stylistique échappe à votre prétendue érudition. Il est bien beau de mettre les formes, mais votre diarrhée verbale insulte l’intelligence de nombreuses personnes s’efforçant de réfléchir sur des questions sociétales fondamentales que sont aujourd’hui l’identité, notre place dans la société, les libertés individuelles etc. Autant de problématiques qui devrez vous inspirer, en effet n’aurait-il pas mieux valu que vous abordiez ce point, plutôt que de vous attaquer à une frange minoritaire de l’inculture émergeant des bas fonds de l’internet? Alors oui, on voit des absurdités sans noms, des insultes à la langue française, des amalgames faciles. Mais remerciez ces débiles car ils sont la matière grâce à laquelle vous pouvez vous aussi illustrer votre manque de rigueur (dont même un billet d’humeur devrait être pourvu) et votre mépris infâme pour la “masse informe” dont moi même je fais parti.
Se targuer d’appartenir à une élite intellectuelle n’a jamais été la condition pour en être.
Nan mais vous prenez son article bien trop au sérieux. Il à aucune envie de donner des leçon il veut juste pousser des coups de gueule, il s’est créé un personnage de connard et de provocateur exprès pour écrire des articles défouloirs comme celui ci. Franchement ici c’est pas le fond qui est important (les gens sur internet c’est rien que des cons d’analphabètes tout le monde est capable de le dire) que la forme qui est jouissive.
Comme vous nous avez bien décrit !
Je n’aurais qu’un souffle :
Prout !
Ouaip, c’était gratuit comme le pétomane.
J’ai vu plus de pertinence et de finesse dans les commentaires que dans l’article.
C’est assez rare pour être signalé, mais cela justifie aussi plus encore la teneur de la plupart des commentaires…
Arroseur arrosé, donc.
Au début j’ai cru que vous parliez de Puycasquier.
Merci, merci, merci. De cette gueulante. De la beauté de votre écriture.
Je me permettrai juste de retransmettre sur ma page facebook, espace communautaire où cette diarrhée s’est répandue au moment des dernières manifs pro-palestiniennes ( je ne cite bien sûr que ce que j’ai dû suivre de près du fait de mes relations).
Encore un grand merci.
Il est vrai que pour cracher son venin, c’est plus efficace quand on a votre langage. Mais je m’interroge …
Qu’ils se situent en bas d’un article, dans l’article ou ailleurs, le commentaire haineux provoque. Développer un tel commentaire demeure pourtant difficile… pour autant que la visée soit constructive. Il faut y aller avec rigueur et nuance pour arriver à circonscrire une parcelle de sa réalité que le lecteur pourra manier sans réagir brusquement, voire se cambrer. À sa portée, le commentaire pourra dès lors, avec un peu de chance, instiller une réaction favorable. Il ne faut pas se méprendre : la culture générale et l’usage excessif du français soutenu n’offre aucune rigueur ni nuance, deux éléments d’autant plus pertinents que celui qui publie le commentaire possède une tribune. Je vais, moi aussi, utiliser la citation (apocryphe) d’une personnalité publique, grandiloquant que je suis, notre cher ami, Sniper Man : “À grands pouvoirs, grandes responsabilités”.
La “france d’en bas” a justement quelque chose “de bas”, et ce n’est pas que le front …
Article à encadrer haut et court comme un pendu, dans quelques salles embuées par les f(l)at-ulences démesurées de ce médiocre pamphlétaire (n’est pas Bloy qui veut). Au Royaume des pétomanes, ce prétentieux sans talent qui ne se cache pas pour péter plus haut que son cul – lequel mérite d’innombrables coups de soulier – est probablement le Roi… et je suis sûr qu’il les aime, ses pets ! Rien qu’à observer la satisfaction qui suinte à chaque phrase qui ne se limite pas à sujet-verbe-complément on sent le degré d’autosatisfaction de cet illustre valet littéraire qui profite de quelques hurluberlus du net pour en réalité dégueuler son mépris élitiste des masses. Si au moins il avait la verve d’un aristocrate du XIXe, mais ce blaugueur écrit comme un comptable…
Splendide. Je crains seulement que votre opinion, que je partage largement, ne soit très minoritaire. Les sites de tous les grands journaux et portails d’infos sont envahis par les commentaires haineux, imbéciles et pro-FN. On finit par en revenir à la presse papier qui, outre le fait qu’elle est plus agréable à lire, nous épargne ce triste spectacle.
