Il n’existe pas de pires maladies de celles qu’on pense avoir contractées mais qui pourtant ne logent dans aucune cellule de notre corps.
De ces maladies imaginaires dont on s’enorgueillit de souffrir, dont on se plaint constamment, dont on se complaît à empoisonner l’existence de nos proches, mais qui ne sont que des postures grossières visant à attirer l’attention sur nos petits bobos existentiels.
La France est un grand malade imaginaire.
Qui s’imagine souffrir d’un cancer généralisé purulent de métastases incurables alors qu’elle est tout juste atteinte d’un léger rhume du cerveau.
Et comme tout malade imaginaire prompt à déclamer à son médecin de famille la litanie de ses symptômes, fièvre, toux, insomnie, elle s’ingénie à multiplier à l’infini la liste de tous les maux susceptibles d’expliquer cette léthargie dans laquelle elle barbotte depuis Charles Martel.
Un jour c’est la présence de Roms avec qui pourtant 99 pour cent de sa population n’a jamais eu de démêlés.
Le lendemain, elle va s’imaginer que les loups sont entrés dans Paris et s’apprête à la dévorer tout cru tant la justice est affable et l’insécurité partout.
Les violeurs d’enfants rôdent dans les cours d’écoles sous le regard goguenard de la police tandis que les Arabes circoncisent leurs couteaux pour demain mieux venir poignarder le cœur de nos pucelles déchristianisées.
A ce malade capricieux, il est grand temps de lui tenir un discours de vérité.
Au lieu de s’essayer à le consoler, de s’incliner devant sa souffrance, de dire leur souci de le soigner et de le guérir, nos hommes et femmes politiques seraient bien plus inspirés de lui administrer une bonne paire de baffes histoire de le sortir de cette indolence souffreteuse et geignarde qui peu à peu l’amène à chercher du réconfort auprès de poissonnières de petite vertu prêtes à tout pour s’attirer leurs faveurs.
Quand un malade refuse de guérir d’un mal dont il n’est pas atteint, on ne le garde pas bien au chaud dans son lit d’hôpital, on ne change pas tous les matins ses perfusions, on ne vient pas toutes les cinq minutes à son chevet prendre sa température.
On le renvoie chez lui et on le prie poliment de ne plus remettre les pieds dans cet établissement avant qu’il ne commence à cracher du sang de ses poumons.
La France a besoin d’une thérapie de choc.
Pas d’être dorlotée ou consolée comme si c’était une mamie gâteuse qui n’avait plus comme perspective d’avenir que de recevoir une fois l’an la visite de ses petits-enfants. Le patient France se porte plutôt bien.
Et cette vérité, il ne faut pas venir la lui chuchoter à son oreille constipée, de peur de le brusquer, il faut venir la lui gueuler au visage.
Lui hurler que cette sinistre farce a assez duré, qu’il est grand temps qu’il ouvre les yeux et découvre qu’il vit dans un pays en paix, qu’il bouffe à satiété, que personne ne va venir sodomiser sa voiture ou violer ses vaches, que nos cimetières sont bien gardés et que les Arabes ont autre chose à foutre que de venir étrangler ses filles et ses compagnes.
La France ce n’est pas encore Elephant Man.
Si on lui tend devant elle un miroir, elle ne va pas sursauter d’effroi en mesurant l’étendue de sa monstruosité.
Au contraire, elle sera ragaillardie de se voir en si bonne forme.
Il faudrait juste à veiller à ce que le miroir ne soit pas d’avance déformant…
D’accord avec vous, sauf pour le choix de la photo d’Elephant Man.
Et puis il y a tellement longtemps que nos hommes politiques sont trop contents de nous tendre ce mirroir déformant, pour justifier qu’on vote pour eux, que celui qui va nous foutre à la porte de l’hôpital, il va falloir qu’il ai un sacré courage
Et pourtant quel politicien n’a pas rêvé de virer le peuple ?
