H1N1pdm joue au chat et au furet

Mon chat aura bien la grippe cet hiver !

Prémonition ou simple règle statistique journalistique non écrite ? Il y a un mois nous traitions dans cet espace  des premières démonstrations du possible  passage du H1N1pdm à d’autres espèces mammifères ; avec, sans preuve, ce titre interrogatif (soufflé par Antoine Flahault) : « Mon chat aura-t-il la grippe cet hiver ? »(Slate.fr du 4 novembre). Quelques heures plus tard, magie du Blog, l’une de nos lectrices, Anne nous adresse un commentaire : elle avait mieux vu venir la menace que nous. « Titre prémonitoire ? nous demandait-elle. Vu qu’un chat a attrapé la grippe A en IOWA, ainsi suffirait-il donc d’écrire pour, parfois être entendu sinon exaucé ?

Un mois plus tard. Et en France le Pr Didier Houssin, délégué interministériel en charge de la lutte contre la pandémie, par ailleurs directeur général de la santé, vient de prendre solennellement la parole sur ce thème –celui du chat domestique – lors d’une conférence de presse. Pour nous dire qu’un chat a, en France, été retrouvé grippé dans une famille dont plusieurs des membres l’étaient également. Et il ne fait plus aucun doute que le dénominateur infectieux commun est le H1N1pdm. L’affaire, qui aurait fort réjoui Delphine, Marinette et Marcel Aymé, ne se passe pas dans une ferme du lointain Jura neigeux mais dans l’anormale douceur du département des Bouches-du-Rhône.

Que nous dit sur ce sujet le Pr Houssin ? Le strict minimum, comme à son habitude. En substance que le  vétérinaire zélé (absence de carte vitale animale et de prise en charge collective des soins, ils le sont presque tous, animaux de rente ou animaux domestiques) a constaté que ce félin d’appartement souffrait d’une broncho-pneumopathie avant de poser le diagnostic de grippe. Sans crainte d’être un jour poursuivi pour exercice illégal de la médecine il a fait en sorte que les investigations se poursuivent ; ce qui a permis de faire le lien virologique entre les cas humains et le cas félin. « Il y a déjà eu plusieurs observations de ce type à l’étranger dans des élevages porcins ainsi que chez des chiens, en Chine tout récemment, et puis un chat aux Etats-Unis, a expliqué le Pr Houssin. La meilleure manière d’éviter cela est que les personnes qui ont des animaux domestiques se fassent vacciner. »

L’affaire n’ayant rien semble-t-il de dramatique on osera ici même, au nom de tous les amoureux de chats, d’interroger le Pr Houssin ; en espérant  qu’il puisse nous répondre avant la fin de l’hiver. Si ses propos ont été fidèlement retranscrits et diffusés (mais comment en douter ?) par l’Agence France Presse le directeur général de la santé assimile les porcs d’élevage aux chiens et aux chats domestiques. Et toujours sous l’hypothèse d’une retranscription fidèle il conseille la vaccination des personnes vivant à proximité de leurs animaux domestiques « pour éviter cela ». Mais, osons lui dire que le bât blesse, pour éviter quoi, précisément ? La contamination de son chat par son « maître » ou la contamination inverse ?

On perçoit d’emblée le labyrinthe interrogatif.  A  commencer par cette question qui tombe sous le sens : faudrait-il aussi se faire vacciner pour que son chat de soit pas contaminé ; contamination qui pourrait ensuite se transmettre, par voie de gouttières, aux autres félins, siamois ou pas, ainsi qu’à leurs « maîtres » ? Existe-t-il d’ailleurs un vaccin pour chats et chiens ou peut-on postuler que le vaccin protecteur dans l’espèce humaine l’est aussi chez ces animaux domestiques ? Une fraction des surplus de nos stocks nationaux pourrait-elle être utilisée à des fins vétérinaires ?

On sait que les chats ne sont pas les seuls animaux proches de l’homme a pouvoir être les victimes du H1N1pdm. Il y a un mois Promed, remarquable site communautaire spécialisé dans la surveillance planétaire des maladies infectieuses nous avait appris qu’au Nebraska un certain “Stormy” vient de succomber à l’infection par le virus H1N1pdm. Il s’agissait de l’un des quatre furets « de compagnie » appartenant à une famille dont l’un des membres était lui-même infecté par le même virus. Et les experts cités par Promed d’expliquer ne pas avoir d’éléments pour penser que les chiens et les chats étaient à ranger dans la même catégorie que les furets, ces cousins proches du putois,  chiens et chats semblant en effet n’être sensibles qu’ à des virus grippaux qui leur sont spécifiques.

Tel n’est plus le cas. Vaccination préconisée, donc, pour les propriétaires mais aussi (pourquoi le Pr Houssin a-t-il omis de le mentionner ?) respect accru de l’hygiène (lavage des mains et des bols, voire mise en quarantaine) dans tous leurs  rapports avec les animaux vivants avec eux sous le même toit. Et alerte de l’ensemble des vétérinaires avec une mention toute particulière pour les dindes et les porcs d’élevage ainsi que pour les « cochons de compagnie » puisqu’il est acquis que de tels porcs existent. Peut d’ores et déjà annoncer que cette liste des cibles animales du H1N1pdm n’est pas exhaustive ? Pour l’heure une certitude : des contaminations porcines ont ces derniers temps été observées, selon Promed,  au Canada, en Argentine, en Australie, à Singapour, au Royaume -Uni, en Irlande, en Norvège, au Japon, en Islande, aux Etats-Unis, à Taïwan, en Indonésie, en Finlande ainsi, ces derniers jours, qu’en Italie. A quand en France ?

Jean-Yves Nau


H1N1pdm joue au chat et au furet

On a un peu l’impression que tout devient argument marketing aujourd’hui pour « vendre » la vaccination au bon peuple. Que m’importe que mon chat attrape la grippe pandémique ! C’est une « non information » qui aurait pu rester tapie au fond de sa litière. Bien sûr, il survient des cas de transmission du virus pandémique aux animaux de compagnie, en contact étroit avec les hommes. Il y en a probablement beaucoup plus à l’heure où nous écrivons ces lignes que de cas rapportés dans le monde, et probablement chaque hiver aussi avec la grippe saisonnière ; et tout le monde s’en moque. Il était autrement plus grave pour un homme d’être contaminé par les volailles vivantes infectées par le virus H5N1. Mais l’impasse microbiologique était du même ordre : la barrière d’espèce n’autorisait pas la transmission interhumaine du H5N1. Ici la barrière d’espèce ne semble pas autoriser la transmission inter-féline de H1N1pdm. En tout cas si la mise en évidence d’une chaîne de transmission entre animaux semble avoir été faite au sein d’élevage de porcs, elle ne l’a pas été entre chats. Ce serait là une information intéressante.

Antoine Flahault

30 commentaires pour “H1N1pdm joue au chat et au furet”

  1. Merci Pr Flajault pour : “On a un peu l’impression que tout devient argument marketing aujourd’hui pour « vendre » la vaccination au bon peuple.”

    Il serait urgent que les doctes en médecine reconnaissent cela.

    Il faut “exiger” qu’on nous dise le pourquoi de cette vaccination de masse !

  2. C’EST PARTI !

    Hier l’équarrisseur est venu chercher deux cadavres de porcs.

    Ils toussaient et avaient tous les symptômes de la grippe (véridique) : 2 morts sur 25.

