Le paysage médiatique en mouvement

panel_jay

Jeudi soir, Columbia accueillait son forum annuel sur l’évolution des médias, avec un panel impressionnant, modéré par Dean Sree Sreenivasan (mon prof de Twitter): la social media editor du New York Times Jennifer Preston, le PDG de Betaworks John Borthwick, la journaliste techno du Wall Street Journal Julia Angwin, le fondateur de BlogTalkRadio Alan Levy, et l’auteur de Be The Media David Mathison. Vous pouvez suivre la conversation ci-dessous grâce à Cover It Live, et regarder la vidéo grâce à Livestream.

(Photo: Jehangir Irani)

lire le billet

J’ai rencontré la social media editor du New York Times

jenpreston

Jennifer Preston est professeure à mi-temps à Columbia quand elle n’est pas occupée au New York Times par ses fonctions de social media editor. Cette semaine, elle est venue rencontrer les étudiants qu’elle n’a pas en cours pour une session de questions-réponses.

Avant de devenir «social media editor», Jennifer Preston a travaillé à Newsday, puis au New York Times où elle a été journaliste et chef des éditions hebdomadaires régionales du journal. Elle a pris son poste fin mai 2009 (quelques semaines après une réunion censée être privée et interne a été copieusement live-tweetée par plusieurs journalistes).

Sur son boulot au New York Times

«Je suis la première social media editor du journal, mais ça ne veut pas dire que le New York Times n’a pas été actif dans ce domaine depuis quelques années. Avant que je ne prenne mon poste, on avait déjà un demi-million de fans sur Facebook, et plus de 200 reporters, chefs de rubriques, blogueurs, techos, etc… Et la semaine dernière, on a dépassé les 2 millions de followers sur Twitter.

On m’a proposé ce poste parce que j’ai travaillé longtemps dans la rédaction, je connais beaucoup de gens. Une de mes responsabilités est de persuader les autres journalistes de tester les outils sociaux. Ça a été très facile d’ailleurs, parce que tout le monde se rend compte du pouvoir de ces outils.

Les journalistes peuvent venir me voir quand ils ont des problèmes ou des questions concernant les médias sociaux, mais mon job ce n’est pas de faire la police. On s’attend à ce que les journalistes suivent la charte du New York Times, peu importe le média. [Note de la blogueuse: Le New York Times a aussi une charte interne dédiée aux médias sociaux]. C’est du bon sens: on ne veut pas que nos journalistes aient un autocollant McCain ou Obama sur leur voiture, ni qu’ils joignent le groupe «Je t’aime Michelle Obama» sur Facebook! Le but est le même, construire une relation de confiance entre les journalistes et le public.

J’apprends mon boulot en direct et publiquement. Au début, je me suis dit il faut que je prenne un peu de recul et que je réfléchisse à la façon dont je veux utiliser les médias sociaux, parce que je suis la “social media editor”! Les gens me disaient “ça fait longtemps que je ne t’ai pas vue twitter” et je répondais “je suis là, j’écoute”, et puis il y a eu un gros scandale sur le fait que je n’étais plus sur Twitter, alors je me suis remise à poster.»

Sur l’importance des médias sociaux pour les journalistes

Lire la suite…

lire le billet