Dommage. Les foules aiment conspuer les personnes honnies. Mais Chelsea a décidé de protéger Nicolas Anelka et de ne pas l’aligner au Vélodrome contre Marseille mercredi soir. L’homme est trop détesté dans l’Hexagone. La faute à une attitude bling-bling et à un épisode sud-af’ calamiteux. Pourtant, l’attaquant avait tout pour devenir une nouvelle idole.
C’est raté, autant en raison d’une mauvaise gestion de son image que d’une communication trop orientée sur ses origines. Dernier exemple en date, son interview croisée avec Booba. Un entretien à lire dans Les Inrocks ou sur leur site Internet. Le cri de la cité. Écouter ou lire Anelka revient à entendre un cri de la cité. Tous les propos tournent constamment autour des cités et des clichés qu’elles véhiculent. Islam, immigration et anti-nationalisme. Comme s’il s’agissait du seul prisme pertinent pour comprendre ce garçon.
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