    L’InVS Porcine indique : « deux morts liés au H1N1, sur des sujets jeunes et en bonne santé »

    Tous les éleveurs de porc on compris : bientôt une vaccination de masse obligatoire comme pour la FCO.

    Question : aura-t-on droit au Tamiflu gratuit sur ordonnance vétérinaire ?

    Réponse : sûrement pas car le site les Echos.fr nous indique ce matin 11/12 : « Un traitement antiviral contre la grippe A (H1N1) est désormais recommandé pour tous les cas suspects de grippe, même sans facteurs de risque, ont annoncé hier les autorités sanitaires »

  3. « Un traitement antiviral contre la grippe A (H1N1) est désormais recommandé pour tous les cas suspects de grippe, même sans facteurs de risque, ont annoncé hier les autorités sanitaires »

    J’ai le mauvais esprit réactif : on cherche cette fois à écouler le stock de tamiflu ? ou à s’attribuer les mérites d’une pandémie qui n’aura pas été trop féroce ? Sauver la face ? Quel est l’élément nouveau (que j’ai loupé) qui fait prendre cette décision ? Est-ce la virulence potentielle mais rare du virus ? (les poumons des morts parlent…).

    Je trouve curieux ce nouveau rebondissement alors qu’on lit plus ou moins partout “le vent de panique au sujet de la grippe A s’essouffle”… Je vais encore trop vite ?

  4. Dans son billet à l’empreinte féline, Jean-Yves NAU donne un bon coup de griffe à la dernière idée de nos autorités de santé de vacciner aussi… les chats au motif que l’on en a déjà trouvé un porteur du virus A H1N1.

    Antoine FLAHAULT s’interroge : « On a un peu l’impression que tout devient argument marketing aujourd’hui pour « vendre » la vaccination au bon peuple. ».

    Quatre respectables professeurs de médecin de l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière dénoncent dans une tribune parue dans la presse le « management-panique » du plan de pandémie grippale.

    Alors que le pic de pandémie est atteint et bien qu’il faille rester prudent, nos autorités de santé – et surtout celles qui se sont le plus impliquées ou qui se sont le plus compromises dans la gestion de cette affaire sanitaire — donnent maintenant l’impression que leur principal intérêt n’est pas tant de sauver le plan de vaccination… que de sauver leur peau.

    Et elles ont de quoi paniquer car après l’avalanche des chiffres des personnes infectées, hospitalisées, décédées, livrés à l’opinion publique en temps réel, chaque jour, chaque semaine, et ce depuis des mois, voici que les chiffres des coûts de la pandémie tombent en monnaie sonnante et trébuchante.

    Ces chiffres ne sont pas fournis par les conspirationnistes mais par nos sages et vénérables sénateurs dans leur rapport général sur le projet de loi de finances pour 2010, précisément dans l’annexe n° 27 Santé, et plus précisément encore aux pages 16 à 21 du chapitre intitulé « L’impact de la grippe A/H1N1 ». Et ce rapport mérite d’être lu et même diffusé à tous nos concitoyens, et même, pourquoi pas, de le joindre au bon de vaccination.

    Non sans un certain humour, nos sénateurs ont un sens aigu de la formule puisqu’ils parlent d’impact de la grippe A comme s’ils découvraient l’impact d’une météorite sur nos finances publiques et sur nos caisses de sécurité sociale.

    Au sous-chapitre 3 : « La nécessité de dresser rapidement un bilan de la gestion de la pandémie », et loin d’aller à un train de sénateur, nos parlementaires pressent le pas :

    « De façon plus générale, votre rapporteur spécial [le sénateur Jean-Jacques JEGOU] souhaite que l’examen de la mission « Santé » en séance publique soit l’occasion de faire le point sur la gestion de la pandémie. Il souhaite notamment aborder deux questions qu’il a soulevées dans le cadre de sa récente mission de contrôle sur l’EPRUS, celles du stockage et de la péremption des produits, questions d’autant plus essentielles si l’ampleur de la pandémie s’avérerait moindre que prévue et si peu d’assurés acceptaient de se faire vacciner. »

    Jean-Yves Nau trouvera peut-être là un complément de réponse à son questionnement dans son billet précédent sur « La grande braderie du Tamiflu ».

    Concernant les coûts, le Sénat livre d’abord les chiffres suivants :
    Achat de vaccins 807,0 M€
    Campagne de vaccination 35,8 M€
    Acquisition de respirateurs 5,8 M€
    Achat d’antiviraux 20,0 M€
    Achat de masques 150,6 M€
    Dépenses logistiques 41,6 M€
    Total 1060,8 M€

    Mais à ces chiffres communiqués par le ministère de la Santé, nos sénateurs ajoutent :

    « Des dépenses liées à la grippe A/H1N1 qui pourraient atteindre 2,2 milliards d’euros
    Votre rapporteur spécial, qui a été amené à aborder la question de la gestion de la pandémie grippale au cours de sa récente mission de contrôle sur l’EPRUS, a souhaité dresser un premier bilan des dépenses liées à la grippe A/H1N1, à partir de données collectées auprès du ministère de la santé et des sports, de la caisse nationale d’assurance maladie (CNAMTS) et du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales. Il laisse apparaître un coût total lié à la pandémie compris entre 1,8 et 2,2 milliards d’euros.

    Outre les dépenses supportées par l’EPRUS, cinq autres types de dépenses sont à
    distinguer :
    — les dépenses liées aux consultations de généralistes, à la prescription de médicaments et aux indemnités journalières, supportées par l’assurance maladie, soit un coût compris entre 376 millions et 752 millions d’euros, selon les estimations de la CNAMTS ;
    — les dépenses d’indemnisation des personnels de santé réquisitionnés évaluées à 290 millions d’euros, hors frais de déplacement, par le ministère de la santé et des sports ;
    — les frais d’information et de convocation des vaccinés à hauteur de 52,8 millions d’euros. Ces dépenses devraient être prises en charge par l’assurance maladie à partir d’un redéploiement de crédits au sein du fonds national de prévention, d’éducation et d’information sanitaires (FNPEIS) ;
    —les dépenses de communication évaluées à 6,8 millions d’euros, financées par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) qui reçoit une subvention pour charge de service public et une dotation de l’assurance maladie ;
    — les frais liés à l’organisation territoriale de la campagne de vaccination (mobilisation des personnels administratifs qui participent au fonctionnement des centres et location de locaux lorsque ceux-ci sont mis à disposition par les collectivités territoriales). Le coût de la campagne est évalué à 100 millions d’euros par le ministère de l’intérieur, de l’outremer et des collectivités territoriales.

    Cette estimation ne prend cependant pas en compte le coût supporté par les collectivités territoriales qui ont notamment été incitées à constituer des stocks de produits de santé par une circulaire du 20 janvier 2006 relative à l’action des maires dans la gestion d’une crise sanitaire majeure. »

    Ce rapport datant du 19 novembre — donc avant la toute récente réquisition en masse des professionnels de santé — on peut supposer que les 290 millions d’euros évalués pour « les dépenses d’indemnisation des personnels de santé réquisitionnés » pourraient être dépassés.

    Puisqu’il était question de « pognon » (voir le précédent billet de Jean-Yves Nau : « Le généraliste, le vaccin et le pognon »), on voit bien qu’il ne fallait pas confondre bénévolat et volontariat des professionnels de santé dans les centres de vaccination.

