La gauche, tendance Gaston Lagaffe, version Génie sans bouillir

 

J’ignore à quoi carburent les membres de l’exécutif mais j’aimerais vraiment connaître la recette de la potion magique qui leur permet, en toute tranquillité, de flirter, fort d’une constance sidérante, avec le génie.

De ce génie qui se caractérise par l’irruption d’une irrationalité quasi métaphysique dans le cours ordinaire des événements de la vie politique et qui ne manque pas à chaque fois de nous ébahir, de nous terrasser et de nous effrayer tant il nous perturbe par sa fulgurante propension à renverser l’ordre établi.

Le spectacle proposé ces derniers jours par le gouvernement s’inscrit dans cette droite lignée.

Il faut bien l’avouer, parvenir à inverser ainsi la donne en trois coups de cuillères à pots, à passer en un temps record du statut de victime à celui de coupable, à s’enferrer avec une obstination remarquable dans une litanie infinie de mensonges, de contre-vérités et d’approximations fumeuses relève de la prestidigitation la plus prodigieuse qui soit.

De cette aptitude inouïe consistant à parvenir à se noyer corps et âme dans un océan d’approximations alors que les vents sont favorables, la météo clémente, la mer étale, les prévisions météorologiques avenantes, les courants complices, le soleil généreux, l’avenir radieux.

Ce qu’est en train d’accomplir le gouvernement actuel mériterait tout à la fois l’obtention de l’Oscar du meilleur scénario original, la remise du Prix Nobel de l’improvisation la plus cafouilleuse, l’attribution de la Palme d’or de la gauche la plus brouillonne et la plus inepte au monde, et la réception de la Médaille Fields pour ses recherches dans le domaine de l’inversion des éléments en milieu hostile.

Aucun scénariste au monde n’aurait eu l’inventivité, l’audace, la folie ou le culot nécessaire pour imaginer les derniers épisodes survenus dans les plus hautes sphères gouvernementales.

Ou alors il aurait été blacklisté à jamais auprès de tous les studios de la planète comme étant un farfadet farfelu et affabulateur.

Il y a quelque chose de véritablement inhumain dans l’attitude actuelle de nos gouvernants actuels qui donnent le vertige.

De cet inhumain qui défie précisément toutes les lois de la nature humaine et s’affranchit des limites inhérentes à la vie terrestre.

L’impression que ces gens-là seraient tout à fait capables de transformer le vin en eau, l’or en plomb, ressusciter les vivants, faire pleuvoir du Ricard, assécher la Mer Rouge, ou inversement, donner une voix à Benjamin Biolay, un supplément de cerveau à Jean-Pierre Pernault, un brin d’humilité à Ribéry ou le sens de l’humour à Béatrice Bourges.

Ils lévitent à des latitudes si élevées que seuls les simples d’esprits et les sommités les plus éclairées peuvent prétendre à les rejoindre et à les comprendre.

Pour nous, simples mortels, électeurs d’un soir de ce président normal, nous sommes condamnés à le regarder évoluer avec la même perplexité béate que si nos chats se mettaient à parler dans la langue des signes, nos plantes à danser le chachacha avec nos poissons rouges, notre pouvoir d’achat augmenter ou nos impôts baisser.

C’est Ma sorcière bien-aimée à la sauce hollandaise.

Avec dans le rôle de Samantha, Jean-Marc Ayrault, Manuels Valls dans celui de Jean-Pierre et Madame Taubira dans la peau d’Endora.

Et Michel Sapin dans celui du Magicien d’Oz.

Et Arnaud Montebourg comme Papageno.

Manquerait plus que Ségolene Royal ressucite sous les traits de Mary Poppins.

