La sécurité des sports d’hiver en question

Le lugeur géorgien qui s’est tué au cours d’un entraînement à Vancouver avait appelé son père avant les Jeux olympiques pour lui dire qu’il craignait la piste, selon la BBC. Nodar Kumaritashvili est mort à l’âge de 21 ans vendredi 12 février après avoir quitté la piste et heurté un poteau.

Le père de l’athlète, qui est lui-même un lugeur expérimenté, a confié à la BBC: «J’ai parlé à Nodar alors qu’il s’entraînait avant les Jeux. Il m’a dit qu’il avait peur d’un des virages de la piste au Canada.» Il a également révélé que le président Saakashvili l’avait appelé en pleurs pour lui dire que son pays avait perdu un héros, et a affirmé qu’il aurait pu revoir son fils si le poteau métallique ne s’était trouvé si proche de la piste. Mais le père endeuillé a affirmé qu’il ne comptait pas porter plainte.

Le tragique accident a remis la question de la sécurité au centre des débats, et pas seulement concernant la luge. Le champion de descente Aksel Lund Svindval a récemment écrit sur son blog concernant la sécurité dans sa discipline: «En deux semaines de compétition intense de Coupe du monde en Amérique du nord, les skieurs ont subi les blessures suivantes… 7 ACLS (blessure des ligaments croisés), 4 ligaments du genou, un bras cassé, une jambe cassée, un cou cassé, une concussion, un genou disloqué et une épaule disloquée. Est-ce normal?» Une citation reprise par le site de CNN, qui dresse un état des lieux de l’amélioration de la sécurité du ski alpin.

GF

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