Noël, Tamiflu et Relenza sont bien là !
Quand le kit bogue
Nouvelle, petite mais bien éclairante controverse ; ou quand le kit bogue. Avec cette précision liminaire : il ne faudrait jamais omettre de lire le Journal officiel de la République Française (JO) ; un JO qui ose user du « kit » (pourquoi avoir abandonné « panoplie » ou « attirail » et laisser croire à tous qu’il s’agit d’un « ensemble de pièces prêtes à monter » ?). « Kit », donc, faute de pouvoir parler de « bug ». Pour ce qui nous concerne (Antoine, vous, moi) il ne fallait surtout pas rater l’édition datée du 4 décembre. Notre JO publiait alors l’ « arrêté du 3 décembre 2009 relatif à la distribution de kits destinés au traitement des patients atteints par le virus de la grippe de type A (H1N1) 2009 » ; un texte signé par Roselyne Bachelot ministre de la santé et des sports et par Eric Woerth ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat.
Mme Bachelot et M. Woerth y rappellent la situation épidémiologique sévissant dans le monde, et notamment le fait que « selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 206 Etats ou territoires ont été, à ce jour, concernés par l’épidémie provoquée par le virus de la grippe de type A (H1N1) 2009 et que plus de 6 770 personnes résidant dans ces Etats ou territoires en sont décédées ». Les deux ministres rappellent aussi que l’Organisation mondiale de la santé a déclaré la mise en œuvre de la phase 6 du plan mondial de préparation à une pandémie de grippe et que le gouvernement français a déclaré la mise en œuvre de la phase 5A du plan national de prévention et de lutte « pandémie grippale ».
Il faut en outre compter avec « l’évolution de la situation épidémique sur le territoire national décrite par l’Institut de veille sanitaire depuis le début de la pandémie » ainsi qu’avec « le caractère pathogène et contagieux du virus de la grippe A (H1N1) 2009 et la menace sanitaire grave qu’il constitue ».
Omniprésence vaccinale oblige on en avait presque oublié que la France disposait de volumineux stocks nationaux de traitements antiviraux et de masques anti-projections individuels. Et le gouvernement juge aujourd’hui (mais pourquoi donc aujourd’hui ? sur quelles bases ? sur quelles expertises ? sur quelles publications et échanges européens ?) « nécessaire d’organiser l’accès de ces traitements antiviraux et masques anti-projections individuels aux personnes atteintes ou exposées au virus de la grippe de type A (H1N1) 2009 et prises en charge en dehors des établissements hospitaliers lorsque leur état de santé le permet ».
D’où cet arrêté en quatre articles :
« Art. 1
Un kit, comprenant un traitement antiviral et une boîte de masques anti-projections issus du stock national, est délivré gratuitement sur prescription médicale par les officines de pharmacie, les pharmacies mutualistes ou de secours minières telles que définies à l’article L. 5125-9 du code de la santé publique. Cette délivrance est limitée à un kit par personne et par ordonnance. Il peut être délivré, conformément à la prescription médicale établie, un seul des produits composant le kit. Cette délivrance est également gratuite.
Art. 2
La distribution effectuée conformément à l’article 1er donne lieu au versement d’une indemnité financée par l’établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires dont le montant est fixé comme suit :
― pour l’entreprise dont relève l’établissement pharmaceutique de distribution en gros : 0,50 € hors taxes pour la distribution du kit ou du traitement antiviral seul ou des masques seuls conformément à la prescription médicale ;
― pour le pharmacien titulaire ou le pharmacien gérant dont relève la dispensation au détail : 1 € hors taxes pour la délivrance du kit ou du traitement antiviral seul ou des masques seuls conformément à la prescription médicale.
Art. 3
Les mesures prévues par le présent arrêté seront levées par arrêté du ministre chargé de la santé dès qu’elles ne sont plus justifiées.
Art. 4
Le directeur général de la santé, le directeur de la sécurité sociale et le directeur du budget sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. »
Quelques heures après la publication de cet arrêté le ministère de la santé faisait savoir, en urgence, que ce nouveau dispositif ne serait en réalité pas opérationnel avant, au mieux, la « mi-décembre » ; un délai incompressible compte tenu de la nécessité « de positionner ce stock dans les 22 000 officines pharmaceutiques et d’informer les professionnels de santé concernés des nouvelles modalités de prescription, ce qui prendra quelques jours ». Interrogés par différentes stations radiophoniques (au risque d’être accusée de superficialité la radio est bel et bien, après les sites d’information, le média le plus réactif dans ce domaine) des pharmaciens d’officine fulminent (autant que peut fulminer un pharmacien d’officine) : « Nous ne sommes, malheureusement, au courant de rien… ! On ne nous a rien dit ! »
Mardi 1er décembre le Premier ministre François Fillon avait cru pouvoir indiquer que ce dispositif serait en place « dans les tout prochains jours ». Après des années de répétition des différents aspects du plan national de lutte contre les pandémies grippales il semble donc bien que des rouages grincent encore, que l’intendance sanitaire manque d’huile. Voilà qui fait désordre après la toute récente ire publique de Nicolas Sarkozy apprenant, sous d’autres longitudes, que les files d’attente vaccinale s’allongeaient sans fin devant les portes, parfois fermées, des gymnases-dispensaires. Des sanctions vont-elles bientôt tomber ?
Mais, à dire vrai, faudrait-il que des sanctions tombassent ? Quelques jours de retard avant de pouvoir disposer gratuitement du kit salvateur ? Quelle importance quand on se souvient que de nombreuses voix d’experts s’étaient élevées ces dernières semaines et ces derniers mois pour que l’on use au plus vite et au mieux des stocks d’antiviraux et de masques individuels de protection ? Antoine Flahault rappellera sans doute sous peu ici son analyse et ses prises de position publiques.
L’AFP garde en mémoire que le mois dernier, plusieurs experts qui rencontraient la presse « à l’initiative du ministère de la santé » (on appréciera comme il convient la précision) avaient défendu un usage élargi des antiviraux antigrippaux, en s’ inspirant notamment d’observations faites en Argentine. Le Pr Catherine Weil-Olivier, spécialiste de pédiatrie (Université Paris 7) avait quant à elle critiqué l’usage « très conservateur » des antiviraux.
