Qui veut la peau de McEvoy ?

L'épouvantail

Michael Connelly revient en pleine forme. Il était temps, après quelques déceptions, l’auteur – entre autres – de Créance de sang, Echo Park et Le Verdict du Plomb, nous livre ici l’un de ses meilleurs polars. Dans L’Epouvantail, il délaisse son personnage fétiche Harry Bosch mais le lecteur assidu reste en terrain connu puisqu’il retrouve Jack McEvoy, le journaliste de l’excellent Le Poète (son meilleur roman), en bien mauvaise posture. Lire la suite…

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Bientôt une semaine noire, très noire

C’est parti ! Paco Ignacio Taibo II, le mexicain maître du polar, vient de donner le coup d’envoi de la Semana Negra, la Semaine noire, sans doute le plus important festival européen consacré au genre. Dix jours de festivités, près de 150 auteurs invités, de dizaines de tables rondes, conférences et présentations de livres, des dizaines de librairies, mais aussi une fête foraine, des concerts, de la BD, une rencontre de photojournalisme, des concours de gastronomie, de la poésie. Bref, la culture (noire et tous les mauvais genres) descend dans la rue pour la 23e année consécutive à Gijón, ville des Asturies (nord de l’Espagne). Lire la suite…

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Spécial polar

Lire

Comme tous les ans à la même époque, le magazine Lire nous propose son numéro spécial polar. Sous la plume de Christine Ferniot, un papier complet fait le tour du succès du noir en librairie, auprès des lecteurs et des éditeurs. Intitulé “Le polar n’a plus mauvais genre”, il affirme que “le roman noir est sorti du purgatoire.” Et la journaliste, fine connaisseuse du genre et du milieu littéraire, montre bien tous les enjeux éditoriaux et commerciaux qui se cachent derrière un tel succès. N’oublions pas qu’un livre acheté sur quatre est un polar. Elle termine par une citation enflammée de Vincent Colonna, auteur, notamment de Autofictions et autres mythomanies littéraires : “un jour, c’est un auteur de polar qui aura le prix Nobel de littérature.” Lire la suite…

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Le 36 fait salon

36 quai des Orfèvres. Adresse mythique si l’en est, le célèbre 36 ouvre ses portes gratuitement au public samedi 5 juin de 14h30 à 18 heures. Plus précisément, c’est à la salle des 167 policiers morts pour la libération de Paris de la préfecture de police que les amateurs de polar auront accès. L’Association de la police judiciaire y organise un salon littéraire pas comme les autres. Seront présents 25 policiers écrivains, appartenant ou ayant appartenu à la DPJ, la Direction de la police judiciaire. Des flics qui, au fil de leurs enquêtes ont beaucoup écrit (rapports, pv) comme le précise Jean-Jacques Herlem, directeur-adjoint de la PJ, car “à l’école de la PJ, ils ont appris la précision du verbe, l’esprit de synthèse, la rigueur intellectuelle et le sens des nuances. Il était donc naturel que certains franchissent le pas et se lancent dans l’écriture.”

Parmi les invités les plus connus, citons certains grands flics qui ont connu le feu des projecteurs, tels Martine Monteil (ex patronne de la Crim’) ou Robert Broussard (en charge de l’affaire Mesrine). Au programme de cette journée, rencontres, débats et dédicaces. A ne manquer sous aucun prétexte !

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