Les Bleues débutent leur Mondial cet aprem contre le Nigeria. PDPS y voit plus d’intérêt que dans la Copa America.
1- Pour ses affiches mythiques
Même si Harald Schumacher et Patrick Battiston ne seront pas sur la pelouse, un petit France-Allemagne réveille immanquablement des souvenirs, et une belle envie de donner une leçon aux Allemandes, qui jouent à domicile et sont quand même doubles tenantes du titre. Outre cette tragédie classique, on trouve au programme un Etats-Unis-Corée du Nord de derrière les fagots. Vu que les States, c’est presque ce qui se fait de mieux dans la discipline, le 7-0 et les camps de travail ne sont pas loin. Blague à part, les camarades militaires de Kim Jong-il règnent sur la zone Asie et sont donc en mesure de contester l’hégémonie impérialiste américaine, tout comme la Colombie, bien connue pour sa capacité à briller dans les matchs qui sentent la poudre. La Norvège, le Brésil et sa meilleure joueuse du monde, ou encore la Suède, voudront prouver que le niveau monte, tout comme le Nigeria, côté africain.
2- Parce que pour une fois, les Françaises sont là
La seule participation des Bleues à un Mondial remonte à 2003. Résultat: une élimination dès le premier tour pour les camarades de Marinette Pichon. La campagne de qualification pour le millésime 2011 a été rondement menée: 50 buts marqués, 0 encaissé… La France pèse de plus en plus sur l’échiquier mondial: 7ème au classement Fifa (12 places au-dessus des garçons), elle bénéficie de la locomotive lyonnaise. Les rêves de Champion’s League de Jean-Michel Aulas ont en effet été exaucés cette année par les joueuses de Patrice Lair, après un premier essai infructueux l’an passé. Prends ça, Claude Puel ! On compte 10 Rhodaniennes dans le groupe de 21 Françaises. De là à rêver à un beau parcours des filles, il n y a qu’un pas, surtout que la dernière grande compet’ en Allemagne nous avait plutôt bien souri. Sans oublier qu’une bonne performance permettrait de décrocher une qualif pour les Jeux de Londres, ce qui serait historique.
3- Parce que les seniors, c’est l’avenir
A l’image de Jeannie Longo et de Magdalena de Saint-Jean en cyclisme, le sport féminin rend un bel hommage aux personnes d’âge mûr. Le foot ne laisse pas sa part aux chiens, notamment dans les rangs tricolores. Bon pied, bon oeil, Sandrine Soubeyrand va sur ses 38 ans et dépasse les 160 capes comme indéboulonnable milieu de terrain des Bleues. Ailleurs, pas mal de stars renommées sont, elles aussi, bien entrées dans la trentaine. A 33 ans bien tassés, Birgitt Prinz continue d’empiler les buts pour la Mannschaft féminine, façon Miro Klose, et a dépassé depuis longtemps les 200 sélections. A ses côtés, Kerstin Garefrekes, de deux ans sa cadette, et quelques cadres comme la gardienne Nadine Angerer. Autre vedette, la meneuse anglaise Kelly Smith, 32 ans, la Suédoise Therese Sjorgan (34 ans) ou encore la capitaine américaine Christine Rampone (36 ans). Doyenne des vétérans, Jenny Bindon, gardienne de la Nouvelle-zélande, âgée de 38 ans.
4- Parce que les filles sont belles
Un indice, un seul. Dans les cours de récré allemandes, le cours de la vignette Panini n’a jamais été aussi haut. En quinze jours, 4,5 millions de paquets spécialement édités pour le Mondial ont été vendus. L’entreprise italienne a même dû en réimprimer un million, juste pour le marché germanique.
Autre constat, les filles n’ont pas froid aux yeux. Les Françaises s’étaient illustré il y a deux ans en lançant une campagne à l’attention du grand public. Cette année, pour vanter les mérites de l’Allemagne, quelques espoirs ont utilisé le plus vieil appât du monde, et tant pis pour les clichés.
Méfiez-vous tout de même de la sélection de Guinée-Equatoriale, régulièrement accusée par ses détracteurs d’être composée d’hommes. Deux de ses membres (les soeurs/frères Simpore) viennent d’ailleurs d’être suspendus par la fédération locale.
5- Parce qu’il n’y a rien d’autre à foutre
Entre la finale de Wimbledon Nadal vs Djokovic/Federer (rayer la mention inutile) et les étapes de montagne du Tour de France, le Mondial de foot féminin s’intercale parfaitement pour occuper vos longues journées pré-vacances, privé(e)s de foot que vous êtes. Des chocs dès le premier tour, une compétition au calendrier resserré, voire des matchs sur la TNT (si les Bleues passent le premier tour), de quoi rassasier les enragé(e)s. Alors que demande le peuple ? Certainement pas la reprise de la Ligue 1.
Sydney Maréval et François Mazet
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Crédit photo: Reuters/l’équipe canadienne à l’entraînement
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Pour pouvoir le suivre , il faudrait d’abord peut-être ques nos chères chaines de télévision nous le diffusent ce mondial.
Au lieu de nous passer des nullités…
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L’argument 4 s’imposait-il vraiment?