Merci pour cet article qui rappel qu’aujourd’hui, en France, la principale crise qui existe est celle de son moral.
Excellente analyse ! A injecter de force au patient trois fois par jours !
Si vos collègues journalistes-Diafoirus pouvaient avoir votre sens de la responsabilité professionnelle, on en serait pas là non plus.
Merci, tout à fait d´accord avec vous
“dispatché”
Vous avez mis le doigt où ça fait mal.
Ne serait-ce pas son système de sécurité sociale ,de santé qui la rend malade ?
C’est une maladie incurable. Du plus petit au plus grand de la chaîne de la santé, personne ne veut lâcher du lest.
Aucun gouvernement ne se risquerait à la réformée ( la sécu bien sûre) il perdrait à coup sûr les élections suivantes. Alors ils préfèrent botter en touche.
Ouais, enfin c’est pas seulement en France que les partis extrémistes progressent, il n’y a rien de moins surprenant que de voir une telle évolution politique en période de crise économique. Peut-être qu’en France le phénomène est plus marqué qu’ailleurs par rapport à la situation économique réelle qui reste solide (la France est effectivement un pays riche). Cela dit, le jour où Sagalo parlera de redistribution de richesse dans son blog, je crois que j’irai jouer au loto…
Hem… Je dirai plutôt que c’est le médecin qui fait croire au patient qu’il est gravement atteint. Ordonnance abusive.
C’est vrai que c’est ce que l’on a envie de dire quand on vit sur un autre continent….
Closde a tout dit !
“circoncire un couteau ” ?
merdalor.
et ca fait mal ?
Ah, ouf, je ne suis pas le seul que ça a fait bondir.
Vous aviez écrit “circoncisent à tour de bras et aiguisent leurs couteaux” et il y a un truc qui a viré à la relecture, hein, dites ?
(il aime tellement faire chier son monde, Sagalovitsch, qu’il va être foutu de dire que c’est fait exprès)
Ils circoncisent leurs couteaux pour pouvoir mieux poignarder les pucelles déchristianisées, où est le problème?
Les couteaux circoncis, ça me rappelle une vieille blague d’école :
Le garçon : je peut mettre mon doigt dans ton nombril ?
La fille : Oui !
La fille, un peu plus tard : Mais c’est pas mon nombril !!
Le garçon : c’est pas mon doigt non plus…
L’hypocondrie se porte bien en effet.
Un truc amusant/surprenant, lisez la page Wiki en anglais consacrée à la France, on croirait qu’on y parle d’un autre pays que le nôtre, un pays merveilleux, beau, puissant, moderne, tolérant, prestigieux, inventif, qui fait envie à tout le monde… Je la relis de temps en temps, ça redonne la banane !
Ha, merci de l’avoir dit, enfin. Ca fait du bien de ne pas se sentir seul.
C’est ben vrai ça !
Ah, le déclin de la France.
http://www.slate.com/blogs/the_world_/2013/10/09/russia_s_superbillionaires_japan_s_no_good_very_bad_year_and_other_highlights.html
J’aime particulièrement le premier graphique, qui montre que la France est le 4e pays qui s’est le plus enrichi, juste derrière (et à quasi égalité) avec l’Allemagne, s’enrichissant 2 ou trois fois plus que l’Italie, ou le RU.
Bon, après, rapporté à l’expansion démographique, oui, les français ne sont pas plus riches, mais le pays, lui, l’est 🙂
i’m back!
dites, je m’interroge, notr bon Bernard se renseigne sur ses futurs adversaires de ligue 2 ou il s’est enfermé dans sa cave pour écrire?
mon FU^ù$* IE de mierda du taf n’affiche plus son blog 🙁
En tout cas, il y a quelque chose de très français chez l’auteur et son article ! 🙂
En tout cas, il y a quelque chose de très français chez l’auteur et son article ! 🙂
un coup de pied au cul, certes… mais un petit peu moins de prélèvements obligatoires avec, ça serait pas de refus non plus !