    La population se doutait bien que la facture serait salée mais les chiffres réels donnent carrément le tournis : ils vont désormais autant compter que les chiffres épidémiologiques dans la prise de conscience et la prise de décision individuelle.

    Ce rapport parlementaire pèse lourd mais son PDF est léger et il risque de circuler très vite de mail en mail.

  5. Voici le lien internet permettant d’accéder au PDF du rapport du Sénat relatif à l’impact de la grippe A H1N1 et son coût :

    http://www.senat.fr/rap/l09-101-327/l09-101-3271.pdf

  6. Chers amis fidèles blogueurs du Journal de la Pandémie 2.0, j’ai pu donner le sentiment d’être une extrême bienveillance à l’égard des autorités de santé lorsque j’écrivais :

    « Les autorités de santé peuvent toujours faire preuve d’autorité mais elles ne convaincront pas la population si elles ne restaurent pas le lien de confiance. Et pour cela, il leur reste un atout : réaffirmer la primauté des droits des usagers du système de santé, selon la formule consacrée, ou pour le dire plus simplement, les droits du patient.

    La France n’est pas seulement le pays des droits de l’Homme, c’est aussi le pays des droits du patient. Ces droits ont été conquis de haute lutte par les associations de malades mais aussi, il est important de le rappeler, grâce aux autorités de santé qui veillent à ce qu’ils soient respectés.

    De la Charte du patient de 1995 que l’on doit à Simone Veil à la Charte de la personne hospitalisée de 2006, de la loi « dite loi Kouchner » du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé jusqu’à la loi « dite loi Leonetti » du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, en passant par d’autres lois, décrets, circulaires, la reconnaissance des droits du patient (y compris, bien sûr, pour un acte médical de prévention comme la vaccination) est l’un des rares domaines où la représentation nationale s’est rassemblée dans un consensus unanime. Et les gouvernements successifs — de tous bords — ont toujours complété, consolidé, renforcé les droits du patient, tant et si bien que, s’il existe des droits dont les Français ne devraient pas douter, ce sont bien ceux-là.

    Si les Français connaissaient leurs droits d’usagers du système de santé, ils seraient moins méfiants vis-à-vis des autorités de santé puisqu’elles sont les garantes de leurs droits.

    C’est dire qu’il faudrait peu de chose pour rétablir la confiance entre la population et les autorités de santé : il suffirait de rappeler que les Français ont des droits comme usagers du système de santé et que leur droits les protègent.

    Un tel rappel du droit serait-il suffisant pour sauver à temps le plan de vaccination compte tenu du contexte social et économique difficile ? Au point où nous en sommes, ce serait dommage de s’en priver.

    Alors que les autorités de santé ont contribué activement à instaurer en France une démocratie sanitaire, le comble serait qu’elles soient suspectées de la remettre en question à la suite d’erreurs malheureuses de communication.

    Alors que les Droits et information du patient constituent l’un des principaux critères de certification des établissements de santé par la Haute autorité de santé, alors que l’on ne compte plus les colloques, les réunions, les études du ministère, de la DHOS sur les droits des usagers du système de santé, le comble serait que toutes ces avancées majeures soient réduites à néant dans l’opinion publique à la suite d’erreurs de perception de la population. »

    ________

    Je vous livre maintenant ma triste expérience : modeste rédacteur de documents hospitaliers orientés Droits et information du patient, je tente en vain depuis des mois d’obtenir de la cellule Communication de la DHOS qu’elle daigne corriger les fautes d’orthographe de fiches d’information du patient que la DHOS a conçues et, surtout, je demande que ces fiches soient imprimables en offset pour qu’elles soient diffusées largement et à moindre coût aux patients comme le recommande d’ailleurs, depuis mai 2008, Madame Annie PODEUR, directrice de la DHOS, très respectueuse des droits du patient.

    En entreprise, cette petite demande serait réglée en ¼ d’heure, le temps qu’il faut à un infographiste pour corriger les fautes d’orthographe et faire des PDF d’impression offset.
    Mais là, le problème perdure depuis 18 mois !

    Tentant en vain de joindre le responsable de la cellule Communication en charge de ce dossier, sa secrétaire s’est chargée ou a été chargée de me dire par un courriel lapidaire :
    « Je compte sur votre présence d’esprit et votre lucidité ».

    Cette formule lapidaire mérite un grand succès de diffusion car elle peut s’appliquer à toutes nos autorités de santé qui, pour bon nombre de nos concitoyens excédés, manquent désormais de « présence d’esprit » et de « lucidité ».

    Pour que nos autorités de santé retrouvent leur « présence d’esprit » et fassent enfin preuve de « lucidité », faudra-t-il recourir à l’injonction thérapeutique ou bien pourront-elles se ressaisir avant que la Cour des Comptes ne les rappelle à l’ordre ou bien avant qu’une commission d’enquête parlementaire, désormais inévitable, ne fasse toute la lumière sur cette affaire de crise sanitaire ?

    Il en va de la crédibilité de notre système de santé et de la sauvegarde de notre démocratie sanitaire.

  7. La pandémie de 1968

    Pour ceux qui ne l’ont pas lu, texte de décembre 2005, un discours hors crise 2009 :
    http://www.influenza-h5n1.org/article-1361349.html

    Intéressant d’y découvrir la mentalité de l’époque, tant au niveau social que scientifique, on y apprend entre autre qu’en France, on n’avait pas compté les décès, c’est un certain Antoine Flahault et Alain Valleron qui s’y sont collés

  8. À vrai dire, je ne me sens pas toujours à la hauteur des débats de ce blog fort intéressant, j’ai l’impression parfois d’avoir un QI très moyen, comparé à celui, par exemple de M. RABAT (135 ? 140?) quand il nous fait part de ses démonstrations, et de ses modèles mathématiques…( J’étais pourtant bonne en maths, mais en médecine on n’en fait plus.)

    Je laisse un commentaire, non sur les chats grippés, je ne m’en soucie guère, mais sur le sentiment désagréable qui est le mien depuis que j’ai lu la démonstration de Jean Rabat, encore lui, le 7 décembre, concernant le risque des gens vaccinés, de mourir de la grippe dans les 5 ans à venir, en supposant qu’ils se vaccinent tous les ans.

    Si j’ai bien compris, il vaut mieux que je ne me fasse pas vacciner l’an prochain, ni les années ultérieures, à moins que le virus ne devienne très virulent ? Il vaudrait mieux pour moi contracter la “vraie” grippe, et me doter par là d’anticorps naturels top fortiches, contrairement à ceux procurés par le vaccins qualifiés de “faiblards” ?

    Sur ce, je me demande maintenant ce que je vais bien pouvoir dire à mes patients.

  9. L’Invs vient de publier un bilan de l’épidémie à ce jour :
    http://www.invs.sante.fr/behweb/2009/03/pdf/n3.pdf

  10. Sur cette crise sanitaire et les moyens parfois extravagants mis en œuvre pour y faire face, toutes nos contributions posent en filigrane la même question : « Comment a-t-on pu en arriver là ? ».

    Jean-Yves NAU, vieux routier du journalisme, sait que l’absurdité fait partie de notre triste condition humaine et qu’il ne faut pas à tout prix expliquer tout ce qui relève de l’absurde.

    Antoine FLAHAULT, médecin, scientifique — et directeur de l’Ecole des hautes études en santé publique qui forme les futurs cadres dirigeants de notre système de santé —, s’applique encore à dégager et à nous proposer des réponses rationnelles à des comportements qui ont perdu depuis longtemps toute logique.