En septembre, l’OMS s’était déclarée contre un usage des antiviraux à titre préventif, en cas d’exposition à une personne contaminée par exemple, pour éviter toute résistance. Et depuis l’apparition du H1N1pdm des cas –toujours isolés- d’une même mutation du virus au Tamiflu ont été signalés en Norvège, au Brésil, en Chine, à Taïwan, en Finlande, en France, en Italie, au Japon, au Mexique, en Espagne, en Ukraine et aux Etats-Unis. Ces cas auraient-ils été plus nombreux (plus dangereux ?) si les autorités sanitaires françaises avaient, bien avant la Noël 2009, accepté que les personnes présentant le petit cortège des symptômes grippaux puissent avoir gracieusement recours au Tamiflu ou au Relenza et disposer –enfin !- de masques ? Voilà bien une question, parmi tant d’autres, à laquelle spécialistes et experts ne pourront jamais répondre de manière indiscutable. Et c’est, sans doute, grand dommage.
Question connexe (qui ne manquera pas d’être soulevée lors d’une future commission d’enquête parlementaire) : pourquoi les citoyens n’ont-ils pas disposé en temps et en heure de toutes les informations concernant la chaîne de décision de la mise en disposition des « kits » ? Quid des raisons précises de ce petit gap temporel concernant nos kits à venir et qui prend, déjà, les dimensions d’un nouveau bug ?
Jean-Yves Nau
Comme si le pays passait du 220 au 110 volts
Au fur et à mesure que l’on progresse dans l’histoire de l’actuelle pandémie H1N1 on saisit mieux certains des effets, pas toujours bénéfiques, de la préparation à une autre pandémie : celle qui aurait pu émerger à partir du H5N1, de la grippe aviaire. Les rigidités observées au moment de l’adaptation à la pandémie H1N1pdm se sont souvent révélées pénalisantes. On a aujourd’hui une impression étrange : il semble presque aussi difficile de passer du plan H5N1 (sur lequel toute notre réponse est construite) à un nouveau plan H1N1 que si le pays voulait faire passer nos habitations brutalement du 220 volts au 110 (ce que personne n’envisage, grâce à Dieu !).
Ainsi, il avait été planifié que pour prévenir toute violence (pour éviter que les Français se battent pour obtenir du Tamiflu, voire qu’ils vandalisent les officines pharmaceutiques) que ce serait l’armée qui allait gérer les stocks qui sont à l’origine de ces fameux « kits ». Il a dû cependant être plus simple aujourd’hui de faire évoluer cette partie du dispositif (qui s’est révélé totalement inadapté à la pandémie que nous connaissons) que d’ouvrir la vaccination aux médecins généralistes et aux pédiatres, quand bien même seules contre presque tous, les autorités françaises persistent à ne pas le proposer.
Nos stocks de Tamiflu et de Relenza s’accumulaient et ne servaient à rien, ils périssaient tandis que la sécurité sociale remboursait les prescriptions d’antiviraux sans puiser dans les stocks de l’Etat puisque ces derniers n’étaient pas libérés. En toute rigueur il aurait fallu attendre le passage officiel au niveau 6 pour libérer ces stocks ; tout comme les masques. On est évidemment clairement, épidémiologiquement, en niveau pandémique avéré (donc 6). Mais l’expérience des rigidités d’un plan jacobin qui a tant de difficultés à s’adapter, à s’assouplir, a conduit les autorités dans leur sagesse à différer le passage au niveau pandémique. Demi-aveu d’échec concernant le plan et son adaptatibilité à la situation d’aujourd’hui. Mais preuve aussi de pragmatisme d’autorités qui souffrent évidemment sous le poids d’une organisation complexe et lourde mise en place pour lutter contre des fléaux autrement plus redoutables.
Nous étions nombreux à penser : « qui pouvait le plus, pouvait le moins ». La préparation contre H5N1, un virus grippal certes aviaire, certes d’une virulence inouïe (60% de létalité attendue) devait être utile à la préparation contre un virus H1N1pdm à très faible létalité, et pour la plupart des patients, extrêmement bénin. Les antiviraux seraient efficaces (tant que la nouvelle souche ne serait pas résistante), les masques auraient le même pouvoir protecteur, le lavage des mains aussi, les fermetures des écoles également. Quant au vaccin, les usines “d’armement” fraîchement construites pour faire face à l’hécatombe seraient ainsi prêtes à se reconvertir.
Beaucoup de ces présupposés devaient fonctionner puisqu’ils répondaient à une cohérence des arguments avancés. Qu’il est difficile de prévoir et de prévenir les événements inattendus ! La réalité fut différente. La population a rapidement compris qu’elle n’avait pas affaire à une peste noire : elle ne porte pas les masques de protection, les préfets ne ferment pas les écoles dès le troisième cas signalé, fut-il confirmé, bien peu se lavent les mains trente fois par jour. Le niveau d’adhésion à la campagne vaccinale reste très faible. A-t-il augmenté ces dernières semaines ou bien sont-ce ceux, les 17 à 20% qui avaient déclaré très tôt vouloir être vaccinés qui se précipitent aujourd’hui vers les centres ? Les études en cours et à venir nous le diront.
Ce n’est pas un phénomène français : de Hong Kong (qui a connu le SRAS en 2003), en passant par l’Amérique du Nord et la plupart des pays européens, les réactions sont très voisines, malgré quelques différences notables qu’il conviendra d’analyser de près. La réalité est que nous sommes très mal préparés contre cette pandémie massivement bénigne mais qui tue rarement (mais pas exceptionnellement) des adultes jeunes et des enfants, dont une proportion importante était en très bonne santé auparavant. Cette pandémie est à la fois singulière, mais très proche des grippes saisonnières que l’on négligeait jusque dans le passé récent. On sent bien aujourd’hui que la meilleure préparation contre une telle pandémie aurait été de se préparer à affronter efficacement les épidémies de grippe saisonnière plutôt que de les contempler comme nous l’avons fait pendant un siècle. Contempler, sans jamais s’atteler sérieusement à en diminuer l’impact en dehors de campagnes de vaccinations destinées à protéger les personnes à risque et âgées. Sans d’ailleurs véritablement en évaluer rigoureusement l’efficacité auprès de ces populations.
