Quel spectacle ! Et osons les qualificatifs : quel triste et pitoyable, quel désespérant et régressif spectacle ! Pas un jour sans qu’un médecin parisien de renom (mandarin « émérite », mandarin définitivement à la retraite ou mandarin mort-né), sur les ondes ou sur les écrans, ne nous parle de son cas. Les différentes formes séculaires de la danse du ventre ont sans aucun doute leurs raisons et leur vertu. Il reste à démontrer ce qu’il en est, ce qu’il en sera, de cette nouveauté parisienne qu’est la danse du ventre médicale et vaccinale.
Le journaliste : « allez-vous ou non faire vacciner, docteur ? » Et le docteur au salon de dire oui, de dire non, de dire peut-être, de dire je vous attends. Comment raisonnablement comprendre ? Il fallait, sur ce thème, entendre (dans l’aube du lundi 9 novembre) un célèbre syndicaliste français de l’urgence réanimatrice invité à s’exprimer sur les ondes d’une station qui ne renie pas ses racines luxembourgeoises. Ce praticien est célèbre depuis l’été 2003 pour avoir (fort justement) trouvé (par le plus grand des hasards) les moyens d’attirer l’attention du plus grand nombre sur les premières conséquences sanitaires d’une canicule.
Hier il expliquait publiquement les raisons profondes qui le poussaient à refuser l’immunisation. Aujourd’hui il bredouille pourquoi, en définitive « il s’est fait piquer ». On croit comprendre qu’il a voulu de la sorte protéger des « malades immunodéprimés ». Dont acte. Puis il ajoute en substance que la politique gouvernementale du « tout vaccinal » est une erreur, sinon une faute. Il ajoute que pour ce qui est des personnes âgées mourir prématurément de la grippe ou d’autre chose…. Aussitôt le journaliste de faire remarquer au médecin qu’il y a six ans il développait une argumentation inverse. Et le médecin de rétorquer que cela n’a rien à voir. Et les auditeurs d’être conviés à passer à un autre sujet ; par exemple le XXème anniversaire du début de la chute du Mur de Berlin.
Au même instant ou presque, soit trois jours de l’ouverture des 1 000 centres de vaccination Roselyne Bachelot, ministre française de la Santé présentait à la presse la campagne et le dispositif de pharmacovigilance « activé autour des effets secondaires du vaccin ». Pour la ministre de la Santé, qui se fera vacciner –publiquement- au lendemain de l’anniversaire de l’armistice ce dispositif va fonctionner « dans une transparence totalement inédite dans l’histoire sanitaire de notre pays ».
Un premier rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) mis en ligne le 9 novembre (et qui devrait être actualisé chaque semaine, tous les mercredis) concerne les 50 000 premiers professionnels de santé qui se sont fait inoculer le vaccin commercialisé sous la marque Pandemrix. Ce rapport fait état d’une trentaine de cas d’effets indésirables, d’intensité bénigne à modérée, survenus dans les heures suivant l’injection : des réactions au site d’injection parmi lesquelles prédomine la douleur (24 cas), 1 cas d’urticaire localisé et 25 cas de réactions générales, essentiellement maux de tête, fièvre et fatigue. Trois cas de malaise associés à une poussée hypertensive ont été relevés, avec retour rapide à la normale.
On ajoutera (pourquoi ?) un cas de conjonctivite bilatérale, un cas d’hématome au niveau de la cheville et un cas de saignement nasal. Tous ont connu des évolutions favorables et rapides. « À ce jour, selon Mme Bachelot, rien ne distingue ce bilan de celui observé pour d’autres vaccins contre la grippe, des vaccins très largement utilisés. ». « Dans tous les cas, chronologie n’est pas causalité, souligne pour sa part Jean Marimbert, directeur général de l’Afssaps. Chaque cas a été notifié à l’un des 31 centres régionaux de pharmacovigilance) soit par les professionnels de santé ayant constaté un effet indésirable grave ou inattendu susceptible d’être dû au vaccin, soit par les patients eux-mêmes, au moyen d’un formulaire téléchargeable, fera l’objet d’une analyse de la causalité avec toutes les informations disponibles, afin de permettre d’évaluer le rôle propre du vaccin lui-même. Ce n’est qu’au terme de cette démarche que l’imputabilité pourra être établie. »
S’agissant du désormais célèbre syndrome de Guillain-Barré, régulièrement évoqué par les adversaires de la vaccination, le Pr Didier Houssin, directeur général de la santé, a annoncé la création imminente d’un observatoire qui réunira les plus importants centres neurologiques français, pour assurer un suivi en temps réel. Le Pr Houssin a tenu a rappeler que l’on recensait en moyenne chaque année en France entre 1 700 et 1 800 cas de ce syndrome ; soit trois à cinq par jour. Il s’agit donc de vérifier si l’incidence des cas dépasse ce « bruit de fond ». Il ajoute que la cause principale de ce syndrome étant une infection virale, il y a tout lieu de considérer que la vaccination devrait réduire le nombre des cas. A suivre.
