Et moi Jean-François, je suis français ou je ne suis pas français ?

 

Je m’y perds.

Depuis que Jean-François Copé a remis possiblement en cause le droit du sol, je tremble à nouveau.

J’ai peur qu’un jour ou l’autre, patatras, un milicien de nouvelle génération vienne frapper à ma porte pour m’avertir que jusqu’à nouvel ordre, eu au regard de mon pedigree des plus douteux, ma nationalité française est suspendue ou simplement révoquée.

Qu’on me convoque à la préfecture pour me demander de prouver mon appartenance à ce pays auquel je dois tout, sans lequel je serais encore à barboter dans un océan d’ignorance, macérant mon amertume d’être né hors de cette contrée où le soleil jamais ne se couche.

C’est que je l’avoue bien bas je suis un français par défaut.

Un français boiteux, rapiécé, rapporté.

 

Bien que né sur le territoire national, élevé et éduqué à l’école de la république, je possède de très lourds antécédents familiaux qui jettent sur ma personne une lumière des plus douteuses et ne contribuent guère à faire de moi un français accompli.

Mon imbécile de père, non seulement a eu l’outrecuidance de naître du côté d’Anvers, en ce plat pays à l’intelligence si molle, mais comme si cela ne suffisait pas, il s’en est allé épouser en première noce une indigène née de l’autre versant de la méditerranée, sur les rivages de cette Tunisie barbare.

Si bien que dans mon sang mauvais ne coule qu’un saumâtre liquide, une bouillie imparfaite de globules rouges qui jamais, tout au long de leurs tortueuses généalogies, n’ont eu à respirer le bon air des volcans d’Auvergne ou à s’étourdir de l’ivresse des récifs bretons.

Je l’admets volontiers : de la glorieuse histoire de la Gaule, je ne connais que ce que les manuels scolaires ont bien voulu m’apprendre, mes grands-parents se contentant de me bercer d’histoires incongrues où dans des ghettos insalubres, des buveurs de boukha décortiquaient des glibettes avec des violonistes kabbalistes.

 

De fait, je l’avoue, je n’ai pas cette connivence instinctive avec les fondements même de l’identité nationale, cette inclinaison à frissonner d’émotion à la seule évocation de la bataille d’Austerlitz pas plus que lorsque je croise un drapeau tricolore, je ne sens monter en moi cette glorieuse fierté d’appartenir au pays des droits de l’homme.

Je tiens à confesser que de surcroît je n’ai produit aucun véritable effort pour m’intégrer de plain-pied dans la communauté nationale.

J’ai gardé de mes ancêtres tout sauf gaulois des coutumes barbares.

A un bœuf bourguignon de bon aloi, je préférais toujours un coupable couscous boulettes.

J’échangerais tous les fromages normands contre une tripotée de bricks au thon baignant dans une mer d’huile d’olive.

Je mets de la harissa dans mon café et du citron dans mon pain au chocolat.

Oserais-je l’avouer ? Je ne suis jamais entré dans une église remercier le seigneur tout puissant d’être né en ce pays où il se sent comme chez lui.

Au fond, Jean François Copé a raison : je n’ai rien de français.

J’ai toujours préféré Simenon à Céline, Brel à Bécaud, Rousseau à Voltaire,  Apollinaire  à Mallarmé,  Sylvie Vartan à France Gall, Picasso à Manet…

 

J’ai été si peu français que jusqu’à ma dix-huitième année j’ai été belge.

Et n’était-ce la générosité de l’accueil de mon pays de naissance, j’aurais très bien pu le rester.

Je pourrais, si je comprends bien, le redevenir.

Par pitié Monsieur Copé ne me déportez pas à Anvers ou à Sousse.

Je n’entends rien au flamand et à part, maquoud, aouda, ya brol, francaoui, rasra, je parle très mal la langue (judeo) arabe.

Je suis prêt à tout pour rester français : dès demain, je peux apprendre la carmagnole, assister tous les matins au lever des couleurs dans la cour de l’Ecole Militaire, m’enfoncer dans le cul une bouteille de bordeaux que je porterais comme l’étendard sanglant de mon identité française, acheter la discographie complète de Mireille Mathieu, porter la francisque et me recueillir chaque année sur la tombe du Maréchal.

Oui Jean-Francois, je suis prêt à tout.

