Le musée Branly s’habille en noir

HN

Les quatre continents du polar. Un titre énigmatique qui dissimule un coup monté par une association de malfaiteurs qui agit sous le nom Les Habits Noirs et qui a pris en otage le musée du Quai Branly. Une série de rencontres autour du (mauvais) genre, pour sortir des sentiers battus et partir à la découverte des auteurs du bout du monde. Car la terre est noire comme un polar. Lire la suite…

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Quais du Polar (3) : le noir se porte bien messieurs dames

Willocks-Winslow

Après deux jours et demi de dédicaces, conférences, débats et rencontres, le Palais du Commerce a fermé ses portes aux lecteurs de polars le 11 avril. Cette sixième édition de Quais du Polar est une réussite affirment les organisateurs, qui annoncent le chiffre de 32 000 visiteurs, soit une fréquentation en hausse de 7 %, qui prouve, mais cela n’était pas vraiment nécessaire, que le roman noir, policier, thriller ou comme vous voudrez bien le nommer, est au mieux. Je ne vais pas revenir ici sur les raisons du succès du (mauvais) genre, mais plutôt vous donner mes impressions après ce week-end de pérégrinations entre les stands. Lire la suite…

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Les malheurs de Lalie

Marché Saint-Pierre

Les vendeurs de tissus n’aiment pas les polars. Pas ceux du célèbre Marché Saint-Pierre en tout cas. Et c’est une auteure française et son éditeur qui risquent d’en faire les frais. L’histoire a tout du mauvais… polar. Tout commence en novembre dernier quand Lalie Walker publie Aux Malheurs des dames. Un roman, paru aux éditions Parigramme dans leur toute nouvelle collection intitulée Noir 7.5 qui, comme son nom l’indique, propose des livres dont l’action se déroule dans la capitale. Et voilà qu’aujourd’hui, on apprend que l’une des enseignes les plus connues du Marché Saint-Pierre, Déballage Dreyfus, attaque Lalie Walker et son éditeur pour “diffamation, injure, et préjudice pour atteinte à l’image”. Lire la suite…

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Le crime paye enfin

Polars Telerama

“Lire un polar n’est plus un crime”, affirme Telerama dans son édition du 24 février. Loin des tapis rouges, des salles de projection et de Saint-Germain-des-prés, l’hebdomadaire bien-pensant se dévergonde et propose, du 24 février au 14 avril, de partir à la découverte du noir. Durant huit semaines, avec la série baptisée “Perles noires”, les lecteurs peuvent acquérir huit romans tirés de l’excellente maison Rivages/Noirs en même temps que le magazine pour 8,50 €. Huit titres qui englobent assez bien la diversité de ce genre si particulier et publiés sous de belles couvertures originales signées Miles Hyman. A coup sûr de futurs collectors que les passionnés s’arracheront bientôt. Lire la suite…

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Dennis Lehane, maître des ténèbres

Alors que sort sur les écrans l’adaptation de son roman, Shutter Island, il était temps de rendre hommage à l’un des maîtres du nouveau roman noir américain.

Lehane Dennis

Il n’a pas vraiment la gueule de l’emploi, Dennis Lehane. Pas le visage burriné par les milliers d’heures à arpenter le bitume ni marqué par d’innombrables nuits blanches à tâter de la bouteille de whysky (irlandais de préférence), pas de cernes, pas de barbe de plusieurs jours, pas la voix éraillée par les cigarettes consommées les unes derrière les autres. Non, Dennis Lehane ne ressemble en fait à rien. Ou plutôt si, à Monsieur-tout-le-monde. Seule particularité (et encore), il s’habille souvent en noir, jean’s, baskets, pull, blouson de cuir. A part ça, rien de spécial à signaler. Le portrait-robot est d’une banalité affligeante. Lire la suite…

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Le mystère Hammett

Affiche expo HammettPour le premier post de ce blog consacré au polar, honneur à l’un des maîtres incontesté du genre, Dashiell Hammett. L’indispensable et incontournable Bilipo, la Bibliothèque des littératures policières (à Paris), lui consacre une exposition jusqu’au mois de mars prochain, intitulée Le mystère Hammett, la naissance du roman noir américain.

Connu du grand public par l’adaptation cinématographique de son roman Le Faucon maltais par John Huston, Hammett est considéré comme le père fondateur du roman noir US. A travers sa vie, l’exposition souligne bien son rôle fondamental dans l’invention d’un genre nouveau, d’une écriture connue comme “hard-boiled dash”, “l’école des durs à cuire”. Avec panneaux, documents originaux et indédits, affiches, photos et éditions rares de ses textes, la Bilipo nous entraîne dans l’univers de cet auteur hors normes. Nathalie Beunat, traductrice et spécialiste de Hammett (elle a signé, avec Pierre Bondil, la nouvelle traduction de son oeuvre phare, le roman précurseur Moisson Rouge) est la commissaire de l’exposition.

Si Noël est passé, il est tout de même encore temps de s’offrir, en complément d’une visite gratuite, le très beau Quarto des éditions Gallimard consacré à Hammett (plus de 1000 pages pour 27,50 €). Vous y plongerez dans les cinq romans du maître et pourrez y lire des textes qui lui sont consacrés, notamment Le crime est un art simple, de Raymond Chandler (autre grand nom du polar), qui affirme qu’Hammett “a délogé le meurtre des palais vénitiens pour le balancer dans la rue.” Et il a bien fait.

Bilipo :

48 / 50 rue du Cardinal Lemoine, Paris 5e

Tél : 01 42 34 93 00

Du mardi au vendredi de 14h à 18h, le samedi de 10h à 17h

Entrée libre

MàJ : Pierre Bondil, l’un des traducteurs de Hammett, nous signale que tous les documents concernant la traduction des 5 romans de Hammett seront très prochainement consultables à la bibliothèque nationale de France, rue de Richelieu, dès qu’ils apparaitront sur le site archivesetmanuscrits.bnf.fr

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