Dans l’attente, et jusqu’au 6 décembre, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé va lancer une nouvelle campagne d’information destinée à convaincre les quelque 6 millions de personnes concernées par la première vague à se rendre à leur centre de vaccination (personnels de santé, femmes enceintes, entourage des nourrissons de moins de six mois, asthmatiques ou personnes atteintes de bronchite chronique obstructive). Un spot va être diffusé sur les chaînes nationales (hertziennes, câbles, TNT) pour mettre en valeur l’importance individuelle et collective que revêt la vaccination, avec une voix off qui précise : « On peut tous faire quelque chose pour limiter la propagation de l’épidémie. Contre la grippe, la meilleure protection, c’est la vaccination. » Depuis le début de la vaccination réalisée au sein des hôpitaux, seuls 80 000 praticiens hospitaliers, ou médecins et infirmiers de ville se sont fait vacciner. Pour le Pr Houssin il s’agit là d’un « pourcentage faible ». La proposition de vaccination des quelque 12 millions d’enfants scolarisés (de la maternelle au lycée) commencera à partir du 25 novembre. On devrait ainsi, avant la fin de l’année, voir ce qu’il en sera du pourcentage.
Jean-Yves Nau
11 novembre 2009 : veillée d’armes vaccinales
Bénéfices versus risques. La question des effets indésirables du vaccin se pose aujourd’hui notamment au regard des bénéfices attendus, durant cette période qui précède le véritable démarrage de la campagne vaccinale. Cette question sera peut-être au centre des débats dans quelques mois, lorsque seront rapportées des suspicions de réactions imputées (à tort ou à raison) au nouveau vaccin antigrippal. Et il ne suffit pas de mettre en ligne un système de recueil d’effets indésirables pour que la question soit résolue ; loin de là.
Comme le souligne le directeur général de l’Afssaps dans les propos que rapporte Jean-Yves Nau ci-dessus, la seule séquence chronologique ne suffit pas : le fait qu’un syndrome de Guillain et Barré surviennent quelques semaines après l’injection vaccinale ne signe pas la responsabilité du vaccin. Car comme le rappelle le directeur général de la santé, on dénombre quotidiennement en France entre trois et cinq syndrome de ce type (indépendamment de tout vaccin) dont, qui plus est, on connaît mal l’origine. Nous pouvons donc d’ores et déjà imaginer que bon nombre des cas qui surviendront (par le « simple » fait du hasard) dans la fenêtre de temps qui suivra l’injection vaccinale seront attribués à tort à la vaccination.
Dans ce contexte il faudrait arriver à faire le tri entre ceux qui surviennent par le fait du hasard et ceux qui pourraient être dus au vaccin. Est-ce possible ? On peut en douter. Nous sommes là dans une problématique hautement délicate, un écheveau pathologique pratiquement indémêlable. Car les évènements indésirables pouvant être imputés au geste vaccinal sont toujours des événements très rares et pour lesquels on ne connaît ni les mécanismes physiopathologiques ni l’origine précise. Et ce sont précisément ces « événements » qui alimentent les polémiques vis-à-vis des vaccins : la sclérose en plaque pour le vaccin contre l’hépatite virale de type B (en France), les syndromes autistiques pour le vaccin contre la rougeole (en Grande Bretagne), l’invagination intestinale du nourrisson pour le vaccin contre le rotavirus (aux USA), le syndrome de Guillain et Barré pour la vaccination anti-grippale (un peu partout).
Les études épidémiologiques qui sont lancées une fois que la suspicion est là ne permettent pas, bien souvent, de conclure. Certaines études semblent a priori convaincantes dans un sens. D’autres le sont dans l’autre. Et l’on sort de toute cette littérature « avec la tête comme une citrouille » comme l’évoquait l’une de nos lectrice-blogueuse à propos des multiples controverses scientifiques autour de ce vaccin.