Plusieurs blogueurs l’ont rappelé utilement dans le Journal de la Pandémie 2.0 :, T. Jefferson a publié dans le Lancet en 2005 (résumé gratuit en ligne en anglais) une revue systématique de la littérature sur le sujet, remettant en question l’efficacité de la vaccination anti-grippale saisonnière chez les personnes âgées (le vaccin semble plus efficace chez les adultes jeunes). Les chiffres parfois avancés par certains d’une efficacité de 80% dans la population ne reposent donc pas aujourd’hui sur des études cliniques sérieuses, seulement sur des niveaux d’anticorps, un critère biologique dont le niveau de corrélation avec la clinique reste encore à établir formellement.
Faut-il utiliser le Tamiflu en masse ? Comment ? A quel moment de la pandémie ? En traitement curatif ou préventif ? Le réserver aux seules formes sévères ? Personne ne peut réellement répondre à toutes ces questions de stratégie collective de lutte contre la grippe. La seule réponse que l’on peut apporter aujourd’hui, un peu comme nous l’avons proposé pour la vaccination, est d’ordre individuel. Oui, à un niveau individuel, les essais cliniques sont unanimes : face à une infection par une souche sensible de grippe de type A, le Tamiflu et le Relenza pris à dose curative réduisent chacun de 1 jour la durée des symptômes s’ils sont administrés dans les 48 premières heures après les premiers symptômes et l’efficacité est d’autant plus importante qu’ils sont administrés précocémment.
Face à une infection avérée, l’administration préventive réduit de l’ordre de 90% le risque d’infection des personnes en contact avec un malade vivant dans le même foyer. La question qui a été soulevée par plusieurs d’entre nous concerne la dose de ces traitements que l’on appelle (un peu à tort) préventifs et qui sont en réalité des traitements « post-exposition ». On sait qu’environ 30% des contacts d’un malade dans un même foyer sont à leur tour contaminés au moment où l’on institue une telle prophylaxie « post-infection ». Or chez ces personnes contaminées, il conviendrait de leur prescrire des doses curatives et non préventives (1/2 doses), car de facto elles sont-elles mêmes infectées et ne le savent pas (ni leur médecin). Le danger d’un traitement à mi-dose chez ces personnes est la sélection de souches résistantes de virus aux antiviraux, ce d’autant que les virus sont alors à leur phase de plus grande multiplication et donc de plus grande vulnérabilité et d’augmentation de la probabilité de mutations. Ce discours n’est pas incitatif à une prescription deux fois plus importante d’antiviraux (quelle chance pour l’expert qui écrit), car dans les deux cas il est proposé de terminer la boîte entamée qui comporte 10 comprimés (soit 2 comprimés par jour pendant 5 jours en traitement curatif ou 1 comprimé par jour pendant 10 jours en traitement « préventif »). Il conviendrait certainement de préconiser clairement un traitement de « post-exposition » de même nature que le traitement curatif et réserver la notion de traitement « préventif » aux personnes que l’on mettrait sous Tamiflu pour une durée longue en l’absence de notion de contact. Seules situations pouvant justifier une telle attitude purement préventive : la contre-indication absolue à la vaccination malgré un facteur de risque avéré et une probabilité d’exposition élevée, soit des situations rarissimes.
La pandémie n’a pas nécessairement dit son dernier mot, il est important que nos autorités de santé ne se démobilisent pas, comme elles le démontrent jusqu’à présent, sachons leur en rendre acte. Mais il est important aussi qu’elles fassent preuve de plus de souplesse dans l’application des dispositions du plan pandémique pour mieux l’adapter à la situation présente. Nous avions (impertinemment ?) suggéré dans notre livre (paru chez Plon en septembre dernier) que le plan antipandémique se devait désormais de s’écrire avec les outils du XXIème siècle, c’est-à-dire sur le web 2.0. De fait c’est bien un peu de cela dont il s’agit : évoluer vers un dispositif davantage participatif, même si la décision (toujours difficile à prendre dans ce cas) doit rester l’affaire des politiques.
Pour résumer ce long billet, les politiques vont continuer à avoir à décider non seulement dans une situation de forte incertitude (on se hasarde moins souvent aujourd’hui à proposer des scénarios précis et encore moins à y affecter des probabilités de survenue), mais aussi de forte impréparation collective. Nous disposons des résultats d’essais cliniques certifiant la qualité, bornant l’efficacité et la sécurité des produits de la « panoplie » à notre disposition (pour reprendre l’expression de Jean-Yves Nau). C’est utile pour préconiser des stratégies individuelles. Mais nous ne disposons pas encore d’essais en population apportant des preuves d’efficacité de stratégies à mettre en place. Et pourtant il faut bien décider pour la collectivité dans son ensemble.
Antoine Flahault
Monsieur NAU !!!
Deux jours de retard, pour un journaliste de métier !
VOUS NE LISEZ MËME PAS CE BLOG
Voilà ce qu’il y avait
· Jean RABAT, le 5 December, 2009 à 12:33 pm Said:
L’ARMEE DEBLOQUE SON TRESOR DE GUERRE !
JO de vendredi : délivrance gratuite des antiviraux dans les pharmacies, sur ordonnance, à partir de mi-décembre !
IL EST BIEN TEMPS !
On aurait pu, en le faisant deux mois avant, éviter d’avoir plus de 550 000 cas semaine (futur chiffre sentinelle pour la semaine 49 ?)
La sagesse aurait été de poursuivre ce qui avait protégé la France en juillet et août : le Tamiflu à titre préventif dans l’entourage d’un malade.