    Notre système de santé est l’un des meilleurs au monde grâce au dévouement des équipes médicales et soignantes mais l’organisation de notre système de santé est manifestement défaillante parce qu’elle fonctionne sur la croyance ancestrale qu’il suffit de donner des ordres pour qu’ils soient exécutés ou qu’il suffit de diligenter des actions pour qu’elles se fassent.

    Dans l’une de ses contributions, Bernard GUENNEBAUD a refait les calculs prévisionnels des temps de vaccination indiqués dans la circulaire interministérielle du 21 août 2009 relative à la planification logistique de la campagne de vaccination et il a découvert qu’ils étaient erronés et manifestement surévalués. D’où le grand cafouillage qui en a résulté et que tout le monde a pu constater.

    Cette circulaire n’était pas adressée aux concierges des gymnases mais adressée par la ministre de la Santé et le ministre de l’Intérieur aux préfets de zone de défense, aux préfets de région, aux préfets de département et aux directeurs des ARH. Aucun d’entre eux, manifestement, n’a pris la peine de vérifier ces calculs du niveau de cours primaire parce que l’idée qu’une circulaire interministérielle pouvait contenir des données erronées ne leur est même pas venue à l’esprit, justement au nom de cette croyance qu’il suffit de dire pour faire.

    Pour revenir à ma modeste expérience de rédacteur de documents hospitaliers, et pour compléter le triste exemple que j’ai donné, Madame Annie PODEUR, directrice de la DHOS — la Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins — haut fonctionnaire mais aussi militante active des droits du patients, signe en mai 2008 un guide où elle recommande aux établissements de santé de diffuser largement des fiches d’information du patient conçues par la DHOS. Mais depuis 18 mois, les établissements de santé ne peuvent pas souscrire à sa recommandation parce que ces fiches ne sont toujours pas en l’état imprimables en offset pour une diffusion massive… et à moindre coût.

    Madame PODEUR est certainement persuadée que ces fiches d’information du patient sont largement diffusées puisqu’elle a demandé qu’elles le soient. Le comble c’est que la cellule communication de la DHOS est au courant, de son responsable à l’attachée de presse en passant par tout le secrétariat de direction. Madame PODEUR est sans doute la seule à l’ignorer, et elle risque de l’ignorer encore longtemps parce qu’il ne se trouvera personne pour avoir le courage de lui dire que sa recommandation n’a pas été suivie, alors qu’en ¼ d’heure et sans frais, le problème d’imprimabilité aurait pu être réglé déjà depuis 18 mois.

    Ce manquement pourra être mis au passif du plan de vaccination : depuis 18 mois des millions de personnes hospitalisées auraient pu prendre connaissance de ces fiches d’information relatives à leurs droits, ces fiches ayant aussi pour objet de conforter le lien de confiance entre les usagers (les patients) et notre système de santé, et en les rassurant de les inciter à se faire vacciner.

  11. A part les phôtes pourquoi ne sont-elles pas imprimables en offset ? A cause des couleurs qui sont trop pâles quand on passe au N&B ?

  12. Brève réponse technique à Babaorum pour clore cette question :

    En plus des quelques fautes d’orthographe qui subsistent encore dans ces documents et qu’il vaut mieux corriger, il faut que les PDF d’impression comportent les traits de coupe et les bords perdus (bords imprimés au-delà du format fini qui tombent sous la coupe du massicot : règle élémentaire d’imprimerie valable depuis Gutenberg quel que soit le procédé d’impression).

    Mais le problème le plus important est d’ordre économique : tout comme le Contrat d’engagement de lutte contre la douleur, ces documents estampillés Ministère de la Santé ne sont pas offerts par le ministère, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Il revient aux établissements de santé publics ou privés de procéder eux-mêmes à leur impression, c’est-à-dire de les acheter à l’imprimeur ou l’éditeur de leur choix.

    Il s’agit donc de les produire au moindre coût afin de ne pas pénaliser surtout les hôpitaux locaux et plus généralement tous les établissements de santé aux moyens financiers limités, c’est-à-dire pratiquement tous les établissements publics de santé (CH, CHG et même les CHU).

    Le coût unitaire d’impression en quadrichromie de ces documents (au total 16 pages A4) peut être de 0,18 € HT les 16 pages, soit moins que le prix de la photocopie couleur d’un seul A4 ! A la condition bien sûr d’imprimer ces documents sur une presse offset où plus le tirage est long et moins le coût unitaire est élevé : ce fut là l’idée de génie de Gutenberg.

    Le prix n’est donc pas un obstacle à la diffusion de ces documents d’information du patient.
    Dans le cas qui nous occupe, le seul obstacle est de trouver à la mission Communication de la DHOS le ¼ d’heure qui permettrait rendre enfin ces documents imprimables.

    Heureusement que les médicales et soignantes sont plus réactives, sinon nous serions déjà tous morts.

  13. COMMENTAIRE POUR UN DES 55 MORTS

    L’Afssaps informe donc, le 12 décembre, du décès d’un enfant de neuf ans, quatre jours après sa vaccination contre la grippe A(H1N1). Ce cas a été notifié le 9 décembre 2009 à l’Afssaps dans le cadre de la pharmacovigilance. Les éléments disponibles à ce jour ne permettent pas d’établir l’origine du décès, précise l’Afssaps. Cet enfant, « vacciné le 4 décembre 2009 avec le vaccin Panenza®, a présenté 48h après la vaccination de la fièvre et des troubles digestifs importants, se poursuivant jusqu’au mardi 8 décembre avec l’apparition en milieu de journée d’un malaise sévère nécessitant la prise en charge par le SAMU. Le décès est intervenu deux heures après cette prise en charge. Une autopsie médico-légale a été effectuée le 10 décembre à la demande du parquet de Puy en Velay, compte tenu du caractère subit du décès. Les résultats de l’autopsie ne sont pas encore disponibles. D’autres investigations sont en cours sur ce cas, notamment des analyses virologiques et bactériennes.»

  14. A priori je ne pense pas que ce décès fasse partie des 55 morts retenus par l’EMEA à la date du 27 novembre. Mais c’est un détail.

  15. Puisque Marc Perez m’en offre l’opportunité je reviens sur la mise en œuvre chronométrique de la campagne. En fait, la circulaire du 21 août ne prévoyait pas de consultation pour tout le monde : il y avait en amont un infirmier orienteur qui, au vu de la fiche sanitaire remplie par le candidat, orientait directement celui-ci vers la vaccination ou vers une consultation médicale.
    De fait, si 360 vaccinations en 4 heures pour 1 seul médecin consultant donnait 40 secondes par consultation tout compris, y compris s’asseoir et se lever de la chaise, il y avait plus de temps prévu pour les consultations effectives.

    MAIS, après consultations juridiques sur la procédure, la
    circulaire du 28 octobre a supprimé l’infirmier orienteur et rendu obligatoire la consultation par un médecin ou étudiant en médecine, ce dernier pouvant réorienter vers le médecin en cas de doute. Autrement dit, la circulaire du 28 octobre a validé a posteriori les 40 secondes par consultation pour un même rendement de 90 à l’heure par médecin consultant !!! D’où la nécessité d’allonger la durée et d’augmenter le nombre de médecins mobilisés quitte à provoquer une grogne généralisée.