Résumons-nous. Ces questions ne sont pas simples, et elles le sont d’autant moins que les « événements » auxquels nous faisons référence sont rarissimes : de l’ordre de 1 cas pour 100 000, voire par million d’injections. Ce ne sont pas, pour la plupart, des cas mortels ; et en l’occurrence de très loin moins mortels que le syndrome de détresse respiratoire aiguë qui, lui, peut sans difficulté être associé au virus de la grippe, et qui peut tuer une fois toutes les 10 000 infections. Pour autant, et quelques soient les incertitudes qui demeurent dans ce domaine, personne ne souhaite voir augmenter le nombre de ces événements indésirables dans les semaines à venir.
Mais plutôt que de nourrir des oppositions sans issue comment ne pas nous réjouir de voir que, d’une certaine façon, nous changeons d’époque. L’ensemble de la communauté scientifique mondiale spécialiste du sujet va enfin pouvoir se mobiliser au même moment sur ces sujets. C’est à la fois heureux : plus les chercheurs sont nombreux à se pencher sur une question, plus la chance d’en trouver des solutions est élevée. A l’inverse, aucun utopisme : nous avons la quasi-certitude que la profusion des études ajoutera (au moins de manière momentanée) à la confusion et aux controverses (et donc la citrouille n’a pas fini de désenfler…). Me reviennent ici en mémoire les propos d’un éditorialiste de la revue Science qui traitait des nombreuses études épidémiologiques foisonnant de-ci, de-là, en quête d’associations controversées et souvent peu reproductibles. L’éditorial était titré : « Epidemiology faces its limits » (large extrait gratuit en ligne, en anglais). Et bien oui : l’épidémiologie, les épidémiologistes se heurtent à des verrous technologiques. Cette discipline rencontre ses propres limites dès lors lorsqu’elle va s’intéresser à des risques très rares, peu connus, à des associations de faible force.
Désespérer ? Certainement pas ! Cette situation délicate ne doit en rien s’opposer à une vigilance accrue, à une véritable veillée d’armes : déploiement d’études en cas de doute, coopération internationale sur ces sujets avec les puissants moyens dont, fort heureusement, nous disposons aujourd’hui. Signalons déjà, avant la bataille, l’article paru dans le Lancet, le 31 octobre dernier par Steven Black et coll. (seul le résumé en anglais est gratuit en ligne). Ce travail préoccupé par le risque de rumeur dévastatrice dans ce domaine dans les mois à venir, tente de chiffrer à l’avance, comme pour prendre date, les taux de base, sorte de bruit de fond, des principaux événements indésirables généralement attribués aux vaccins à tort ou à raison, mais ici avant même que le vaccin H1N1 ait été seulement mis sur le marché. Les auteurs de ce papier expliquent, un peu comme l’a fait le directeur général de la santé en France vis-à-vis du syndrome de Guillain et Barré, qu’il faut s’attendre à voir survenir durant les semaines qui suivront la vaccination, à tout le moins, les événements qui seraient survenus en l’absence de vaccination.
Antoine Flahault
voici un article de jim du Dr Anastasia Roublev
Vaccin A (H1N1) : c’est mal Barré !
vaccination contre la grippe A (H1N1) est mal partie en France.
Les sondages d’opinion montrent en effet que, pour l’instant, une large majorité de la population n’a pas l’intention de se faire vacciner et les premières données disponibles sur le taux de vaccination dans les hôpitaux laissent penser que cette opinion est partagée par un grand nombre de professionnels de santé.
Cette réticence, pour ne pas dire ce rejet, peut s’expliquer par 2 ordres de motifs :
– la morbi-mortalité liée au virus A (H1N1) pandémique est plus faible qu’on ne le pensait à la fin du printemps ;
– beaucoup craignent des effets secondaires des vaccins disponibles. Et ce phénomène est particulièrement exacerbé en France, pays de naissance de nombreux vaccins mais où, pour des raisons complexes et difficiles à cerner, s’est développé ces dernières années un très fort courant « anti-vaccination ».
Allons-nous, du fait de ce climat, assister dans les prochaines semaines à un mouvement d’opinion similaire à celui qui avait suivi la campagne de vaccination contre l’hépatite B qui avait été accusée par certains de favoriser l’émergence de scléroses en plaques ?
Un travail qui vient d’être publié dans le Lancet permet de se préparer à cette éventualité en mettant à notre disposition des données qui nous aideront à interpréter plus sereinement l’annonce inévitable d’effets secondaires vaccinaux (supposés ou réels).