@Vingtras. Votre commentaire illustre exactement ce qui est dénoncé dans l’article. A votre corps défendant, vous confirmez la pertinence du propos de l’auteur.
Apparemment, vous avez lu trop vite et vous n’avez pas compris ce qui était dit. Il ne s’agit pas de refuser le débat mais de le débarrasser de ce qui l’empêche de se développer, de gagner en intérêt, voire même d’exister: autrement dit, les remarques stupides, sans réflexion, à l’emporte-pièce, sans vraiment avoir lu.
Cet article est un plaidoyer pour un débat soutenu, exigeant, constant. Le problème est qu’il fait le constat qu’en l’état actuel, ce dit-débat ne semble pas possible. Mieux l’article avance une raison à cette impossibilité et évidemment, elle n’est pas agréable à entendre, mais je dois admettre qu’elle repose sur un fond de vérité.
Quant à l’argument lu plus bas “on a les commentateurs que l’on mérite”, le commentateur n’a pas pris la mesure du ridicule de sa remarque puisqu’il s’inclut de fait dans les “commentateurs que l’on mérite”. Un nouvel exemple de manque de réflexion qui incite à méditer et confirme lui aussi la pertinence du propos.
Jolie mise en abysme – n’oubliez pas que sans internet et votre blog vous restez un misérable individu hargneux, mais non lu. Ceux que vous méprisez sont aussi ceux qui vous font…
Ouai et moi je dis que c est pas bien la guerre et puis vous êtes gentil mais votre Zola on voit pas beaucoup d article de sa part a lui
Mais c est vachement bien de pouvoir dire ce qu on pense, nos sentiments du moments et tout et tout
Alors merci pour votre article ça m encourage à faire encore plus de commentaires sur Facebook
PS moi aussi avant j était fan de l équipe de foot de St Étienne ALLER LES VERTS
C’est vraiment l’hôptial qui se moque de la charité… Parce que votre avis à vous, lui, il est autorisé ? Parce que votre article à vous, lui, ce n’est pas qu’un dégueuli de phrases toutes basées autour de toutes les paraphrases existantes pour désigner la stupidité de ceux qui, dès qu’ils pensent quelque chose, s’empressent de le faire savoir sur la place publique ? Vous vous auto-condamnez avec une force et une véhémence qui font bien rire…
Superbe texte, mettant en abime son propre sujet en exposant la vacuité intellectuelle de son auteur pour mieux illustrer son sujet. C’est grandiose.
N’oubliez pas une chose, les commentaires que vous lisez dans les journaux ne sont que la partie immergée de l’iceberg. Une grande partie passe sous les fourches caudines de la modération. Moi-même, je reçois un grand nombre de commentaires dont la loi m’interdit de les reproduire ici tant ils sont abjects.
Voila l’autocritique inconsciente la plus pertinente des nouveaux intellos!
Zola aurait sans doute écrit “amours clandestines”.
La pertinence et la qualité des articles s’effrite de façon ALARMANTE … Le web devient un lieu où l’on peut BOUFFER de l’info non-stop, au prix du contenu … On en vient parfois à regretter la presse-papier, qui continue sa lente agonie …
Votre article est donc déplacé.
Les jeunes journalistes sont (trop) souvent MAUVAIS, vous êtes forcé de l’admettre.
test
Sale goy
Un point pour vous M.Sagalovitsch !
Par contre, c’est pas encore pire que les ciseaux la gomme et le crayon ?
Que c’est bon de lire ça !
(sans autre commentaire 😉 )
Bonne journée, ou bonne soirée à tous !
bonjour,
“Avant tout, une mise au point. A priori, je ne vous aime pas et je me contrefous de savoir si vous m’aimez ou si vous allez apprécier ou pas ce que je vais pouvoir radoter à longueur d’article. Ce n’est en aucun cas mon problème, c’est le vôtre. Je rajoute que je suis d’une mauvaise foi crasse, que je n’ai d’avis arrêté sur aucun sujet, que je prends un grand plaisir à manier l’art du contre-pied, que je n’aurai cesse de vous provoquer et de vous titiller afin que vous vous sentiez offusqué au point d’aller pondre un commentaire rageur et furieux auquel je prendrais un malin plaisir à répondre. Toujours.
