Ainsi donc il apparaîtrait que l’autre matin, dès potron minet, des parents d’élèves ont reçu des SMS anonymes les avertissant que désormais, on dispenserait à la maternelle, où se rendent tous les matins leurs pioupious adorés, des cours de masturbation appliquée.
Ce qui expliquerait le mouvement de panique qui s’en est suivi et la décision de garder bien au chaud leurs moutards, loin, bien loin de ces lieux de perdition que sont en train de devenir nos écoles communales gangrenées de l’intérieur par des cohortes d’instituteurs gauchisant à tout-va et prêts à tout pour pervertir la morale chrétienne.
Pourtant, à bien y réfléchir, enseigner l’art de la branlette à l’école épargnerait bien des tracas à la jeunesse française.
Je conviens qu’aborder ce sujet dès la maternelle me semble être quelque peu présomptueux au regard de l’état semi-végétatif dans lequel sommeille, à cet âge tendre de la vie, l’appendice sexuel du mâle en devenir. (Pour les filles je ne suis pas qualifié)
Il serait plus avisé d’attendre le moment où, s’éveillant à la vie, sentant monter en lui des fleuves irrépressibles de sève triomphante qu’il ne parvient à contrôler, l’adolescent regarde se lever d’un air effaré cet obélisque disgracieux qui vient planter en lui l’étendard gluant de sa masculinité mal apprivoisée.
C’est à ce moment-là que l’école devrait jouer son rôle à plein en enseignant à l’adolescent prépubère les techniques rudimentaires de l’art onaniste.
Afin d’éviter les inévitables accidents que cet exercice mal maîtrisé peut engendrer : pollution nocturne, érection incontrôlée, gaspillage de mouchoirs, occupation prolongée des toilettes, réquisition répétée de la salle de bains, emprunt de catalogues divers et variés, couinements étouffés, matelas crasseux.
Sans parler des troubles émotionnels et métaphysiques que l’émergence de cette turgescence inopinée peut provoquer chez le très jeune adulte, provoquant chez lui, passé le premier stade de l’étonnement, un embarras certain conjugué à une maladresse maladive se traduisant par des meurtrissures fort douloureuses apparaissant au niveau des poignets pouvant aller jusqu’à la paralysie.
De ce mouvement saccadé et désordonné du poignet qui, ne sachant comment raisonner et attendrir cette verticalité rosissante, commence par l’agripper avec force avant de la secouer dans tous les sens puis, gagné par la fatigue et le découragement, la laisse prospérer sans parvenir à la ramener à l’aube de sa vie.
Dira-t-on jamais alors le trouble saisissant naissant dans l’âme tourmentée du jeune Werther, cette perplexité ahurie qui le ronge de l’intérieur, son incompréhension ressentie devant la posture arrogante de ce mât hier encore inconnu, planté désormais comme un grand dadais au beau milieu de son corps, que rien, absolument rien ne parvient à ramener à la raison ?
Non, la société aurait tout à gagner à ce que l’école de la république se charge de professer à notre jeunesse en train d’éclore ces quelques cours de physique masturbatoire, se rapprochant en cela de son impératif premier visant à concrétiser l’idéal philosophique, considération préalable à toute éducation réussie, d’un corps sain dans un esprit sain.
Cours où l’on montrerait à l’élève déboussolé, égaré dans le dédale de sa sexualité compliquée, le mouvement qu’il convient d’opérer, ce savant coulissement parfois délicat parfois plus abrupt de la main épousant amoureusement l’objet du désir et amenant, en variant l’intensité et la fréquence de l’attouchement opéré, la hampe alors savamment sollicitée, à expulser, par bonds sautillants et primesautiers, son trop plein de vigueur.
Cet apprentissage serait confié à la crème de nos infirmières qui tous les mercredis, dans le gymnase réquisitionné à cet effet, montrerait, sur une victime consentante, la procédure à respecter afin de permettre au prépuce de s’épanouir dans l’éblouissement d’un couronnement orgasmique.