 

Et de là à ce que nous apprenions que c’est le fantôme François Hollande qui pilotait le Boeing porté disparu…

 

 

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9 commentaires pour “La gauche, tendance Gaston Lagaffe, version Génie sans bouillir”

  1. Des ministres kleptomanes qui flirtent avec nos moches institutions républicaines. Des ministres affreusement désorientés sur des sujets qu’ils devraient maitriser et se refusent à démissionner. Mais un doux mensonge étant humain, il faudrait fermer les yeux là-dessus. Des ministres élégamment normaux et un peu trop à l’aise dans leur fonction souvent placée sous un sceau divin. Et pour couronner le tout, un silence présidentiel normal plus que coupable et complice qui légitime de façon tacite la flopée d’actes ignominieuses de nos piètres acteurs de la politico-sphère française.
    Le peuple français supporte avec un stoïcisme inédit et légendaire sa petite détresse coutumière. On ne saurait se barricader sans cesse derrière des fantômes psychotropes résultant d’une trop grande quantité de mensonges distillés par nos savants politiciens français.
    La belle France et puisqu’il faut l’adorer, une sodomie ne serait-elle pas le mieux à faire? En fin de compte,n’est-ce pas une France  pour tous?

  2. Le plus amusant, c’est que vous avez dû penser, en écrivant votre développement, mettre les rieurs de votre côté. Après plusieurs lectures attentives, pas l’once du moindre discernement de l’essentiel du comportement de l’actuel exécutif n’affleure ! Vous imaginez ma déception. M. Sagalovitsch aurait-il oublié la farce – non aperçue, quoique évidente – que Lionel Jospin nous a jouée en 2002 ? Celui-ci ne voulait pas gaspiller cinq ans à l’Élysée, ayant de plus beaux chats à caresser que les matous flagorneurs déjà prêts à lui former une cour de conseillers. Eh bien, sibyllin, il l’a fait savoir : « Mon programme n’est pas socialiste ». En six mots, son souhait était exaucé.

    C’est pour être « normal » que François Hollande voulut bien s’essayer à la très anormale fonction de Président de la République. Ses amis le pressaient : par amitié, il céda. Il ne s’était pas rabâché : « Tu seras Président » chaque matin au rasage, ou dès l’enfance. L’homme est modeste. Mais enfin, se présenter pour faire plaisir à ses proches, n’est-ce pas normal ?

    Quoique normal, sympathique et humain, M. Hollande est très loin d’être sot. On l’affirme capable de tout autre chose que des « petites blagues » qui lui ont valu un surnom erroné, on va le constater. Pour les amis, les copains, les coreligionnaires de l’ÉNA, faire un quinquennat, soit. C’est une expérience. Ce peut être distrayant. Mais pas deux ! Ainsi, les plus fins, les plus acérés critiques de la gent politique qui croient déceler chez François Hollande, en lorgnant les archives journalistiques riches en traits moqueurs, lazzis, piques, grosses blagues (où vous puisez abondamment, sans d’ailleurs les épuiser), se trouvent pris à contrepied. Gros-Jean comme devant ! Journalistes, commentateurs, experts, politistes, politologues mais, hélas, même les humoristes, tous bernés !

    Si François Hollande s’entoura de gros ego dissipés, indociles, bavards, démonstratifs, facteurs de couacs et désordres, c’est qu’il n’eut jamais d’autre visée que de préparer méticuleusement son élimination au premier tour de l’élection présidentielle 2017.

    Énorme et géniale blague ! Et dire qu’on le calomniait… « Normal » certes, mais étonnamment drôle.

  3. Et notre ministre de l’écologie, qui après 5 jours de dépassement des seuils d’alerte pollution, “envisage des solutions”…

    Mais bon dieu à quoi ces guignols sont-ils payés ?

  4. Vous n’avez hélas pas encore tout vu car si le Gouvernement est remanié,on assistera sans doute au retour de Laurent-le sang contaminé-Fabius au sommet de la chaîne.alimentaire;c’est y pas beau la “démocratie”?.

  5. …et ces petits couacs firent oublier les grosses affaires à Sarko…Vous en reprendrez bien un peu !

  6. Qu’on les pende à la grand-vergue. Tous. (Et que ceux qui n’auront pas la place de s’y balancer soient jetés aux crocos.)

  7. Les plumes et le goudron ! En répondre sur la place publique !!! La pirouette qui consiste à se laisser pendre, trop facile !

  8. Ah là là. On a la droite la plus conne du monde et la gauche la plus maladroite.

  9. rien

    un post sur rien

    pour rien

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