 

En même temps, si ça se trouve dans deux ans, sans même être né dans ce pays, après à peine six années passées sur son sol, je serai canadien…

 

( Pour suivre l’actualité de ce blog, c’est par ici : https://www.facebook.com/pages/Un-juif-en-cavale-Laurent-Sagalovitsch/373236056096087?skip_nax_wizard=true)

35 commentaires pour “Et moi Jean-François, je suis français ou je ne suis pas français ?”

  1. Celine, Becaud, Voltaire, Mallarme, France Gall, Manet, Mireille Mathieu, le Marechal… pourquoi donc etre “pret a tout pour rester francais”?

  2. Couillu !

  3. Je veux dire, c’est couillu ! Aujourd’hui ce serait l’anniversaire de Picasso, il aurait apprécié.

  4. Monsieur Sagalovitsch, avez-vous pris pleinement conscience qu’une fois naturalisé canadien, vous n’aurez d’autre choix que de porter des chemises à carreaux et de couper du bois pour le restant de votre vie ? Oh ! je sais ce que vous allez me dire : qu’il y a chemise à carreaux et chemise à carreaux… Qu’il y a des chemises à carreaux épaisses avec des gros carreaux rouges et noirs, et d’autres plus discrètes avec des petits carreaux. Il n’empêche : pour moi, une chemise à carreaux reste une chemise à carreaux…

  5. Joyeux anniversaire!

  6. Personne ne propose de vous retirer votre nationalité française. Inversement, personne ne vous force à être Français, on vit très bien aussi sans être français. Vous êtes donc Belge, c’est très bien. Vous pourriez être facilement Israélien, pays où je suis allé et où le niveau de vie est aussi élevé qu’ici avec le soleil et les jolies filles en plus et le chômage en moins.
    Bref, la France fait ce qu’elle veut et se définit comme elle veut et accepte qui elle veut.
    Au fait, je ne suis pas Français.

  7. vi c’est vrai ça, bon ANNIVE!!!!!!!!!!!
    ce soir je mets une chemise à carreaux pour fêter ça 😉

  8. merci, merci…
    Je pourrais savoir pourquoi les gens fêtent leur anniversaire ? En quoi c’est réjouissant de se rapprocher de la tombe ?!!!! Hein ???

  9. moi perso c’est juste que je suis content d’etre né alors je le fête, voilou!
    votre chat ne vous a rien offert, c’est ça?
    l’ingrat…

  10. le 25 octobre 1967…..ça nous fait une période de conception comprise entre le 25 janvier et le 25 février 66…..
    qu’est-ce qui peut bien se passer entre ces deux dates hivernales et moroses….
    un dimanche pluvieux ou un shabbath trop arrosé peut-être…
    parce qu’à part la saint Gildas (le noël belge?), je ne vois pas trop ce qu’ils ont pu vouloir fêter le papa belge et la maman tunisienne…,?
    ou alors ça s’est passé à “mardi gras”!….et ils se sont déguisés en naturistes….

  11. Ben oui!
    Si c’est le Noel belge, ils ont mis le petit Jésus dans la crèche!
    tout est logique

  12. L’anniversaire c’est le moment pour vos proches de vous montrer leur amour pour votre être insignifiant. Vous voyez tout en noir. Vous me direz qu’il n’est pas nécessaire de fixer une date pour faire ce genre de chose, mais tout le monde est réuni à ce moment là alors c’est l’occasion qui fait le larron. Bon si vous n’avez pas d’amis, pas de famille, ce peut être un jour triste.
    Ça ne lui va pas du tout cette pose à Copé, c’est un pragmatique pas un penseur. Cette histoire de droit du sol ne va mener nul part si ce n’est à biaiser une énième fois le débat, c’est lassant.

  13. http://www.youtube.com/watch?v=9Xa-GSm1P0I
    AHOOUUUUUUUUUUUHHH !!!
    J’adore ce truc.

  14. Copé est exactement dans votre cas :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-François_Copé

  15. “De tout les peuples de la Gaule, ce sont les Belges les plus braves” par contre, César ne dit rien sur les roumains, http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Cop%C3%A9

  16. Belle conclusion 🙂

  17. rien a rajouter.