    De plus, en raison sans doute à la fois des avis juridiques et du peu d’empressement des Français à se faire vacciner, les autorités ont déroulé le tapis rouge avec le consentement éclairé où le médecin expose au candidat les effets secondaires attendus et où ce dernier peut poser toutes les questions qu’il veut. Ce dernier point est explicitement mentionné sur le site du ministère (accès ”Grand Public”; ”Je me fais vacciner”).

    Avec peu de monde ça passait sans problème, mais…Il a donc fallu passer à 14 heures par jour même le dimanche ! On peut reprendre le calcul ainsi et de tête : 14 heures c’est 840 minutes. Fixons d’abord la durée de la consultation à 10 minutes, cela fera 84 cas par jour et par poste de consultation. Avec 10 000 postes de consultation dans toute la France cela fera 840 000 vaccinés par jour soit 84 millions en 100 jours. Mais 10 000 postes ouverts 14 h par jours demandent entre 20 000 et 30 000 médecins ou étudiants en médecine selon qu’ils font 7 ou 5 heures. C’est impossible !

    Divisons par 4, soit 21 millions de vaccinés en 100 jours. On est actuellement à 200 000 par jour soit justement 20 millions en 100 jours. Cela fait aussi entre 5000 et 7500 médecins mobilisés chaque jour sans compter les chefs de centre qui ne participent pas à la consultation, occupés qu’ils sont à approvisionner leur centre en personnel (entre-autres). Ces chiffres correspondent donc à peu près à la réalité actuelle.

    On peut aussi agir sur la durée de la consultation. A ce sujet un autre document (adaptation de la campagne 24/11) précise qu’il convient de privilégier l’organisation qui consiste à demander à l’un des 2 médecins présents (ou étudiant) de réaliser un entretien de première intention sur la base de la fiche médicale pour orienter soit directement vers l’injection soit vers le second médecin pour un entretien plus approfondi. Autrement dit, le premier médecin (plutôt un étudiant) joue le rôle de l’infirmier orienteur du 21 août.

    Ce document demande aussi de rappeler aux médecins intervenants que l’entretien médical VISE EXCLUSIVEMENT (souligné et en gras) à confirmer l’absence de contre-indiction et à adapter la prescription.

    Pourtant le candidat a toujours le droit de poser toutes les questions qu’il veut et le médecin devrait toujours l’informer des suites possibles. Mais sous la pression de la foule et du chronomètre on constate le retour vers le dispositif du 21 août sur des durées beaucoup plus longues, avec beaucoup plus de médecins et des consultations écourtées.

    Il n’y a pas de réponse pour vacciner 600 000 personnes par jour pendant 100 jours.

    Pour ces documents taper en page d’accueil du site du ministère sur ”Professionnels de santé” puis ”vaccination” puis “organisation…”

  16. Je viens de poser 2 questions sur rue 89 au Pr Lina et Gentilini concernant d’une part

    le NST(nombre de sujet à traiter ) afin de prévenir un décès soit par SDRA soit par complications infectieuses par injection de PANDEMRIX chez des adultes de moins de 65 ans sans facteurs de risques.
    d’autre part qui sont les 55 décès. S’agit il de morts subites et dans quel délais?
    Nous verrons bien leurs réponses …..;

    Invs m’a répondu. La réponse est dans leurs publications et toc.
    J’ai relu le numéro 74 du 8 décembre 2009 et donc j’ai trouvé page 5 ceci:

    ” Décès liés au virus A (H1N1) 2009
    Depuis le début de l’épidémie, 126 décès liés à la grippe ont été signalés. Parmi eux, 77 % concernent des personnes pour lesquelles la présence du virus A (H1N1) 2009 a été confirmée. Quatorze décès sont survenus chez des enfants de moins de 15 ans. Vingt décès sont survenus chez des patients n’ayant pas de facteur de risque connu ‘!(tableau 2).”

    Donc on a sur les 126 décès 97 décès du à la grippe A nouveau variant !!!!
    c’est plus que j’avais laissé entendre mais moins que ce que l’on entend sur les ondes. De plus en lisant le rapport du BEH page 4 il est dit que:

    “Aucune surmortalité n’a été observée du rant la période épidémique sur l’île de la Réunion, avec 669 décès attendus sur la période contre 611 décès observés.”

    La majoration par surmortalité ne sera donc pas possible à moins qu’il ne fasse plus froid que de saison comme en semaine 42* ce qui c’est traduit par un excès de mortalité sur la semaine 43 apparue à partir de la semaine 46 dans les rapports de INVS du 18 novembre 2009.

    * http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=48485

    Mr Rabat vous pouvez affiner vos calculs à partir du pic en semaine 48 et faire des pronostics de sortie d épidémie qui devrait se trouver entre la semaine 52 et 2 de 2010.
    Je rappelle enfin que fin Octobre (je ne peux pas chercher dans les archives ) j’avais proposer un premier chiffre de 252 décès par la grippe A nv en France métropolitaine avec comme extrême 150 et 650. Il est possible que d’autres soit arrivés à ce résultat. Il n’y a aucun mérite et n’en cherche pas .C’est juste pour montrer que NOUS pouvions le penser et que cela n’a pas été dit par nos experts sur les grandes ondes. Aujourd’hui ceci est encore vraisemblable même si l’avenir est à venir…

  17. Cher Jean-Yves NAU et cher Antoine FLAHAULT, vos billets du Journal de la pandémie 2.0 vont me manquer pendant quelques jours, et chers amis blogueurs fidèles, je ne pourrai pas lire vos commentaires pertinents.

    En effet, je suis hospitalisé ce dimanche 13 pour une intervention programmée ce lundi 14. Et oui, il n’y a pas que la grippe A H1N1 dans la vie : il y a aussi toutes les autres pathologies.

    Rassurez-vous, dans mon cas, rien de grave. Quoique… Et c’est là tout l’objet de cette dernière contribution : par formation ou déformation professionnelle, je viens de consulter le rapport de certification V2 — qui vient tout juste de paraître — de l’établissement de santé où je serai opéré.

    Dans son rapport, au vu des éléments d’appréciation non satisfaits (présents en partie ou absents) par cet établissement, la HAS prononce une certification avec suivi sur un certain nombre de points, avec programmation d’une visite de suivi dans un délai de 12 mois. Autant dire que je ne suis plus vraiment enclin à faire confiance à l’organisation de la qualité et de la prise en charge du patient dans cet établissement.

    Nous avons le meilleur système de santé au monde car, avec la Haute autorité de santé, tous les patients ont la possibilité de consulter sur le site internet de la HAS le rapport public de certification de leur établissement de santé : la certification étant aux établissements de santé ce qu’est le contrôle technique aux automobiles.
    — une certification « sans réserves » : c’est très bien,
    — une certification « avec recommandation », c’est nettement moins bien (« recommandation signifiant plutôt mise en demeure que aimable invitation),
    — une certification « avec suivi », c’est carrément passable surtout si la HAS annonce que ses experts-visiteurs reviendront pour une « visite de suivi ».

    Hélas, trop peu encore de patients savent qu’ils ont la possibilité de consulter librement sur le site internet de la HAS les rapports publics de certification de tous les établissements de santé publics ou privés. C’est dire qu’il reste encore beaucoup à faire en matière de Droits et information du patient.

    @ bientôt et bien cordialement.