Ceci posé, la plupart du temps, mes articles seront à prendre au deuxième ou au troisième degré.”
Je vous en prie.
C’est vrai les commentaires sont stupides, méchants, racistes, mais cela ne dit rien du web, juste de notre société qui s’écroule vers son extrême droite. Chute dont il sera encore plus difficile de se relever que de ralentir la chute. Et même un article de cette nature n’arrange pas les choses.
L’indignation prétentieuse vis-à-vis de cet article est inévitable, le texte ayant le don de fendre l’égo même inconsciemment.
Je m’érige cependant contre cette diarrhée verbale scatophile de mots plus corrosifs les uns que les autres et empreint de flatulences pédantes. Quitte à avoir un style, le mieux n’est pas de le dévoiler à tout prix par diverses figures de styles et métaphores fécales mais plutôt de le laisser faire son nid au gré des articles pondus.
Voilà d’où vient mon indignation prétentieuse face au manque de modestie de ce phrasé.Vous gagneriez à alléger votre style. L’orgueil ne réussit d’ailleurs jamais mieux que lorsqu’il se couvre de modestie; comme quoi vous avez tout à y gagner.
Il n’en demeure pas moins que vous savez vous rendre détestable et qu’il s’agit là c’est une chance rare à l’heure actuelle où même d’abjects mouvements comme le Hamas sont avalés avec délectation par le politiquement correct européen.
Quel bel analyse tranchée. Une utilisation de notre langue que j’adore, qui frappe fort mais en “costume” !
Pour ce qui est de mon humble avis, que pour une fois j’ai envie de partager : il ne faut pas oublier que c’est aussi les journalistes et leur rédaction qui ouvrent cette possibilité de commenter les articles diffusés sur le web si indispensable à leur survie.
En même temps le principe intrinsèque d’internet c’est la liberté d’expression et de diffusion à la portée de tous je crois. Et dans une réelle démocratie il me semble que chacun peut faire connaitre son avis. Ça inclue bien sûr de devoir trier les commentaires si tant est que ceux-ci nous intéressent. D’ailleurs ce tri il me semble que nous devons de toute façon l’effectuer au quotidien au regard des informations que l’on nous sert dans tous les médias traditionnels. Sauf que les médias traditionnels sont cadenassés, bourrés de réflexions de privilégiés. Alors qu’internet nous permet de réagir librement et sans contraintes.
Alors vaut-il mieux critiquer la réelle liberté d’expression que propose internet ou (par exemple), notre système politique et intellectuel qui n’a de démocratie que le nom ?
Je pose cette question car il me semble que le parti pris de cet article est plus aristocratique, voire oligarchique que démocratique.
Je fais un dons de 5e à l’auteur , dans l’éspoir que celui ci s’achete un ami et arrête de nous livrer toute la haine que son petit corps peux contenir dans quelques lignes de haine , son “humour” très “caca pipi” nous rappel la jeunesse de l’auteur qui doit sans doute encore sucer son pouce , triste personne..
“Les gens iront se renseigner par eux-même sur Internet”
Parce que c’est une source fiable, vu que tout le monde peut y poster des conneries alarmistes?
Comme celles qui commencent par “On vous ment depuis des années” et qui continuent par “le lait est un poison qui enrichit les industriels” “les hommes ont créé le patriarcat pour violer en toute impunité les femmes, qui sont toutes des victimes” etc etc?
Le niveau de haine et de bêtise des commentaires est aberrant.
Superbe tour de force, Mr. Sagalovitsch. Bravo.
Et illustre parfaitement votre propos.
Voua avez raison Sago!
Je vais d’ailleurs, céans, déposer mon étron dans un lieu plus approprié! 🙂
Après lecture de nombreux commentaires aussi bien sur cet article que sur d’autres, ayant constaté à m’en faire mal aux yeux voire à la raison leur ineptie orthographique et intellectuelle je me vois dans la triste obligation d’être d’accord avec vous.