  18. Vous faites l’effort de vous déterminer français.
    On vous remercie de cet honneur, concrétisé au moins par un certain plaisir rabelaisien à vous lire …
    Mais la France ne vous le demande même pas.
    On peut très bien vivre ici et apprécier la France sans se décider de sauter le pas de la nationalité.
    Heureux comme Dieu en France, heureux comme un juif en France, heureux comme un arabe en France, heureux comme un vietnamien en France …
    Le cas Copé (comme le cas Sarkozy) est pour moi une aberration in-humaine. Comment dans leur esprit, faire coïncider ce qu’on est et ce qu’on exprime ?
    Il y a dans l’être humain des espaces sans fond qui donnent le vertige .
    Vous les frôlez de la parole et du doigt, pour notre bonheur.

  19. Cher monsieur,
    Si un candidat à la présidentielle inscrivait sur son programme de vous déporter, vous et vos semblables, en Israel, sachez que ce serait avec joie et enthousiasme que nous vous paierons votre aliyah sur nos impôts.
    Je sais que ce n’est pas une idée qui anime la plupart des français de souche, trop préoccupé par les immigrés plus visibles que vous, mais nous prions pour que ce réveil ne tarde pas trop.
    En espérant vous croiser pour la première et dernière fois au terminal d’Orly, je vous souhaite une excellente fête de la Toussaint, que vous ne fêtez pas.
    Bonne soirée, journée, bisous <3

  20. a propos d’un français descendant de descendant etc…
    j’ai essayé de lire votre libelle du 1er au 500ème degré et je trouve que cela pue le racisme et l’antisémitisme.Vous le français de souche( ce qui reste d’un arbre que l’on a coupé)- double jeu de mot- vous n’aimez pas les “minorités visibles” ni les minorités invisibles et vous vous éclater à l’écrire.Depuis que Buisson et Sarkozy ont ouvert la boîte à Pandore , vous n’avez plus de retenue.Diantre appeler un chat un chat et un bougnoule un bougnoule et un youtre un youtre. Allez jusqu’au bout de vos pensées et de vos écrits ; Soyez enfin un homme.
    Je ne vous salue pas, je ne vous embrasse pas et je vous réitère mon mépris cle plus profond.
    Je suis Français depuis 1 génération fils , petit fils, neveu de déportés ; neveu de deux oncles morts pour la France dont un était chef de l’armée secrète dénoncé par des vrais français.- pour ne pas qu’il sécappe les allemands lui ont coupé les 2 t

  21. je continue : les 2 talons d’acille et le deuxième en partance pour Londres a été raflé en zone libre par d’authentiques gendarmes français.il est parti en fumée a Birkenau. Je ne sais pas si vous avez des actes similaires dans votre famille mais les juifs français ont beaucoup donné pour la France. Je vous rappelle que 20000 (vingt mille) juifs étrangers se sont engagés dans la légion étrangère et ont combattus face aux toupes allemandes-voir les décorations et citations des régiments ficelle

  22. Dis moi, Jean François, comment fait on pour être Belge? Parce que nombreux ont ceux qui ont tenté, même JAUNI, n’a pas réussi, alors que tous les artistes belges qui demandent la nationalité française l’acquièrent…

  23. Tiens, un “français descendant” juste au dessus de mon comm’… Pourvu qu’il ne me tombe pas sur la trombine… :/

    Mon cher Laurent, moi je descends en lignes sinueuses de gens venant du pays Viking (au moment des conquêtes de la Normandie), d’Angleterre, de Teutonie, de l’Italie du XIVe siècle (Naples, ô Naples !), de la Russie du XIXe s. (boljémoï !), de Belgique (voui, moi itou), de Suisse.
    C’t’un bazard to-tal, mille sabords. J’vais rendre Copé chèvre rin qu’avec mon cas.

  24. (PS : La question que je me pose, c’est que si on prend une nouvelle nationalité, est-ce qu’on peut considérer qu’on “remonte”, afin que ses descendants puissent de nouveau “descendre” ?)

  25. En tant que Française descendant de Français descendant de Français descendant de Français etc jusqu’au XVIIème siècle au moins, je prends la liberté de corriger les fautes de français du Français descendant de français descendants de français descendants de français ect jusqu’au XVIIème siècle au moins pour vous dire bravo ! Je défilerai avec vous devant la préfecture de Police lorsqu’ils voudront vous expulser. On demandera la nationalité canadienne tous les deux, on ira défendre là-bas les ruines de la tolérance bleue-blanc-rouge et on leur fera la nique à tous ces fquentiennentunecouche.

  26. Vous iriez jusqu’à acheter la discographie complète de Mireille Mathieu ?? Malheureux ne faites pas ça ! Ça l’encourage ! Pensez à nous !