  18. Non Gyuran, pas possible d’affiner.

    Je ne me fie qu’aux chiffres de Sentinelle.
    Semaine 48 : 469124 cas, semaine 49 : 535420

    Donc le PIC sur semaine 49 et 50 au plus, mais un peu plus bas que les 600 à 800000 cas que j’avais prévu. La différence se joue sur un taux d’attaque au pic : 1% à 2% plus faible que prévu.

    La suite est fonction de l’effet tampon des vacances : chute nette et rapide, mais sans doute vers les 350 cas puis 250000 cas.

    Petite reprise en janvier : rentrée des classes et congés de maladie pour “convenance” ( pausisymptomatique) emmèneront du monde en consultation.

  19. Je suis très têtu, (uniquement) quand je suis sûr que j’ai raison

    Par âge (en France métropolitaine) : les morts au 11/12
    · 87 personnes de 15 à 64 ans
    · 25 personnes de plus de 65 ans
    · 9 enfants de 1 à 14 ans
    · 5 nourrissons de moins d’un an
    Comment peut-on continuer à dire que ce sont les enfants qui sont les plus à risque ?

    Pourquoi s’obstiner à garder une classe 15-64 ans ?

    Qu’a-t-on peur de mettre en évidence en procédant logiquement ?

    Il aurait fallu quelque chose du type :
    a) 15 et 24 ans : étudiants et jeunes adultes insouciants, style de vie grégaire,
    b) 25-44 : adultes plus responsables, style de vie plus familial,
    c) 45-64 : début des maladies sous-jacentes non identifiées

    Comment ce fait-il que les experts doctes en médecine n’aient pas compris cela ?

    Pour les doctes non experts comment s’en tiennent-il à « heureux ceux qui croient sans avoir vu », pour peu que ce qu’on leur dit correspond à ce qu’on leur a enseigné ?

    A force de constater ce « délire » collectif des experts je me pose légitimement la question :
    « réfléchissent-ils avec le cerveau ou la moelle épinière ? ». C’est méchant, mais c’est leur faute, c’est ce que l’on constate ! On est en droit de s’attendre à mieux de la part de gens prétendus « sortis de la cuisse de Jupiter » !

    Il y a eu Cochrane, le JAMA, maintenant les morts qui parlent…

    Je trouve aussi :
    Par sexe (en France métropolitaine) :
    · 72 hommes
    · 52 femmes
    · Absence de données : 2 cas
    Ces chiffres, qui indiquent une différence significative homme/femme vous suggèrent quoi ?

    Revenons aux 55 MORTS APRES 5,7 MILLIONS DE VACCINATION S

    EMEA = Agence Européenne du médicament. Pour l’attribution de l’AMM aux vaccins c’était un organisme sérieux !

    EudraVigilance = système de gestion de base de données gérée par l’EMEA pour la collecte et l’évaluation des effets indésirables présumés des médicaments dans l’EEE.

    Les 55 morts proviennent de l’EMEA, via EudraVigilance . C’est un fait constaté : morts après vaccination !

    Pourquoi dire morts pas dus au vaccins ou dus au vaccin, alors qu’on n’en sait rien ?

    Les gens de l’EMEA sont-ils des irresponsables ?
    Plus irresponsables que ceux de nos organismes nationaux ?
    Plus que ceux de l’AFSSAPS ?

    Pourquoi ont-ils avancé ce chiffre ?

    Pourquoi contester ce chiffre et pas celui de l’InVS qui nous annonce des morts dus au H1N1 sur des personnes sans antécédents ? Fera-t-on, en France, parler les morts ?

    C’est là l’effet pervers, sur la perception de la pandémie, de la main mise de deux castes : les doctes experts en médecine vendus au pouvoir et les médias qui « roulent » pour le pouvoir en place, et quelque soit ce pouvoir.

    Ce qui est pour la vaccination , c’est vrai, ce qui est contre, c’est faux, et c’est là une réaction spontanée, due à une « formatation » bien conduite des cerveaux.
    Lorsqu’on enseigne plutôt des choses à retenir que des méthodes de réflexion, c’est ce que l’on obtient immanquablement.
    Fort heureusement un bon nombre arrive à aller au-delà : attendre et voir les informations à venir.

    Par exemple, Monsieur X, au centre de vaccination, se fait écraser par un panneau de basket du gymnase, JUSTE AVAC LA PIQURE : s’il est incontestable qu’il n’est pas tué par le vaccin, il est incontestable qu’il est mort à cause de la vaccination !
    JUSTE APRES LA PIQURE : il a un malaise, s’accroche au poteau mal arrimé … Qui a tué ?

    Monsieur Y, fait parfois des allergies de la rétine (ça m’est arrivé), il sort du gymnase il voit mal, il traverse la rue la voiture le tue. Le vaccin est-il responsable de la mort?

    Monsieur Z , pas vacciné, attrape la grippe , complication bactérienne , il meurt. Le H1N1 est-il responsable de la mort ?

    Alors si l’on veut comprendre le réel commençons par le regarder tel qu’il est et expliquons clairement ce que nous faisons en terme de recueil de l’information.
    On ne recueille pas de l’information pour pouvoir « consolider » ce que l’on pense à priori, mais pour la faire parler, pour qu’elle nous aide à mieux comprendre ce qui nous échappe encore.

    Mais apparemment en ce qui concerne cette pandémie personne ne s’en soucie, et là ce sont les experts qui portent la responsabilité de l’incroyable dérive…mais dans dix ans nous aurons les mêmes (ou leurs clones) et ils referont les mêmes « conneries » ! Etre Expert, c’est comme être un politique, c’est un métier…que je soupçonne lucratif.

    Il faut, bien sûr, se poser la question du « conflit d’intérêt » des experts, mais il faudrait, d’abord, se poser la question de leur compétence à analyser et traiter l’information de façon rationnelle et objective. Incompétents et corrompus…ils sont légion, en France y compris !

    Et voilà pourquoi, grâce à ses collègues « incompétents et corrompus », devenus par intérêt lèche « sandale rose » de Dame Bachelot, Babaorum finit par écrire :
    Et me voilà maintenant invité très fortement à prescrire du Tamiflu à tous.
    Si je ne le fais pas et qu’un de mes grippés fait une complication, je serai tenu responsable.

    Par exemple, ce besoin soudain, aux USA, de brutalement, modifier les comptages, montre bien qu’ils n’avaient pas été capables, de prévoir que les chiffres réels n’allaient pas envoyer les citoyens vers la seringue.
    Même chose en France, où le staf de Dame Bachelot a besoin début novembre de faire appel aux chiffres maquillés des GROG, exit Sentinelle, et se trouve coincé début décembre…heureusement il y avait un « mutant » gardé au chaud depuis septembre et maintenant les animaux de compagnie pour vendre le vaccin.

    Et pourtant c’était pas bien difficile de prévoir que la petite pandémie serait finie à Noël, avec un pic maximum entre 600 à 800000 cas (décompte au sens de Sentinelle) début décembre, avec une mortalité très faible, avec au plus une trentaine de morts classés « pas à risque » bien qu’il puissent être des malades qui s’ignorent !
    Donc pas de quoi mobiliser les foules : la vaccination de masse n’aura donc pas lieu, mais c’était tout vu depuis octobre !

    Babaorum nous dit : « C’est très dur et révélateur sur la désinformation et les cachotteries dont les médecins même doctes font l’objet.
    C’est pas bon pour la profession ni pour les malades »

    Espérons que la médecine française ne va pas trop pâtir du comportement de quelques-uns de ses cadres renégats qui ont d’abord pensé à leur intérêt personnel.