Mais voilà, il fallait “fourguer” le vaccin et…quelques morts de plus…mais pas pour rien puisqu’ils vont aider à liquider le stock !
Et alors ? C’était le week-end ?
Alors Docteur NAU, encore en week-end ?
On va brader le Pandemrix !
Voilà ce que l’on dit partout :
Le Groupe stratégique consultatif d’experts (SAGE) réuni du 27 au 29 octobre à Genève envisage déjà, en particulier pour l’hémisphère sud et la prochaine saison grippale, un nouveau vaccin anti-grippe qui combinerait les différentes souches rencontrées, A/H1N1 2009 et souches des virus de la grippe saisonnière. Les pays riches bénéficieraient d’un vaccin unique efficace contre l’ensemble des souches. Et, néanmoins, le vaccin actuel H1N1 serait utilisé par les pays en développement qui eux resteraient sur le principe d’une double vaccination, grippe saisonnière et H1N1.
[…] post by antoineflahault Tags: […]
Je ne comprends pas bien. Au moment où l’on met le paquet pour freiner l’utilisation des antibiotiques, des experts nous disent qu’il faudrait utiliser les antiviraux de façon quasi systématique. Et pourtant ceux-ci peuvent également provoquer des résistances. On se croirait revenu au temps de la découverte de la pénicilline…
“Qui pouvait le plus, pouvait le moins”.
Oui, ça peut s’appliquer mais pas toujours. Le plan pandémie H5N1 est semblable à l’albatros de Baudelaire :
“Ses ailes de géant l’empêche de marcher “
Et me voilà maintenant invité très fortement à prescrire du Tamiflu à tous.
Si je ne le fais pas et qu’un de mes grippés fait une complication, je serai tenu responsable.
Et pourtant l’oseltalmivir semble être une gigantesque escroquerie pharmaceutique (une autre) comme on peut le lire dans le British Medical Journal. UN des rares à ne pas être trop complaisant avec BigPharma (pas trop seulement).
Désolé c’est en anglais et non je ne traduirai pas.
Ceux qui veulent peuvent le faire morceaux par morceaux sur http://www.google.fr/language_tools
(La traduction de pagves web ne semble pas marcher donc il faut entrer le texte. )
http://www.bmj.com/cgi/content/full/339/dec08_3/b5351
Un éditorial très dur.
Lisez absolument les articles indiqués “Relevant articles” en bas des références.
C’est très dur et révélateur sur la désinformation et les cachotteries dont les médecins même doctes font l’objet.
C’est pas bon pour la profession ni pour les malades. Business is business.
Les bras y me tombent et pourtant je ne suis pas naïf.
Bon, la présence des liens empèche encore le commentaire de passer, c’est casse bonbon ça.
Donc je vais castrer les liens /URL: il faut mettre www à la place de Z, pusi vous êtes obligés de vous copicoler le lien dans la barre d’adresse de votre navigateur.
Et me voilà maintenant invité très fortement à prescrire du Tamiflu à tous.
Si je ne le fais pas et qu’un de mes grippés fait une complication, je serai tenu responsable.
Et pourtant l’oseltalmivir semble être une gigantesque escroquerie pharmaceutique (une autre) comme on peut le lire dans le British Medical Journal. UN des rares à ne pas être trop complaisant avec BigPharma (pas trop seulement).
Désolé c’est en anglais et non je ne traduirai pas.
Ceux qui veulent peuvent le faire morceaux par morceaux sur Z.google.fr/language_tools
(La traduction de pagves web ne semble pas marcher donc il faut entrer le texte. )
Z.bmj.com/cgi/content/full/339/dec08_3/b5351
Un éditorial très dur.
Lisez absolument les articles indiqués “Relevant articles” en bas des références.
C’est très dur et révélateur sur la désinformation et les cachotteries dont les médecins même doctes font l’objet.
C’est pas bon pour la profession ni pour les malades. Business is business.
Les bras y me tombent et pourtant je ne suis pas naïf.
Bienvenu au Club des Bras qui tombent, Babaorom… Peut-être commencez-vous à comprendre pourquoi certains d’entre nous (petit peuple) se lancent (ou se lançons ?) à taton dans la phytothérapie, dans la médecine ayurvédique, dans l’aromathothérapie… non parce que nous sommes persuadés que nos façons de se soigner sont plus efficaces, loin de là… mais parce que pour beaucoup nous refusons d’être de petits rouages d’une grosse machine destinées à faire du fric pour quelques gros crétins sans ethique… Oh bien sûr, pas de naïveté… les médecines douces de par leur succès commencent à intéresser les requins… Alors, nous plantons notre thym, notre lavande et nous produisons nous mêmes notre HE, qui ne rapporte rien à personne, sinon à nous, le petit, vraiment tout petit sentiment d’un microgramme de liberté. Mais c’est au moins aussi précieux que l’or.
Et pardon d’insister, mais l’HE de ravintsara, c’est VRAIMENT un super antiviral. Dommage que la science n’ait pas envie de valider cette réalité là… C’est vrai, des fois que ça fasse de l’ombre au Tamiflu.
Bon week end.
Bonjour,
Eh bien, les bras vous en tombent! comme je vous comprends!
J’ai écrit ici que”Tout Est Possible” c’est bien sûr la porte ouverte aux pires abbérations;
Au risque de paraitre désespérée,plus rien ne m’étonne,si bien que lorsque une décision est prise à qques niveaux que ce soit je me demande toujours:où se cache le Pognon,qu’ils veulent récupérer?!
L’argent serait Tabou?Appelons un chat ,un chat!Pourquoi dans certaines bouches ,le mot serait Péjoratif et dans d’autres ,Naturel? Question de naissance?
Je pense comme Cathy;il vaut mieux dans beaucoup de cas ne pas se fier complétement à l’Etat, ou aux différentes autorités:le doute doit être de mise et il faut aussi dépendre d’eux le moins possible!rechercher l’autosuffisance et devenir des autodidactes !
Pourquoi pas,on peut réver!