    Pour le reste, je suis navré de vos problèmes d’identité. Pour ma part je préfère ne pas savoir d’où je viens. Au risque qu’un matin deux gendarmes viennent chez moi et m’emmènent dans le premier train pour l’enfer.

    Vous vous plaignez d’Angers, sachez que j’ai été importé du Nord jusqu’ici en Aveyron. Comment vous décrire l’endroit… Et bien, on ne peut pas dire que les gens soient forts instruits ici. La patrimoine culturel local se résume à la moto, la voiture, les blagues douteuses au sujet des femmes, la progéniture, et l’agriculture. Ah, j’oubliais le rugby.

    Alors, qui qu’il est français ? Il faudrait déjà définir le pur français. Et y’a pas grand point commun entre tout ce beau monde.

    Moi j’ai une théorie, c’est qu’on est français parce qu’il fallait bien naitre quelque part et être quelque chose. Est-ce que c’est avoir des papiers français ? À fortiori oui. Mais n’allez pas me faire croire que tout ces gens mangent le sandwich parisien le midi, travaillent dans la presse ou un office notarial, philosophent à la pause café sur l’être et le paraitre avec ses semblables, vont à l’église tous les dimanches prier le bon Dieu que le ciel nous tombe pas sur la tête, écoutent Sardou (ou Édith Piaf pour les rebelles), lisent les Essais de Montaigne le soir au coin du feu, et tout ce genre de foutaises sur le prototype du français idéal conçu par nos politiques, dont Copé.

    Bon après, on n’est pas en Union Soviétique donc si être français vous insupporte, ce que je comprendrais tout à fait, vous pouvez aussi partir de votre propre initiative voir si l’herbe est plus verte ailleurs et, surtout, si les gens sont moins idiots. C’est peut-être le cas. Et pour ça c’est pas mal la France, parce que vous pouvez obtenir la double nationalité. En gros, vous pouvez essayer ailleurs, et si ça vous convient pas, revenir ici sans problème, puis réessayer ailleurs etc.

    Courage Laurent, c’est Laurent qui te le dit. Oui car au cas où tu ne le saches pas, y’a 300.000 Laurent dans ce pays, ce qui fait quand même vachement beaucoup. Faudrait qu’on se fasse une assemblée de Laurent de France un de ces jours. On discuterait de trucs du genre “Alors, qu’est-ce que ça fait d’être un Laurent ? Depuis quand t’es un Laurent ? Ça fait longtemps que t’es un Laurent ? Mais tes parents, c’étaient des Laurent aussi ? T’as des papiers qui prouvent que t’es un vrai Laurent ?” Parce qu’en remplaçant ce prénom par “français”, on obtient le discours copéien. C’est vous dire l’absurdité du truc.

  27. Est-ce qu’on peut venir au rassemblement de Laurent même si on s’appelle pas Laurent ? Si oui je m’inscris.

  28. Honnêtement, j’ai vu Finkielkraut à on n’est pas couché (c’était le cas vu l’heure) et je dois dire que j’apprécie quand tout un tas de bêtises sont dites par quelqu’un de cultivé.
    C’est rarement le cas, le plus souvent comme plus haut c’est la bêtise pure (la haine) qui sort d’un individu du même acabit.
    Donc c’est plutôt rafraichissant quand des paroles triviales sortent d’un gosier au sang bleu (ou presque), quand la plume acerbe vient orner un poignet doté de boutons de manchette.
    Le fait d’être français c’est juste le fait de se sentir comme tel.
    La loi est là pour définir qui l’est, et une fois qu’on “en est”, faire respecter l’ordre, la coexistence, et aller dans le sens de l’harmonie.
    Cela suffit, car nous sommes une démocratie organisée, éduquée et civilisée (même si ce n’est jamais assez et si nos dirigeants la prennet parfois pour une république bananière).
    Etre français n’est pas réaliser une retrouvaille du passé, mais le fait de se réaliser dans cette société à ce moment, et de se dire en se posant la question qu’on est plutôt français, souvent par défaut (je ne m’imagine pas avoir une autre nationalité rien qu’en le rêvant).
    Le problème de toute cette diarrhée verbale qu’on nous sert en ce moment, c’est l’absence de remise en cause qu’elle porte.
    Le fait de ratiociner sur la nécessité d’être un vrai français ne fait que cacher tout ce qu’on a à faire pour évoluer, pour s’améliorer.
    Être de telle ou telle nationalité sera toujours une question en devenir, car heureusement la France n’est qu’une création politique, laïque de surcroit.
    Juste pour mémoire et réflexion (pour ceux qui sont portés là dessus et non sur la vindicte et l’anathème), il semble qu’il y ait plus de mots arabes dans la belle langue française que de mots gaulois.
    Et notre beau pays s’appelle la France, certainement en tant qu’hommage aux hordes franques qui l’on envahies il y a longtemps …