    Babaorum, avez-vous toujours la même bonne opinion de Houssin qui ment, à longueur de journée, sur tous les médias ?

  20. Tous mes voeux vous accompagnent, cher Marc Perez, en vous souhaitant un prompt rétablissement et un rapide retour dans notre blogosphère à laquelle vos contributions sont appréciées de tous, et de ses propulseurs. Vous êtes souvent la voix du droit des patients et nous avons besoin d’elle. Avez-vous vu mes récents billets sur le “blog du directeur” (blog.ehesp.fr) que je maintiens sur les sujets non grippaux, comme celui que vous évoquez, mais qui génèrent moins de buzz et de commentaires passionnés ?

  21. Expert ou chercheur ?

    On pourrait résumer ainsi la problématique que vous posez, Jean Rabat.

    Par définition, un expert n’est pas uniquement quelqu’un de compétent sur un sujet donné comme on le croit généralement. C’est aussi quelqu’un qui est nommé par une autorité, un pouvoir, pour accomplir une tâche précise. C’est l’expert désigné par une compagnie d’assurance pour un sinistre. Une fois désigné est-il totalement libre dans sa tête et ses émotions ? S’il n’est pas suffisamment complaisant vis à vis du pouvoir qui l’a désigné il sait que le téléphone ne sonnera plus. De plus, dans son expertise il va juger selon des normes établies.

    Le chercheur, le vrai du moins, cherche sans avoir besoin de satisfaire un pouvoir qui pourrait être aussi ses idées préconçues et sa vanité. Toutes ces pesanteurs bloquent la créativité. Quand on réalise cela on comprend qu’être chercheur est plus un état d’être qu’un statut social. Cela ne se décrète pas. Il est sans doute plus facile de s’approcher de cet état quand on est à la retraite qu’en activité.

    Un exemple d’un vrai chercheur : quand Fosbury a découvert, seul et abandonné de tous et d’abord de ses entraineurs-experts, que la meilleure façon de franchir une barre était sur le dos la tête la première quand tous les doctes en saut en hauteur enseignaient que c’était sur le ventre, le pied en avant…

  22. Et oui c’est bien cela !

    Ayant été en athlétisme une victime du “rouleau ventral” , j’ai réussi à ne pas l’être en recherche et enseignement non plus, mais à quel prix !
    Mais aujourd’hui je n’ai ni regret ni remord et je ne me sens pas gêné devant une glace, à part lorsque je danse du flamenco…

  23. Je reviens sur les chiffres du réseau sentinelle et j’attire votre attention Mr Rabat sur le fait que les chiffres que vous avancez sont ceux des syndromes grippaux et non de ceux attribuable à la grippe (A ?) pour être plus précis.
    Dans le texte il faut faire aussi la différence entre nombre de cas estimés et consolidés. Vous ne les avez pas confondus je vous rassure.
    voici ce que l’on peut lire sur le stie sentinelle:

    Ainsi pour la semaine 47, le nombre de consultations attribuables à la grippe parmi les consultations pour grippe clinique* est estimé à 384 200 [intervalle de prédiction à 90 % : 339 500 ; 428 800]

    Ainsi pour la semaine 48, le nombre de consultations attribuables à la grippe parmi les consultations pour syndromes grippaux est estimé à 461 000, [intervalle de prédiction à 90 % : 416 000 ; 506 000]*. Cette estimation est plus élevée que celle de la semaine précédente (328 400 en semaine 47 données consolidées au 30 novembre).

    Ainsi pour la semaine 49, le nombre de consultations attribuables à la grippe parmi les consultations pour syndromes grippaux est estimé à 477 000, [intervalle de prédiction à 90 % : 432 000 ; 522 000]*. Cette estimation est plus élevée que celle de la semaine précédente (414 400 en semaine 48, données consolidées au 7 décembre).

    Ainsi pour la semaine 49, le nombre de consultations attribuables à la grippe parmi les consultations pour syndromes grippaux est estimé à 477 000, [intervalle de prédiction à 90 % : 432 000 ; 522 000]*. Cette estimation est plus élevée que celle de la semaine précédente (414 400 en semaine 48, données consolidées au 7 décembre).

    Ainsi pour la semaine 49, le nombre de consultations attribuables à la grippe parmi les consultations pour syndromes grippaux est estimé à 477 000, [intervalle de prédiction à 90 % : 432 000 ; 522 000]*. Cette estimation est plus élevée que celle de la semaine précédente (414 400 en semaine 48, données consolidées au 7 décembre).

    Vous remarquerez que les chiffres consolidés des semaines précédentes donnent des chiffres inférieurs et en dehors de l’intervalle de confiance
    Je m’attends donc que le chiffre consolidé pour la semaine 49 soit lui aussi en dehors de l’intervalle de confiance cad moins de 432 000 grippe et même en dessous des 410 000 .
    Je ne risque pas grand chose c’est juste pour le fun. Il se pourrait ainsi que le pic soit en semaine 48 😉

  24. JEAN RABAT vous demandez

    Pourquoi s’obstiner à garder une classe 15-64 ans ?
    ….
    Il aurait fallu quelque chose du type :
    a) 15 et 24 ans : étudiants et jeunes adultes insouciants, style de vie grégaire,
    b) 25-44 : adultes plus responsables, style de vie plus familial,
    c) 45-64 : début des maladies sous-jacentes non identifiées

    Comment ce fait-il que les experts doctes en médecine n’aient pas compris cela ?
    ======================

    Je crois qu’il n’y a pas malice (on n’est pas malin sur ce coup là, aux 2 acceptions de malin) . C’est que ON A TOUJOURS FAIT COMME CA.

    Hé oui.
    Pour les médecins il y a:
    Les nourrissons
    Les enfants (ça va jusqu’à 15 ans, voire , allez savoir pourquoi , 15 ans 3 mois – avec ou sans février ?” -)
    Les adultes normaux 16 – 65
    Les vieux: plus de 65 (et paf!)

    Ce bien que l’on sache que vieux de nos jours, c’est plus de 75 ou 80 ans.

    ON A TOUJOURS FAIT COMME CA
    C’est comme les 5 singes, la banane et la douche froide.
    POur ceux qui ne connaissent pas cette expérience: http://mimiclectik.canalblog.com/archives/2009/08/25/14306100.html
    Je ne sais si elle est fictive ou réelle, mais tellement plausible.

    Nos divers titres ne sont pas des garanties d’intelligence.

  25. Jean Rabat
    Vous comprenez bien des choses….

    Par ailleurs vous écrivites:

    “Espérons que la médecine française ne va pas trop pâtir du comportement de quelques-uns de ses cadres renégats qui ont d’abord pensé à leur intérêt personnel.
    Babaorum, avez-vous toujours la même bonne opinion de Houssin qui ment, à longueur de journée, sur tous les médias ?

    Il s’agit de la médecine partout dans le monde.
    Des experts aprtout dans le monde.

    Des dogmes indéboulonnables sauf s’ils ne rapportent aucun argent à quiconque.