Que le British Medical Journal du 08/12/2009 est beau:
Tout sur le tamiflu
Qui ne sert pratiquement à rien
Mais que Roselyne veut faire bouffer (vendre ?) à tous les nez qui coulent depuis le 11/12/2009
Consternant
Eh bien Cathy, vous me donnez de l’audace ! J’aurais jamais osé ici, sans vous, au milieu de tous ces doctes en médecine. Mais je vous donne une autre HE antivirale et bactérienne, le saro (Madagascar) avec 3 expériences que j’ai vécues.
Un abcès dentaire qui m’empêche de dormir. Je passe du saro sur la gencives et même avec un pic en bois entre la gencive et la dent. La douleur disparaît en un quart d’heure. Mais l’abcès fait une bosse sur la joue et est visible de l’extérieur. Comme la tartine qui tombe toujours du côté du beurre mon dentiste est absent 8 jours et son collègue, débordé, me fait dire par sa secrétaire qui voyait l’abcès bouche fermée, d’aller demander un antibiotique à mon médecin. Que nenni ! Du saro en local pendant 8 jours. Je n’ai plus rien senti. La ravintsara aurait pu faire de même je pense.
Avec elle j’ai une expérience avec un herpès labial : 2 ou 3 fois par an pendant 40 ans depuis l’âge de 10 ans environ. Ravintsara sur le bouton. Il guérit alors qu’il est en poussée et beaucoup plus rapidement que d’habitude. Il ne reviendra que plus d’un an après. J’attaque dès les premiers picotement précurseurs. Il reviendra d’autres fois (le virus séjourne dans des ganglions). La dernière fois que je l’ai vu c’était en l’an 2000.
Il y a 6 mois, je dois subir une opération pour ablation de matériel après fracture grave. La veille je dors à l’hôpital mais un début d’angine se manifeste. Très embêtant avant une opération. Pendant la nuit, saro sur les amygdales avec une goutte sur le doigt à plusieurs reprises. Je constate une évolution : ce n’est plus la gorge qui pique mais les sinus frontaux qui souffrent. J’en mets sur le front, à plusieurs reprises. Le matin ça va bien, bon pour l’opération !
Ne pas faire ça avec n’importe quelle HE cependant ! Alors H1N1 je l’attends avec quelques bonnes bouteilles !!!
Bon, j’ai osé témoigner ! Merci Cathy !
[email protected]——- * Bernard Guennebaud (à l’oreille…)
Ravintsara sur herpès labial, oui c’est extrêmement efficace, ça stoppe la poussée sur l’heure. J’utilise et effectivement les poussées semblent s’espacer.
Pour ce qui est des maux de gorge, l’origan vert est royal : sous réserve de survivre à l’horrible goût atrocement fort…
Et effectivement, pour le H1N1 (nous ne sommes pas hors sujet !!! lollll), Ravintsara est recommandé.
Voilà voilà….
Cathy et Bernard,
Comme pour le vaccin pandémique, tout ce qui n’est pas prouvé n’est pas inefficace, mais vous rapportez des anecdotes, qui même multipliées comme pains et poissons au bord du lac de Galilée, ne valent pas tripette comme preuve d’efficacité.
L’anecdote based medicine (médecine fondée sur des anecdotes) ne peut remplacer celle fondée sur des preuves (evidence).
Ne serait-ce qu’en raison du biais de “publication” évident des expériences négatives.
Alors vous me direz qu’on nous déroule actuellement sur les écrans pour ou contre le vaccin l’ “expert based medicine”, (administrée par des experts parfois auto proclamés, des gouvernants et communiquants) qui au lieu de faire comme ils le devraient de l’evidence based medicine , font de l’eminence based medicine, de la vehemence based medicine et de l’eloquence based medicine (www.ncbi.nlm.nih.gov:80/pmc/articles/PMC28313/)
c’est quoi un biais de “publication” évident des expériences négatives ?
Biais de publication : ça doit vouloir dire que les expériences négatives sont rarement publiées.
Non Babaorum, je ne vous dirais pas cela (…sur les écrans…). Je vous dirais que j’aie aussi l’âme d’un chercheur et non d’un expert et que si j’étais confronté à ce virus j’utiliserai les HE que j’ai déjà expérimenté dans d’autres conditions. Je sais très bien que ça pourrait ne pas marcher et que peut-être ce virus me tuera ou me laissera infirmé malgré les HE. Je le sais mais je tenterai cette opportunité là puisqu’il n’est pas possible de compter sur des structures médicales et pharmaceutiques pour le faire au préalable en testant avec le virus dont je ne dispose pas dans mon frigo.
J’ai laissé aussi ce jour un autre post (article sur le chat grippé) où je parle de l’expert et du chercheur. Vous raisonnez comme un expert qui ne veut voir que ce qui est prouvé. Pour prouver il faut essayer. Le chercheur lui n’est pas intéressé par ce qui est prouvé mais seulement par ce qui ne l’est pas encore. C’est une prise de risque ? Et le vaccin, et le tamiflu, il n’y a pas une prise de risque à les utiliser ? Je ne cherche à convaincre personne d’en faire autant. Comme je l’ai dit je ne voulais pas en parler ici, c’est Cathy qui m’a décidé pour ne pas la laisser seule.
Pour ma part, je suis dans l’expérience. Quand j’ai eu mon gros abcès dentaire, je souffrais et ne pouvais dormir, j’ai eu l’idée d’essayer quelque chose, ça a marché. A quelques heures de mon opération avec une angine qui progressait à vue je n’étais pas rassuré et ne souhaitais vraiment pas qu’il faille la repousser, ça à marché. Mon herpès a disparu. Je n’ai pas eu l’occasion de tester sur la grippe, même saisonnière, mais si l’occasion devait se présenter, j’essaierai avec des HE et l’expérience que j’ai progressivement acquise sur leur utilisation. Le cas échéant, je conterai ici mon expérience, même si c’est un échec (sauf décès !!!).
Plutôt mourir debout en tentant quelque chose que survivre couché en subissant passivement ! C’est aussi une attitude qui stimule considérablement le système immunitaire alors que l’autre l’effondre. Vous me direz que ça aussi c’est pas prouvé. Pas prouvé peut-être, mais c’est VRAI !