  29. Laurent,
    Je vous aime comme vous êtes. Soyez Canadien s’il vous en chante, Soyez Belge ou bien Français, ou même les deux, mais restez vous même.
    🙂

  30. Lou. Lou Reed… Même si je suis toujours un jeunot face au vieux Lou, je me souviens de Lou Reed, je me souviens de son abnégation, sa colère, sa passion.
    Je me souviens de ce match d’anthologie contre Newcastle et de la reprise de volée de Reed à la cinquante huitième, direct dans la lucarne, le stade qui explose et Reed qui brandit le poing serré face à la foule. Un moment magique ! RIP, Lou.

  31. Rassurez vous, si vos parents sont d’origine Belgo-Tunisienne, d’autres sont Bessarabo-Algérois comme J F Copé. Qui est l’aîné d’une famille de trois enfants. Il est le fils de Monique Ghanassia, juive séfarade originaire d’Alger en Algérie, et du professeur Roland Copé, chirurgien gastro-entérologue proctologue d’origine juive ashkénaze roumaine.
    Du côté paternel, son grand-père Marcu Hirs Copelovici, fils de Copel et Zleta, originaires de Bessarabie, est un médecin né à Iaşi dans l’est de la Roumanie au début du XXe siècle. Fuyant l’antisémitisme de son pays, il émigre en France à Paris en 1926. Le grand-père choisit par DÉCRET DE FRANCISATION (prénom et nom) de changer pour Marcel Copé. Le patronyme juif “Copelovici” est un des nombreux diminutifs de Jacob dont le sens en hébreu est “Dieu récompense”.
    Est-il plus “français” que vous ? Non. Ni plus, ni moins. Plus c** ? C’est à vous de voir. Pour moi c’est tout vu. Il n’y a rien de pire que ceux ‘ou celle) qui se veulent plus “royaliste” que le roi.

  32. proctologue descendants de proctologues descendants de proctol… ad nauseam.

    copé-le-fouillemerde la ramène encore ?

    LOL.

    en voila un beau sujet “hate” pas alone… ca change !

    on n’en reprend pas un doigt.

  33. Je propose cordialement à l’auteur de ce blog de retourner dans son pays. Merci.

  34. certes mais lequel ?

  35. Je pense que quelques personnes ont réellement oublié d’où ils viennent et où ils habitent.
    Chez nous en France, une habitude certes non écrite mais bien établie, voulait qu’on invite les gens en montrant plus de gentillesse qu’on en avait entre soi.
    C’était peut-être hypocrite et datait peut-être du moment où on réservait une place à table pour l’invité qui se pointerait au dernier moment, tradition religieuse certainement.
    Et quand on était invité quelque part, sur un blog par exemple, on s’excusait presque d’entrer, on mettait des chaussons, et on essayait de cadrer avec l’ambiance qui paraissait celle des lieux qui nous avaient laissé entré.
    Un autre tradition de vieille souche française voulait qu’on ne juge jamais une personne au sens collectif.
    On n’a pas d’opinion sur une origine, un collectif, une famille et une nation, mais on perçois puis juge uniquement l’individu.
    ‘était peut-être là aussi de l’adaptation à un milieu hostile, car on ne sait jamais, on aurait pu tomber sur un ressortissant corse qui nous aurait fait ressortir physiquement toute assimilation forcée avec les défauts de sa propre individualité.
    Alors (à une époque lointaine) peut-être que nous étions plus pusillanimes lorsque nous nous adressions à d’autres, car nous le faisions de vive voix, alors que maintenant avec le oueb tout peut-être permis sans qu’on puisse saisir l’interlocuteur par le col.
    Mais qu’est-ce qu’on était heureux de ce respect des gens qui permettait l’écoute des idées, et n’empêchait pas l’étripage des propos.

    Mais compte tenu de l’antisémitisme d’avant guerre, je pense que j’ai révé tout ce passé, imaginé comme un âge d’or viennois à la Stefan Zweig …
    On est reparti comme en 40, snif …

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