Suivi d’une séance de travaux pratiques et d’études plus savantes à effectuer à la maison.
Ce serait là la meilleure façon de redonner à nos élèves plongés dans le marasme de leur crise adolescente, la confiance nécessaire pour passer ce cap que nombre d’entre eux, faute de conseils adéquats, ne parviennent jamais à franchir.
Et qui les condamne à devenir dans la suite de leur existence, des inadaptés aigris, des envieux chroniques, de ces esprits tourmentés qu’on retrouve à l’âge adulte, marchant par troupeaux entiers dans les rues de Paris, vociférant à tue-tête des slogans aussi équivoques et vaseux que “on veut du boulot pas du mariage homo”.
( Pour suivre l’actualité de ce blog, c’est par ici : https://www.facebook.com/pages/Un-juif-en-cavale-Laurent-Sagalovitsch/373236056096087?skip_nax_wizard=true )
Voilà pour bien commencer la journée, je mets un lien parce qu’il le dit tellement mieux que je ne saurais le faire http: //www.huffingtonpost.fr/nicolas-bersihand/lettre-ouverte-de-cavanna-le-xxie-siecle-sera-un-siecle-de-persecutions-et-de-buchers_b_4694124.html
je pense que Cavanna à préféré tirer sa révérence en voyant la manif de Dimanche et la bêtise crasse des gens qui ont lancé ce mouvement à l’école
“Pourtant, à bien y réfléchir, enseigner l’art de la branlette à l’école épargnerait bien des tracas à la jeunesse française” : l’on s’étonne de cette phrase – à moins que (l’on cesserait alors, incontinent, de s’étonner) votre fréquentation de l’école ait été, très tôt, sporadique, voire qu’elle n’ait point été du tout. Cette prise de clavier, pour simplement vous dire que des gamins à l’œil vif – les cas d’exhibition manifeste ne sont pas aussi rares qu’on le pense – s’initient tôt par le regard, puis manu militari, à l’onanisme, même (l’on ne dit pas : surtout) dans les établissements privés confessionnels. Il semble donc – l’on vous espère rassuré – que cet enseignement spécifique, dont vous regrettez qu’il ne soit pas dispensé dans les écoles de France et de Navarre, n’y soit pas indispensable pour la raison que dessus. La Faculté de médecine ou quelque École ou Société de psychanalyse compléterai(en)t avantageusement vos connaissances sur la question, en vous éclairant sur les liens – ou leur absence – entre la masturbation du nourrisson et celle de l’enfant et de l’adulte, si vous le lui/leur demandiez.
et que dire alors de la masturbation féminine qui est bien plus complexe !
@ Sagalo : Je voudrais pas faire mon réac de base, mais : y’a des ados dans les écoles maternelles, maintenant ? C’est pas très rassurant. En même temps, m’en fous, j’ai pas de gamins.
“au regard de l’état semi-végétatif dans lequel sommeille, à cet âge tendre de la vie, l’appendice sexuel du mâle en devenir” = mais non ! Après plus de 5 ans de surveillance de cantines maternelles (et donc de siestes), je peux vous garantir que l’activité sexuelle est très active dès la maternelle et que la masturbation aussi, autant chez les filles que chez les garçons. Alors bien sûr, pas de la même manière contrôlée, réfléchie et délibérée que plus tard, ça se joue plus par frottements (bras, main, coussin, doudou, jambes croisées…), et pas forcément de manière aussi prononcée chez tous les enfants. Mais le fait est là. Lors des premières siestes, c’est très surprenant, mais au final tout à fait logique : tout ceci reste instinctif et donc fonctionnel dès que c’est opérationnel (mon fils de 2,5 ans ne me fait pas mentir sur ce constat, même si lui a plutôt tendance à pour le moment se contenter de tirer sur son sexe avec un sourire béat sans trop savoir de quoi il retourne non plus !)
Il est vrai qu’il y as un réel manque d’éducation sexuelle dans les collèges/lycées, qui, si il était mieux dispensé et plus complet, permettrait a beaucoup de jeunes de mieux comprendre ce qui ce passe dans leurs corps durant cette période de changement qu’est l’adolescence.