Elle avait 114 ans quand j’ai entendu Jeanne Calment dire qu’elle n’avait jamais été malade, qu’elle n’avait jamais senti son corps, qu’elle n’avait jamais vu un médecin. Était-elle bardée de tous les anticorps nécessaires pour la protéger ainsi contre tous les microbes qu’elle a obligatoirement rencontré au cours de sa très longue vie ? Sans doute pas. Cela suggère assez bien qu’il existe autre chose pour nous protéger des maladies. Quoi, je ne sais, mais j’ai bien le droit de chercher. Je pense (c’est une piste de recherche) que l’état mental et émotionnel joue un rôle très important.
Quand on dit à quelqu’un : sans ce produit tu ne pourras résister, on lui casse probablement un des ressorts fondamentaux de son système immunitaire. D’ailleurs l’effet placébo est, je crois, reconnu. Mais il faut l’expliquer et non pas dire avec négligence, pour expliquer une guérison inattendue : ”bof…c’est l’effet placébo…” comme si ça allait de soi. Son existence démontre l’importance du mental : quand le malade croit profondément qu’il va guérir, il va mieux et parfois guéri effectivement.
Recourir au vaccin ou au tamiflu en préventif c’est tuer en soi ce phénomène. C’est une forme de démission par rapport aux ressources qui sont en l’être humain. Je ne sais pas si je saurais mobiliser suffisamment de telles ressources, de même qu’on est jamais sûr de sauter par dessus un obstacle, mais je veux me placer en état de réussir. Cette recherche d’attitude est la source profonde de l’opposition aux vaccinations qui est, au départ, une simple quête personnelle sans aucun militantisme. Les obligations vaccinales, les pressions et contraintes de toutes sortes, ont conduit à la nécessité d’une opposition militante. Mais c’est le vaccinalisme (l’idéologie de la vaccination) qui a enfanté l’anti-vaccinalisme.
Babaorom,
j’aiguise mon épée…. [email protected]——— *
hop.
1) pour passer d’une médecine fondée sur l’anecdote à une médecine fondée sur les preuves, il faut passer par l’étape indéboulonnable de l’étude scientifique, de préférence faite par des gens indépendants, qui ne vendent ni Tamiflu ni plants de ravintsara…
2) si pour des raisons x ou y cette étude n’intéresse personne, ça restera à jamais une médecine fondée sur l’anecdote. Ce qui est quasiment le cas aujourd’hui, malgré qu’il existe qq études faites sur les HE, mais je n’arrive pas à savoir qui les a faites, je crains que ce ne soit les producteurs vendeurs…
3) et quand bien même ça conserverait l’étiquette de médecine fondée sur l’anecdote… m’en fiche. J’ai aucun pb avec les étiquettes, m’attachant plus à la valeur intrinsèque des choses qu’à leur degré de reconnaissance par le reste du monde… je déplore juste qu’on puisse passer à côté de qq de bien pour le plus grand nombre…
4) je ne comprends pas l’attitude dite scientifique qui consiste aujourd’hui à écarter d ‘un revers de main des informations, des observations, sous prétexte qu’elles ne rentrent pas dans le champ de conformité ambiant… Heureusement que les premiers qui ont découvert que la reine des prés et l’écorce de saule calmaient les maux de tête ont eu l’idée d’aller fouiner plus loin… C’est quoi le pb avec Ravintsara ? Pas intéressant pour Bigpétrochimie ?
J’ai bien peur Babaorom qu’il ne s’agisse encore d’une histoire à vous faire tomber les bras… En même temps j’en sais rien. Je m’étonne juste du manque de curiosité scientifique de bon nombre de scientifiques.
Mais-heu !!! (prononcer mêêêêêêê-heu !).
Je ne dis pas ce que vous m’imputez tous les deux. Je répète “Comme pour le vaccin pandémique, tout ce qui n’est pas prouvé n’est pas inefficace,” Et j’ajoute qu’il en est de même pour le Tamiflu comme dit plus haut dans mon crachat venimeux.
OU encore: une absence de preuve n’est pas une preuve d’absence, en language rabatéen.
Mais les anecdotes restent anecdotiques même si elle recouvrent une réalité.
Dans un monde parfait elles aboutiraient à des essais thérapeutiques.
Et pour cela il faut de l’argent. Soit les labos non désintéressés s’en occupent, le renard dans le poulailler, soit nos impôts.
Nos impôts par le biais de programmes de recherches (aux doux acronymes: PNRC phrc programme national de recherche clinique) dédiés aux causes valables (maladie tuant ou abimant beaucoup de gens par exemple) et où le médicament ou la procédure testé, par exemple, ne rapporte plus un kopec; ces programmes pour ce que j’en sais, peuvent encore servir pour se protéger des néfastes influences des sponsors.
Ceci dit les autorités même avec l’expertitude, ne s’embarrassent pas de l’absence de preuve lors d’essais thérapeutiques pour prôner des actions incertaines sans le dire.
Toute ma carrière professionnelle a consisté à faire des mathématiques, sciences de la preuve s’il en est. Et pourtant, j’avais compris assez tôt que l’obsession de la preuve tuait la créativité pour laquelle il faut de l’intuition pour choisir un bon thème, de l’expérimentation sur des cas particuliers pour voir ce qui peut se produire et concevoir un résultat possible. La démarche vers une preuve formelle ne doit apparaître que plus tard, pour finaliser. Si on se l’impose trop tôt on casse la démarche créative qui est un moment fragile et délicat et qu’il faut savoir prolonger pendant des semaines ou des mois.
C’est exactement ce qui se produit ici comme le dit Cathy : le critère de la preuve sert à éliminer, c’est un critère d’autorité mais je comprends bien, cher Babaorum, que ce n’est pas de votre fait.
POur en revenir au TAmiflu, il faut honnêtement signaler que Roche répond aux critiques.
