Happening littéraire, expérience d’écrivain et d’écriture, spectacle créatif et artistique. On a du mal à qualifier la performance de Nicolas Ancion à la Foire du livre de Bruxelles (la Flb) la semaine dernière. Une chose est sûre, le jeune auteur liégeois (né en 1971 mais qui compte déjà une quinzaine de publications à son actif) a réussi un exploit : écrire un polar en 24 heures. Installé dans le L@b de la Flb (consacrée cette année au numérique), il a démarré son travail le 3 mars à 21 heures et rendu sa copie le 4 mars à la même heure. Intitulé Très petite surface, son roman est ancré dans l’actualité belge puisqu’il a pour toile de fond la fermeture des magasins Carrefour dans le pays. Un roman social, noir, un bon texte, court certes (mais en 24 heures que demande le peuple ?), qui se lit d’une traite. “Grâce au web 2.0, je n’ai jamais été si nombreux pour écrire un manuscrit”, affirme Nicolas Ancion à la fin de son document. Après s’être remis de son marathon créatif, il a bien voulu répondre à mes questions. Lire la suite…
lire le billet