Et donc afin de ne pas mêler ma voix à ce fatras qui m’horrifie autant qu’il me fascine je m’abstiendrai donc de tout commentaire ! ( disait-il en conclusion de son commentaire)
Je me disais il y a quelques jours que depuis quelque temps on “hate alone ici”. Les commentateurs spirituels et complices ont quitté le navire, et il ne reste plus que ceux avec qui on n’a rien en commun, qui viennent cracher leur ressentiment (le mot est juste).
Pas la peine de me répondre que j’en fait partie, c’est évidemment vrai, la question n’est pas là.
Ah les gens sont susceptibles de nos jours… ! Ils se sentent tous inférieurs, c’est chiant.
Bisous Saga, j’espère que vous suivrez le conseil d’hervé montégu, il a tout à fait raison ! Restez loin de tout ça, vous êtes supérieur en tout.
Monsieur, j’ai lu tous vos livres, c’est vous dire comme j’aime et attends votre prose. Si on peut cerner un écrivain à l’aune sa production, m’est avis que vous êtes une bonne personne.
Pour ce qui est du blogueur, c’est clair que vous vous amusiez, car nous énervant, dans un rôle de composition.
“Amusiez”, car depuis 3-4 articles, m’est avis que ce n’est plus le cas. Je commence à avoir peur pour vous.
Alors, arrêtez le blogue, sans blague. Exit le blogueur et vive l’écrivain.
Bien que parfaitement consciente du fait que vous vous en contrefoutez, je vous aime, Laurent Sagalovitsch. Et j’apprécie vos radotages à longueur d’articles. Du coup, hélas, je me rends compte que je ne suis pas une bonne cliente en matière de commentaires, dès lors que je plussoie, dans la majorité des cas, à ce que vous écrivez… Je m’en retourne sur ce à mon silence, et continuerai tout simplement à vous lire dans une fraternité (ô combien rafraichissante) de crétinerie, d’idiotie, de stupidité et de connerie.
Juste M.E.R.C.I
Ce qui est terriblement drôle, c est de retrouver les même que vous critiquez dans l article, gratter et revenir en remettre une couche dans les commentaires… Vous les entendez hurler à la liberté d expression! Mais allez vous exprimer dans vos chiottes, vous nous salissez les yeux et les oreilles.
Merci à tous pour vos nombreux commentaires.
Merci pour vos mercis.
Merci pour vos coups de canifs.
Merci aux milliers de femmes qui m’idolâtrent.
J’assume les fautes d’orthographe. La presse gratuite ne peut pas se payer le luxe d’engager des secrétaires de rédaction. Chaque auteur, journaliste, chroniqueur se débrouille comme il peut. Un peu de mansuétude que diable. Je peux pas passer mes journées à traquer mes fautes. Vous seriez étonné de lire les premières versions des romans ou articles qu’ils vous arrivent de parcourir. C’est un vrai métier que celui de correcteur.
Concernant le reste, pêle-mêle, je ne me prends ni pour Zola, ni pour Camus. Je suis de tout évidence mille fois plus brillant, mille fois plus talentueux, mille fois plus inspiré que ces misérables tâcherons ce qui n’est guère difficile.
Je n’ai rien contre les classes populaires. Seule la bêtise qui est l’apanage de tous m’effraie et par dessus-tout la bêtise quand elle se prend pour le contraire de ce qu’elle est.
Je ne suis pas journaliste, je ne prétends pas l’être même si j’ai déjà essaimé de mon génie intemporel diverses publications de renom. Je suis avant tout un pauvre couillon de romancier qui pour gagner quelques centimes a trouvé un moyen de pousser quelques cris d’indignation qu’il se permet de partager avec d’autres. Si cela ne vous plaît pas, c’est votre affaire. C’est tout.
Bonne journée.
Vive la France, Vive la république. Et que le meilleur gagne.
ne faisons pas les vierges effarouchées, si facebook n’a pas de service modérateur digne de ce nom , c’est une volonté éditoriale. Les gens le savent, et c’est la raison pour laquelle ils vont sur facebook. si vous voulez lire un peu moins de conneries (je dis bien un peu moins) allez sur google+
L’auteur fait avec un certain style ce qu’il dénonce … insultes gratuites.
excellent comique involontaire.
vexé jusqu’au trou de balle !
naturellement, c’est encore la faute du lecteur … du commenteur … du pas-d’accord-avec-môa … du chevelu… du-bien-dans-sa-peau …
Mais que font tous ces abrutis qui ne sont JAMAIS d’accord avec Saga sur cette page ? Est-ce que je passe mon temps à commenter des publications sur nazi.com ou abrutisensemble.fr ?