Sur le site du British Medical Journal et c’est accessible.
http://www.bmj.com/cgi/content/full/339/dec08_3/b5364?q=w_pandemic_flu et aussi
http://www.bmj.com/cgi/content/full/339/dec08_3/b5364?q=w_pandemic_flu et
http://www.bmj.com/cgi/content/full/339/dec08_3/b5374?q=w_pandemic_flu
Il y aura sans doute , dans les “rapid responses” une réponse ou plus de ceux qui accusent Roche de cachoteries..
C’est dur de démêler le vrai du faux.
Il faut reconnaître aussi que le ton contre Roche ne dit rien de bon à mon petit doigt.
POur en revenir au TAmiflu, il faut honnêtement signaler que Roche répond aux critiques.
Sur le site du British Medical Journal et c’est accessible. http://www.bmj.com/cgi/content/full/339/dec08_3/b5364?q=w_pandemic_flu et aussi http://www.bmj.com/cgi/content/full/339/dec08_3/b5374?q=w_pandemic_flu
Il y aura sans doute , dans les “rapid responses” une réponse ou plus de ceux qui accusent Roche de cachoteries..
C’est dur de démêler le vrai du faux.
Il faut reconnaître aussi que le ton contre Roche ne dit rien de bon à mon petit doigt.
POur en revenir au TAmiflu, il faut honnêtement signaler que Roche répond aux critiques.
W au cube est à remplacer par www (les liens ont bloqué la parution de ce message impérissable).
Sur le site du British Medical Journal et c’est accessible.
W au cube.bmj.com/cgi/content/full/339/dec08_3/b5364?q=w_pandemic_flu et aussi
W au cube.bmj.com/cgi/content/full/339/dec08_3/b5374?q=w_pandemic_flu
Il y aura sans doute , dans les “rapid responses” une réponse ou plus de ceux qui accusent Roche de cachoteries..
C’est dur de démêler le vrai du faux.
Il faut reconnaître aussi que le ton contre Roche ne dit rien de bon à mon petit doigt.
A propos de l’efficacité de l’oseltalmivir contre la grippe actuelle AH1N1 pandémique , il est une réponse rapoide dans le British medical journal au http://www.bmj.com/cgi/eletters/339/dec07_2/b5106 , qui frappelle l’article du New england Journal montrant une “association” entre traitement au Tamiflu et meilleur pronostic en réanimation.
Cette étude n’aurait pas été financée par Roche et est indépendante nous dit-on et il y a lieu de le croire..
Mais c’est une association , le lien de causalité n’est pas certain en l’absence d’essai thérapeutique. Curieusement l’auteur ne le dit pas.
En fait on a une suspicion que le Tamiflu précoce pourrait être utile à éviter des formes graves. Ce serait mieux de le dire clairement.
La prescription large du tamiflu comme demandée par les autorités repose je suppose:
1- sur l’absence de crainte que l’émergence de résistance soit un problème. Or ce peut être un problème à long terme si des formes oseltamivir resistantes de virus recombinent avec des virus anuimaux à potentyiel pathogène grave: on sera tout nu sans tamiflu. Je suppose que des gens compétenyts on phosphorté là dessus mais on aimenrais connaitre le fruit de ces phosphorylations. Ca manque de communication scientifique.
2- sur la bonne tolérance du médicament. Et là je vais relire dès que possible les articles amlarmistes sur le sujet , car on a parlé d’effets psychologiques graves , mais à quelle fréquence ? Dans une réponse en ligne (donc non “peer reviewed” ) un pharmacovigilant nippon (non vérifiable, mais vraisemblable) parle de environ 5/1000. Ceci pose problème si c’est vrai chez les non-japonais et si l’on traite tout le monde. http://www.bmj.com/cgi/eletters/339/dec07_2/b5106#227187
A propos de l’efficacité de l’oseltalmivir contre la grippe actuelle AH1N1 pandémique , il est une réponse rapoide dans le British medical journal au http://www.bmj.com/cgi/eletters/339/dec07_2/b5106 , qui frappelle l’article du New england Journal montrant une “association” entre traitement au Tamiflu et meilleur pronostic en réanimation.
Cette étude n’aurait pas été financée par Roche et est indépendante nous dit-on et il y a lieu de le croire..
Mais c’est une association , le lien de causalité n’est pas certain en l’absence d’essai thérapeutique. Curieusement l’auteur ne le dit pas.
En fait on a une suspicion que le Tamiflu précoce pourrait être utile à éviter des formes graves. Ce serait mieux de le dire clairement.
La prescription large du tamiflu comme demandée par les autorités repose je suppose:
1- sur l’absence de crainte que l’émergence de résistance soit un problème. Or ce peut être un problème à long terme si des formes oseltamivir resistantes de virus recombinent avec des virus anuimaux à potentyiel pathogène grave: on sera tout nu sans tamiflu. Je suppose que des gens compétenyts on phosphorté là dessus mais on aimenrais connaitre le fruit de ces phosphorylations. Ca manque de communication scientifique.
2- sur la bonne tolérance du médicament. Et là je vais relire dès que possible les articles amlarmistes sur le sujet , car on a parlé d’effets psychologiques graves , mais à quelle fréquence ? Dans une réponse en ligne (donc non “peer reviewed” ) un pharmacovigilant nippon (non vérifiable, mais vraisemblable) parle de environ 5/1000. Ceci pose problème si c’est vrai chez les non-japonais et si l’on traite tout le monde.
ccessible à
W au cube (pour www), suivi de : .bmj.com/cgi/eletters/339/dec07_2/b5106#227187
M. HOUSSIN fréquente trop les politiques.
Il parle comme eux.
On le lit dans Le Monde:
A propos du Tamiflu systématique:
1- “Il ne s’agit que d’une recommandation et en aucun cas d’une injonction”.
===================
Ce n’est jamais une injonction ce que l’on dit en haut, mais si on n’obtempère pas et que ça tourne mal bien que rien n’indique honnêtement que l’oseltamivir sauve des vies, on se retournera contre le médecin libre penseur.