Mais de la à donner des cours de masturbation. Surtout qu’il n’y pas pas de “bonne” façon de faire sa, c’est au goût de chacun.
@baby, la masturbation féminine c’est très simple, suffit de trifouiller le machin comme pour les mecs. Vous n’avez jamais masturbé une femme?
@Pedia : si, et c’est bien pour ça que je dis que c’est plus compliqué que pour les hommes !
Je n’ai jamais rencontré une femme qui n’a pas réussi à obtenir ce qu’elle voulait quand elle s’y attelait pour moi. C’est plus ou moins long, plus ou moins bon, mais ça finir toujours par “fonctionner”.
Par contre je dois concéder que je n’ai pas toujours rencontré le succès, et que, malgré l’expérience, j’essuie encore aujourd’hui des échecs, quand c’est moi qui entreprend de faire plaisir à madame de cette façon !
Pour faire court et banal, je dirais que la psychologie est plus importante chez les femmes. Par exple un gros soucis, un mauvais timing par rapport au cycle menstruel, peut être de nature à dégrader le taux de réussite.
Vous ne pensez pas ?
@M.Sagalovitch : et l’option “cravate du notaire”, au programme en quelle année ?
@ achtung : il est important que vous sachiez que les femmes sont des créatures totalement illogiques (d’où leurs difficultés avec les matières scientifiques qui demandent par définition de solides capacités d’analyse).
@Vince, vous n’avez pas votre pareil pour vous attirer quelques commentaires… Là vous faites fort, vous vous adressez à un peu plus de la moitié de l’humanité !
@Pedia : sinon sur votre méthode (trifouiller le machin), je dirais aussi, à l’image de l’ami Fritz dans les tontons : c’est un peu sommaire, mais ça peut-être efficace !
@ achtung : 🙂
@baby, paradoxalement la communication est essentielle, j’ai bien connue une femme qui ne “jouissait” pas, mais ça ne l’empêchait pas de prendre du plaisir, comme dirait Paulo Coelho “le chemin est aussi important que le but à atteindre” 🙂
@pedia : oui, c’est un discours que j’entends aussi, que c’était “bien quand même”, en résumé. Mais pour nous qui avons du mal à concevoir la réciproque (il faut reconnaitre que dans la grande emajorité des cas le coït est un aboutissement), on se demande parfois si ces paroles réconfortante ne sont pas faites pour être … réconfortantes ! Même si on veut bien le croire…
Mais pour revenir au propos initial, c’est donc bien plus technique !
Je pense que des cours d’éducation sexuelle à l’école serait possibles si le “problème” était abordés par l’objectivité scientifique d’un sexologue, qui pourrait pallier à une ignorance inculte de masses populaires indignées par la moindre dénomination médicale signifiant les organes génitaux et leur usage, nombre d’adolescents et enfants en bas-âge tourmentés de mères juives, maters dolorosae, ou mères sergents chef violentes, qui torgnolent à souhait leurs “moutards” pour
la fonctionnalité sexuelle chez eux, que l’on traite en débilité de demeurés sinon en adultes devant être punis pour cet interdit religieux prohibant l’endogénéité” du plaisir, la castration sexuelle en vigueur, ou l’inceste devenu seul mode de liaison avec la famille, rééduquant à la dure autant que dans maisons de correction, le moindre poulbot à la découverte de son corps , contraint à réserver sa fonction sexuelle à sa défloration et son libre usage par les familles et leurs proches, dans l’interdiction pour tous de “se toucher”, zizi pampam et pampam cu-cul, cet interdit frappant à tout âge, livrant des enfants dès leur bas-âge à des rites proxénètes de la prostitution infantile pratiquée innocemment ou sadiquement dans chaque foyer, sur enfants et mime séniors
baby, “c’était bien quand même” j’adore!!! mais elle avait des soubresauts de plaisirs, comme des spasmes. Techniquement ce n’est pas compliqué. Après ce qu’il se passe dans le tête des un(e)s et des autres c’est un autre problème.