Faut vraiment s’ennuyer pour passer son temps à lire des blogs qui vous énerve !!!!!
“qui pour gagner quelques centimes a trouvé un moyen de” : si c’est juste pour gagner des sous, alors c’est moi qui dit bye-bye.
2 interventions de l’auteur :
1ère en mode rétropédalage “ouais mais bon quand même les gars vous vous pouvez pas comprendre, je parlais des commentaires non publiés” – habile et fourbe, ça aurait pu passer.
2ème plus dans le ton du blog “tain les gars si vous êtes pas capables de comprendre que c’était du 2ème degré moi je peux plus rien pour vous” – maladroit cette fois, ça ressemble plus à du M’bala M’bala.
Personnellement, et pour faire un parallèle, le 2nd degré des le Pen sur le racisme ou le 3ème Reich ne déclenche chez moi nulle hilarité, encore moins d’affinité. Ici c’est pareil. Pas d’etron, juste une petite nausée.
Sauf que vous n’êtes pas Emile Zola, Monsieur Laurent Sagalovitsch ….et vous en êtes bien loin !!!!
Qui sème le vent récolte la tempête. Internet et ses réseaux sociaux donnent à l’inculte le droit à la liberté d’expression. Depuis quand faudrait-il savoir écrire pour répondre à un post quel qu’il soit. Ces réactions que vous dénoncez sont le reflet de ce qu’est notre société et de ce que NOUS sommes donc. Triste réalité mais réalité quand même.
le bureau des réclamations n’accepte pas les réclamations concernant le bureau des réclamations.
http://www.huffingtonpost.fr/antoine-compagnon/facebook-twitter-baudelaire-et-les-petits-journaux_b_1245100.html
sans commentaire
Bonjour Monsieur Sagalovitsch,
Après avoir lu votre article je me permets quelques observations. Rassurez-vous, elles n’émanent pas d’un pet fétide mais d’une volonté de vous apporter la contradiction. Pour que vous sachiez quel est votre contradicteur je vous dirais en toute simplicité : un citoyen lambda de votre âge, non diplômé en dehors d’un diplôme de spécialisation professionnelle, ayant quitté l’école trop tôt mais ayant néanmoins un cerveau qui fonctionne correctement sous les cheveux. Je ne fais pas partie du monde des intellectuels ou philosophes au calme platonicien – permis par la matérialisation de leur pensée par l’écriture toujours retravaillée – mais du monde de l’échange principalement oral qui est le préalable à l’écriture et qui permet d’agir rapidement et efficacement quand les orateurs font preuve d’intelligence. Si la spontanéité de l’échange oral a cet avantage elle a, je vous l’accorde, l’inconvénient du manque de distanciation et d’approfondissement de la pensée que permet l’écriture. C’est pourquoi je tente de vous écrire. Je dis bien “tenter”.
J’ai du mal à comprendre qu’on puisse convoquer Zola ou Camus pour vilipender de petites gens, les gens de peu, les gens de petites choses, les gens que la vie a fait naître dans un milieu non propice au développement intellectuel dans le sens du développement de leur savoir et de leur érudition, les gens comme mes grands parents qui avaient pour principal souci – occupant toute leur journée – de vivre et faire vivre leur famille, s’insurgeant des injustices qui les frappait sans pouvoir rien faire, allant à la facilité de s’en prendre à ce qui est à portée de main ou de voix parce qu’ils n’avaient que ça pour exprimer leur colère ; parce que la vie les a éloignés de l’école, des livres, du savoir, de l’instruction dès l’âge de huit ou dix ans sachant à peine écrire et les a contraints à se défendre intellectuellement sans les outils pour le faire efficacement. Ces petites gens dont des humanistes tels que Zola et Camus étaient soucieux et même les protecteurs. Il y a donc là dans votre texte une contradiction difficile à admettre.