Les données japonaises (www.bmj.com/cgi/eletters/339/dec07_2/b5106#227187) indiquent 0,5 à 1% de troubles psychiatriques graves. Alors je vois un malade qui vit seul, il saute par la fenêtre, ou tue sa voisine. Je suis couvert. En fait si je refléchis j’évite de traiter un malade qui conduit, vit seul ….donc pour le traiter je l’hospitalise de façon 99 fois sur 100 inutile (on fait de même dans bien des cas dans d’autres affections) à grand frais au prix de la contamination possible d’autres habitants de l’hôpital. C’est con hein ?
Et si je ne le traite pas et que (sous oseltamivir il en serait peut être de même) il passe 1 mois à l’hôpital ou pire à trépas: Houssin m’a désigné comme vilain qui n’a pas prescrit le Tamiflu , ne se soumettant pas à la bulle du pape de la DGS, bien que la bulle soit vide.
Ou alors qu’on m’explique sur quoi on se base, on en a déja parlé ici , c’est essentiellement sur la foi et “il faut bien faire quelque chose”.
Un célèbre collègue californien a d’ailleurs raillé cette attitude du “don’t you just stand there, do something!” (pourquoi tu restes là sans rien faire ? Fais donc quelque chose!) auquel il aimerait que souvent l’on substitue: “Don’t you just do something ! Stand there !” (Pourquoi tu te crois obligé de faire quelque chose ? ne fais rien !). C’est franchement mieux en v.o.
========
2- “Concernant les risques de résistance, l’analyse des données dont nous disposons n’a révélé aucun phénomène de ce type”.
========
Il fait semblant de croire qu’en multipliant par N (N = au pif plus de 10) les prescriptions on augmente la pression de selection ? Ou peut-être que je n’y comprends rien.
Quant aux risques de résistance, fait-il semblant d’ignorer que le risque ne concerne pas que CE VIRUS mais aussi ses avatars de recombinaison qui, nous serine t-on (quand on veut nous faire peur, diront les mauvaises langues) nous pendent au nez : un méchant virus aviaire humanisé (transmissible à nous) avec la résistance au Tamiflu ainsi favorisée.
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3- Quant à la systématisation de la prise d’antiviral, “certains pays, qui ont ainsi procédé, ont observé un plus faible taux de mortalité”, assure-t-il.
Il cite ici le Japon, Tamiflu systématique depuis le début dit-on, et mortalité 1/50 000, contre 1/10000 à la Réunion, 2-3/10000 au Royaume-Uni, 4-5 / 10000 au Royaume Coke MacDo, et 0,5/10000 il me semble en Oz / NZ, sans Tamiflu systématique.
ESCROQUERIE INTELLECTUELLE, on croirait entendre un représentant de Big Pharma vendant sa molécule (elle est pas fraiche ma molécule ? ) .
Comme si la mortalité moindre observée au Japon.
– Soit il ne sait pas que ça ne prouve rien (et c’est grave à ce niveau, un professeur des universités, grand manitou à la DGS),
– soit il le sait et oubien il essaie de nous manipuler, ou bien il ne sait pas s’exprimer.
On comprend bien que le chiffre de mortalité inférieur au Japon peut dépendre:
– du comptage des décès
– du comptage des cas de grippe,
– d’un facteur ethnique
– de la charge virale à la contamination (s’il est vrai que les japonais portent tous le masque, est-ce un cliché ? )
– de facteurs alimentaires: vitamine D (plus de poisson) de la consommation élevée de thé (vert), ou Bouddha sait quoi.
– d’autre chose …
Ceci dit je prescris assez facilement le Tamilflu parce que je ne suis pas sûr que les effets graves soient si fréquents (c’est un japonais qui rapporte les chiffres de mon billet précédent, mais … a-t-il compensé la robustesse de son test lorsqu’il s’est livré (adonné ? ) à des comparaisons multiples alors que tous effets secondaires confondus la différence n’est pas significative en tre oseltamivir et placebo ? Je vais me faire gronder par Jean Rabat non ?
Mais j’aimerais, comme les autres médecins d’en bas, comme aussi les français , qu’on nous parle clair.
Pourquoi pas une longue et publique conférence où l’on nous exposerait les éléments de preuve ou de suspicion ou de tranquiilité sur les effets secondaires ?
Je note que le FORMINDEP s’insurge aussi : http://www.formindep.org/Lettre-ouverte-petition-a-Didier
On y note ce perfide et juste argument :
“concernant le fait que des experts puissent être à l’origine de ces recommandations, nous vous rappelons que L’AVIS D’EXPERT est reconnu par l’ensemble de la communauté médicale internationale comme LE PLUS FAIBLE NIVEAU DE PREUVE pour apprécier la validité d’une information médicale.”
En effet, selon l’HAS (Haute Autorité de Santé, qui gagnerait à afficher les conflits d’intérêts de ses experts…) les forts niveaux de preuve, se sont les essais randomisés contre placebo, de forte puissance , les méta-analyse d’essais comparatifs randomisés , l’analyse de décision basée sur des études bien menées: Ca c’est le niveau A : preuve scientifique. (Quand les essais ne sont pas truandés, ça c’est une autre histoire, qui se répète)
Niveau B: Présomption scientifique :
Essais comparatifs randomisés de faible puissance.Etudes comparatives non randomisées bien menées. Etudes de cohorte.
Force C: Faible niveau de preuve scientifique
Etudes cas-témoin. Etudes comparatives comportant des biais importants. Etudes rétrospectives.Séries de cas. Etudes épidémiologiques descriptives (transversale, longitudinale)
Et il n’y figure pas l’avis d’expert.
ET TOC !
Bon , ce que l’on appelle l’avis d’expert c’est aussi l’avis de quelqu’un qui connaît et synthétise justement les publications de fort niveau de preuve. Ca c’est un vrai expert. Mais sont-ce de vrais experts ceux dont on se targue d’être le truchement responsable ?
[…] Ce billet était mentionné sur Twitter par pandemie6, Grippe. Grippe a dit: RT @pandemie6 La grande braderie du #Tamiflu – Slate.fr : http://bit.ly/6ROGLP #H1N1 #Grippe […]