Et un peu de justice sociale, un doigt de fraternité, un soupçon de violence en moins également, quémanderai-je telle la fillette Rom au feu rouge.
@ rakam the red : seriez vraiment gentil de me donner les coordonnées du blog de Bernard ou qq indices….j’espère que notre hôte ne s’en offusquera pas, je suis très éclectique dans mes lectures et ils ont l’air potes tous les deux !
Désolé pour les commentaires qui sont en attente, il y a un souci avec le logiciel indépendant de ma volonté!
http://troll-face.fr/wp-content/uploads/2013/09/chat.jpg
@closde, mais avec plaisir
http://carnetsdumontana.eklablog.com/
du coup ça remarche!
sui ému
@nico, pôv chat de Saga 😉
Pas tout à fait le même sujet, mais pas si loin…
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/10/10/jeunes-de-france-restez-y_3493381_3234.html
J’entends parfois que les femmes ne disposent pas des ressources intellectuelles requises à la noble pratique des sciences – en particulier des sciences dites dures… Rien n’est plus faux que cela. Car ce dont les femmes ne disposent pas, c’est tout simplement du temps nécessaire à la réflexion scientifique. Et comment le pourraient-elles, tiraillées chaque jour entre le ménage, le shopping et le téléphone ?
@vince, fine analyse.
“Les tâches ménagères ne sont pas sans noblesse…”
lol
Merci, grand merci, monsieur le bouffon bouffonant pour cette bonne bouffée qui m’arrive aujourd’hui à l’heure de “bouffer”!
Merci donc monsieur Laurent Sagalovitsch pour votre blog bleuffant.
Bienvenue au club alors !
Pour ne rien rater des nouvelles aventures : https://www.facebook.com/pages/Un-juif-en-cavale-Laurent-Sagalovitsch/373236056096087?skip_nax_wizard=true
Rakam, voyons! C’est Minouch, le chat de Bernard. Ce dernier c’était plein que son chat ne puisse plus lui tenir compagnie quand il écrit ce à quoi il s’attèle, je suppose, à moins qu’il soit mort.
Bernard est pressenti pour être le nouvel entraineur de Bordeaux. D’où son absence. Il révise ses fondamentaux.
@Nico, “c’était plein”, Bernard était plein?!
bravo 😉
@Laurent, il va avoir du boulot le pauvre 🙂
Cet article soulève des questions qui ne cessent de
m’indigner. Permettez-moi juste de les poser assorties
de quelques reflexions.
Un responsable de la démographie dans le monde a
affirmé à la radio et au cours d’un débat que l’immigration,
en constante diminution, se composait essentiellement de jeunes diplômés.
Lesquels ont dû déchirer leurs diplômes en même temps
que leurs papiers. Il a cité l’exemple des érythréens qui ne
seraient qu’une quinzaine de milliers tellement faciles à
répartir. Est-il au courant des 16’000 qui se sont réfugiés
en Suisse en alléguant qu’ils étaient… objecteurs de
conscience. A propos, qu’en advenait-il en 1914 ?
Le voyage à destination de la Suisse leur a été payé pour
y déposer leur dossier… puis le déroulement
classique, à savoir leur famille abandonnée, en grand
en danger de mort, d’oû arrivée massive.
Devant cet afflux et les interrogations du peuple, il a bien fallu, enfin, déterminer si “objecteur de conscience ” rimait avec asile. Non, bien sûr, toujours au grand dam de ces
multiples associations, bien subventionnées, qui ne sont
probablement connues que dans leur immeuble.
Cet éminent spécialiste a avancé d’autres chiffres qui pourraient s’avérer aussi faux que ceux concernant
les erythréens, puis les somaliens, puis les diplômés
d’Afrique, puis les syriens et d’autres encore qui, curieusement, n’ont jamais, jamais demandé l’asile parce
qu’ils ne voulaient pas d’un état islamiste.
La faute aux médias qui allimentent et entretiennent ces maladies immaginnaires. Une bonne santé ne fait pas vendre….