Joliment écrit ; mais je vous signale que “obélisque” est masculin. Surtout celui-là ! 😉
zut ! je corrige ! merci
j’aime bien l’image de “touiller le machin”, j’ai tenter l’expression avec ma douce et j’ai pris une beigne, Vince à raison les femmes sont totalement illogiques…..
Je n’avais pas vu “l’objectivité scientifique d’un sexologue”, c’est très très bon ça.
on s’en branle, non?
vaudrait mieux tripoter la maitresse.
bordeaux résiste.
mais c’est chaud.
et v’lan!
Silence, vous allez plus vite que mon streaming !!!
ICI C’EST PARIS !
@Line Llao, pensez à sauter des lignes svp.
oups!
the red, une cahuette de travers ? tout va bien ?
lol!
non, c’est rapport au décalage de streaming du zlatanovitsch
ah chut alors, il se passe des choses…
Matuidi reste a paris
et bon début de Cabaye
Awww. Les hommes qui parlent de masturbation féminine… un régal à lire…
Saviez-vous qu’elle rend sourd en France mais aveugle au Royaume Uni?
Vous avez corrigé “cet” mais pas “disgracieuse”. Keep pushing… 😉
ah l’adolescence, j’aime la photo des 2 puceaux, Laurent vous auriez la même avec leur tête pendant une fellation avec des bagues dentaires en métal?
Mais enfin Hannah, je vous en prie !!!! Gardez vos fantasmes pour vous !
Murielle au vu du silence assourdissant de ces dames c’est le seul moyen qu’on trouvé les hommes pour se rencarder 😉
Murielle, rien ne vous empêche de vous joindre à nous.
c’est écrit de main de maître…… et pas d’école!
Vous écrivez si bien !
Nan je déconne.
Je me souviens que cette fille m’a fait découvrir les joies du périnée. Pendant la fellation elle faisait subrepticement glisser sa langue tout du long. C’est comme si on vous mettait un coup de taseur du désir ou si la circulation du sang s’inversait. Délicieux. http://stylesvente.over-blog.com/pages/Les_zones_erogene_de_lhomme-4756978.html
“La masturbation ne rend sourd que si on se gratte l’oreille après” c’est Woody qui l’a dit.
Sinon y en a des que je laisserais pas touiller mon machin ici. Messieurs, arrêtez de vous interroger entre vous, et laissez tomber clito.com. Les femmes, les dames, on est là pour ça, vous montrer. En fait c’est super facile, ça peut marcher à tout les coups, mais faut connaître l’astuce.
Troisièmement, dans le classement des billets les plus inintéressants postés ici, je crois qu’on est pas loin du pompon, en tête devant Rien à cirer des séries, mon chat est nyctalope (qui au moins était un bon titre) ou Qu’est la chanson française devenue ?
Toutes ses femmes semblent avoir une connaissance encyclopédique http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Anorgasmie je suis vraiment très impressionné.
en la matière, seule la pratique vaut conseil à mon avis.
J’aurais tellement aimé que ma maîtresse me tripote.
Ha ha. Je reste persuadée comme Allen, que la masturbation c’est faire l’amour avec la personne que l’on aime le plus.
Quant aux zones érogènes chez l’homme, outre demander directement à son/ses partenaire(s), j’ai beaucoup appris sur les sexo-blogs gays. Après tout la meilleure source pour en savoir plus sur le machin, les trucs et le reste, c’est un homme.
Vous imaginez pour DSK si Dieu est une femme ?
Mais c’est une femme ! pourquoi on fait semblant de vous laisser le pouvoir ici bas ? parce qu’on est à l’origine de tout ! ils vous ont pas appris ça dans votre labo Vince ?
voilà pourquoi c’est le bordel!!!
eh bé, toutes ces zones érogènes chez l’homme… Je vais dire à madame d’inviter une où 2 copines pour se partager un peu le travail, faudrait pas gacher !