    Quelques exemples:

    – Le traitement de l’hypercholestérolémie laquelle n’est qu’un témoin d’un mode de vie et parfois d’une hérédité qui, hétérozygote, n’a pas la gravité qu’on lui attribue. Si on analyse soigneusement les articles laudateurs sur les anticholéstérolémiants, on s’aperçoit des supercheries. Même sans les compétences mathématiques de certains ici. On s’aperçoit qu’un résultat conforme au dogme aux oeufs d’or par exemple N % de myxomatose en moins avec la Staperlipimpine se voit encensé alors que le même pourcentage de N% d’effets collatéraux avec la même Staperlipimpine, diabète ou cancer par exemple, sera jugé non important, ou pas crédible. On conçoit des critères de jugement alambiqués pour favoriser le résultat souhaité , on présente des chiffres ripolinés pour paraitres beaux, et l’on abuse de l’amélioration des risques “relatifs” pour cacher que le vrai risque , le risque “absolu” de mourir ou faire telle ou telle maladie, ne change pas de façon cliniquement significative, etc..J’en passe il faut un livre pour le raconter.

    – Les dépistages des cancers, qui ont parfois des effets soit inconnus soit affreux. Par exemple il semble bien au vu des études récentes bien faites, que 20% des cancer du sein “dépistés” n’en soient pas. Les femmes dépistées et traitées (chirurgie chimio radiothérapie en proportions variable) sont étiquetées cancéreuses et traitées inutilement. Ce risque n’est pas annoncé. Il y a une industrie académique et lucrative du dépistage , que cela défriserait. Et on préfère une attitude carrée “je dépiste c’est logique” à l’attitude vérité “je ne sais pas ce qu’il faut proposer”.

    – Le programme national sur l’alimentation ou la diététique dont le nom m’échappe. AH si PNS: Programme Nutrition Santé
    Les doses de vitamines optimales sont ridicules et non conformes aux connaissances (notamment la vitamine D, et il y a une vraie pandémie de carence en vitamine D, silencieuse, qui ne gène personne ou presque). Car on ne vit pas à poil. Le dogme est qu’une alimentation équilibrée apoprte tout ce qu’il faut. On dit équilibré comme on dirait rock and roll un mot tout fait tout creux. Et bien c’est faux. Ces grands experts considèrenet que le rôle de la vitaline D c’est d’éviter le rachitisme et celui de la C par exemple d’éviter le scorbut. Et préconisent les doses journalières pour la prévention de seules icelles calamités. Alors que l’on sait que ces 2 vitalines ont d’autres fonctions….

    – Le dogme de la vaccination grippale et de la gratuité d’icelle pour ceux chez qui elle est le moins efficace (c’est à dire foutrement peu efficace). Cf le site Cochrane Institute. On a tenté de nous faire croire (et beaucoup le croient encor’) que ladite vaccination des vieux diminuerait la mortalité toutes causes confondues.

    Jefferson a bien moqué cette c..ie d’un ” “For a vaccine to reduce mortality by 50 percent and up to 90 percent in some studies means it has to prevent deaths not just from influenza, but also from falls, fires, heart disease, strokes, and car accidents. That’s not a vaccine, that’s a miracle.”
    “”Pour réduire la mortalité de 50 % et jusqu’à 90 % dans
    certaines études , un vaccin doit prévenir les décès non seulement de la grippe, mais également les chutes, les incendies, les maladies cardiaques, les infarctus et les accidents de voiture. C’est pas un vaccin, c’est un miracle. ”

    Bref on est dans un monde de fausseté affligeante.

    Mes bras ils n’ont pas fini de me tomber.

  26. Quant à Sire Houssin mes commentaires favorables il me semblent étaient relatif à son état: chirurgien.

    Ce qu’il dit est en effets très curieux en ce moment , force omissions, des allégations, non soutenues par des faits.

  27. Vous voyez le remède Babaorum ?

    En médecine, faire faire l’introduction à la stat. uniquement par des mathématiciens, surtout non docte en médecine !

  28. Gyuran soyez tranquille , j’ai pas confondu .

    C’est sciemment que j’ai utilisé “le nombre de consultations pour grippe clinique”.

    C’est une estimation à partir des « données du réseau » et de laquelle on déduit avec une relation (régression périodique) qui n’est pas “certaine”, le nombre de consultations attribuables à la grippe .
    D’où une deuxième cause d’incertitude.
    Pour compenser tout cela on fait un intervalle de confiance à 90%.

    Et cela me dérange parce que cela signifie que si on utilise cette technique (l’IC) un grand nombre de fois, en moyenne 90 fois sur 100 on aura un bon résultat . Pour ce H1N1 de septembre à janvier j’ai utilisé une vingtaine de points…
    Si je fais un IC à 5%, ce qui pour cette étude du H1N1 sur quelques mois me paraîtrait plus rationnel, je constate que le nombre de consultations pour grippe clinique est toujours dans l’IC 5%., des consultations attribuables à la grippe .
    Donc, par définition de l’IC, je peux le prendre comme « estimation » du nombre de consultations attribuables à la grippe.
    J’ai fait ce choix surtout, parce que dans les tableaux de données de Sentinelle ce sont ces nombres que l’on trouve . C’est plus commode pour utiliser leur base de données.

    Et il se pose ensuite la question : attribuable à la grippe et attribuable au H1N1 ?

    La technique de Sentinelle est excellente, rien à redire, mais pour une « prévision ponctuelle » sur des chiffres portant sur deux ou trois valeurs (une par semaine), il faut être plus prudent.
    J’ai essayé de faire des prévisions il y a quelques semaines déjà, et j’ai essayé en priorité d’éliminer tout ce qui n’était pas indispensable : j’ai donc toujours parlé de consultations pour grippe clinique.

    De toute façon il est clair que vu la particularité du H1N1, beaucoup de cas asymptomatiques (ignorés) de cas paucisymptomatiques (pas de consultation ou non retenus par le réseau) on est très loin de la réalité.

    Mais, prendre comme référence Sentinelle c’est ce que l’on peut faire de mieux, c’est pourquoi le staf de Dame Bachelot, ne l’a pratiquement plus pris comme référence depuis début novembre pour « illustrer » son opération « marketing ».

  29. A l’attention de Marc Perez

    Nos billets vont vous manquer? Merci.
    Elégance pour élégance: la réciproque est déjà là.
    Pas d’atermoiements.
    A vous lire donc, et au plus vite.

    Jean-Yves Nau

  30. Jean RABAT, le 13 December, 2009 à 7:53 pm Said:
    Vous voyez le remède Babaorum ?
    En médecine, faire faire l’introduction à la stat. uniquement par des mathématiciens, surtout non docte en médecine !
    ===============================
    En PCEM 1 (l’année d’étude la plus con.e du monde et plus encore de nos jours, dont le programme ne sert apparemment qu’à justifier l’existence des “enseignants” qui y exercent ou sévissent en s’ennuyant), en PCEM1, disais-je, dans ma province, c’était des enseignants de la fac de science.
    Dans mon complément facultatif plus tard en la capitale c’était le Pr Schwartz, un ingénieur de l’X
    comme on dit: http://www.academie-sciences.fr/membres/S/Schwartz_Daniel.htm
    Excellent enseignant, j’ai trouvé.

    Plus tard ça c’est compliqué et j’ai abandonné ce certificat (j’étais un vieux jeune médecin ayant oublié les maths), des chercheurs talentueux, enseignants pressés et médiocres à mon sens, ne savaient pas s’adapter pensant connues des notions et raisonnements que seuls les étudiants Bac +1 ou 2 sur les mêmes bancs maîtrisaient. L’idée de recalculer des intégrales et autres gracieusetés me fit abandonner.

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