Les petites gens que défendaient Zola et Camus ont leurs contemporains, ceux là que vous vilipendez en convoquant également Robert Badinter qui avec son épouse les défendent eux aussi. Ainsi donc ils osent lire. Internet étant gratuit, l’univers de l’écrit s’élargi considérablement, il leur est enfin accessible. Ils commencent à sortir de l’oralité pour entrer dans les profondeurs de la pensée écrite. J’ose la provocation : ils passent de Socrate à Platon. Avec 2500 ans de retard ils font enfin cette révolution. Vous le constatez vous même quand vous parlez de leur « périmètre bordé par la Roue de la Fortune, le tirage du loto, la centième rediffusion des Sous-doués passent le bac, la retransmission épisodique d’un match de l’Equipe de France et la grande finale d’Intervilles. » ignorant « qu’un autre monde pouvait exister. » Vous devriez vous réjouir de leur découverte et les inciter à s’emparer de ce qu’il leur était inaccessible auparavant comme on a permis aux enfants de mes grands parents, mes propres parents, de sortir de leur condition pour le grand bonheur de Camus, bonheur plus grand encore si il avait pu voir moi et mes semblables bénéficier de la continuité de cette évolution faisant que je n’ai jamais eu à connaître la vie de peu qu’ont connu mes parents enfants.
Vous comprenez à présent que j’ai du mal à voir ainsi vilipendés des petites gens qui autrefois étaient mes grands-parents, de voir à quel point vous les salissez en les réduisant à des producteurs d’excréments, d’étrons mal odorant. Ne devriez-vous pas plutôt les aider, mettre à leur service votre culture, votre savoir, votre érudition pour leur permettre de partager avec vous l’immense plaisir de traduire sa pensée par l’écrit, de l’affiner. Vous ne parviendrez certes pas à des résultats miraculeux en les propulsant prix Nobel mais les enfants de ces gens là auront alors un pied beaucoup plus sûr dans ce monde, ils n’auront pas d’excuse et je suis même persuadé qu’ils continueront leur progression car cette progression est universelle. Que ce soit mes grand parents ou ceux que vous vilipendés ils sont attirés irrésistiblement vers une liberté plus grande que leur apporte cette évolution surtout quand ils la découvrent une fois adulte.
Je vous ai parlé ici des petites gens que vous avez inclus dans votre article et desquels je me sens toujours très proche puisque j’en suis issu. Par ailleurs ceux que vous vilipendez ne sont pas tous mus par le racisme ordinaire ou la xénophobie ordinaire. Adhèrent-ils vraiment à la théorie des races (racisme) ? Ont-ils réellement peur des étrangers (xénophobie) ? Vous n’en savez rien. Vous faites davantage état d’ignorance. L’ignorance est humaine puisque nous naissons tous ignorant.
Je me demande donc si votre article n’y gagnerait pas en promenant votre raisonnement vers une pensée plus humaniste plus respectueuse de Zola, Camus et Badinter que vous avez convoqués. Constater ce que vous ressentez tel que vous le ressentez mais sans juger les personnes : la faiblesse dans l’écrit, les contradictions, les propos démesurés, incohérents, que sais-je encore. Puis à partir de ce constat ne pourriez-vous pas nous interroger sur le moyen d’aider ces gens à s’approprier intelligemment l’outil qu’il leur permet enfin de s’exprimer publiquement par l’écrit ? Ne serait-ce pas plus constructif, ce défi n’est-il pas plus passionnant ? Défi que pour ma part je crois indispensable de relever surtout avec vous les intellectuels, les philosophes, les savants, les érudits… et vite avant que d’autres mus uniquement par la cupidité ne s’emparent d’eux pour en faire des bêtes à produire de juteuses rentes financière grâce à leur données virtuelles sur tout et rien en les maintenant dans l’ignorance. Je crois que désormais c’est en partie de votre responsabilité puisque vous savez maintenant que cette faille existe dans ce nouveau monde qui s’ouvre à eux.
Merci Monsieur pour votre attention.
Merci à vous. Je crois que vous vous méprenez. Ce que vous nommez article n’est juste qu’un cri motivé par une poussée d’indignation. Vous vous trouvez sur un blog. Je ne prétends pas à l’objectivité. Je suis bien évidemment dans l’outrance. Je ne suis pas un philosophe encore moins un intellectuel. Je préfère de loin l’intelligence du cœur à celui de l’esprit. Je stigmatisais juste la violence de certains commentateurs qui sous couverts d’anonymat se permettent de jeter leur haine à la face du monde. Ni plus ni moins!