Prévoir les coïncidences
L’équipe internationale d’infectiologues, de spécialistes de la sécurité vaccinale, d’épidémiologistes et de médecins de santé publique qui signe cette publication s’est livrée à une activité indispensable et pourtant inédite : évaluer, a priori, la fréquence habituelle (ou « coïncidente ») dans la population de certains événements pathologiques qui pourraient être, à l’avenir, imputés au vaccin contre la grippe A pandémique. Ainsi, grâce à ce type de données statistiques, il nous serait possible, en théorie, de savoir si tel ou tel incident ou accident survenant dans les jours ou les semaines qui suivent une vaccination a une probabilité raisonnable d’avoir un lien de causalité avec cette immunisation (si sa fréquence est supérieure à celle du « bruit de fond » habituel) ou s’il ne s’agit plus vraisemblablement que d’une simple coïncidence temporelle.
10 millions de vaccinés avec un placebo : 21 cas de syndrome de Guillain-Barré dans les 6 semaines !
Prenons pour expliciter le propos l’exemple du syndrome de Guillain-Barré (SGB) qui envahit les forums consacrés sur Internet à la vaccination et qui hante le sommeil des responsables sanitaires. Steven Black et coll. ont tenté sur la base d’une recherche exhaustive dans la littérature médicale d’en évaluer l’incidence hors de toute vaccination. Il est apparu que celle-ci était bien sûr variable selon les pays, le sexe et les tranches d’âge allant par exemple de 0,70/100 000/an chez les garçons de moins de 17 ans au Royaume Uni à 10,13/100 000/an chez les hommes finlandais de plus de 65 ans. Mais en moyenne, toutes classes d’âge confondues et quel que soit le sexe, dans un pays comme le Royaume Uni, l’incidence annuelle du SGB est estimé à 1,87/100 000. Si l’on admet (pour les besoins du raisonnement) que les sujets vaccinés seront représentatifs de la population générale, pour 10 millions de personnes ayant reçu le vaccin, le calcul nous apprend que le hasard voudrait que l’on observe dans la semaine qui suit l’injection 3,58 cas de SGB et 21,5 cas dans les 6 semaines suivantes (voir tableau). En première analyse, nous ne pourrons donc considérer le SGB comme un effet secondaire probable du vaccin que si sa fréquence dépasse significativement celle du bruit de fond.
Se prémunir contre la rumeur
Il va sans dire que ce raisonnement simple ne sera pas totalement opérant. D’une part pour des motifs scientifiques. Car les sujets vaccinés ne seront pas nécessairement représentatifs de la population générale. D’autre part et surtout pour des motifs médiatico-psychologiques voire politiques. On peut en effet être certain que l’annonce, inéluctable, de quelques cas de SBG dans les semaines qui suivront le début de la campagne fera plus de « buzz » que les déclarations rassurantes d’épidémiologistes évoquant dans des termes peu compréhensibles une fréquence « coïncidentale ». Sans même évoquer les suites juridiques probables de ces SGB, les tribunaux ne tenant pas toujours compte des réalités statistiques (et c’est un euphémisme). Il est même possible que rien ne pouvant démontrer que ces SGB ne sont pas dus au vaccin, au nom du principe de précaution, les autorités politiques soient amenés à prendre des mesures de restriction sous la pression du public.
De la mesure du bruit de fond
Mais n’anticipons pas et présentons ici, grâce au travail de Steven Black et coll., quelques chiffres qui nous permettront, espérons-le, de raisonner plus sereinement dans les semaines qui viennent.
Tableau
Nombre de cas « coïncidents » attendus après une vaccination
Dans la journée
Dans la semaine
Dans les 6 semaines
SGB (pour 10 millions de vaccinés) 0,51
3,58
21,5
Névrite optique (pour 10 millions de femmes vaccinées) 2,05
14,40
86,30
Morts subites (pour 10 millions de vaccinés) 0,14
0,98
5,75
SEP (pour 10 millions de vaccinés) 2,7 à 6,7
19 à 47
114 à 285
Convulsions (pour 10 millions d’adultes vaccinés) 27,4
191
1 150
Avortements spontanés (pour 1 million de femmes enceintes vaccinées) 397
2 780
16 884
SGB : Syndrome de Guillain-Barré ; SEP : Sclérose en plaques
Comme on le voit à la consultation de ce tableau, des problèmes risquent de se poser pour des affections relativement rares comme par exemple le SGB, la névrite optique ou la sclérose en plaques (SEP) et dans ces cas, l’histoire du vaccin contre l’hépatite B et de ses relations éventuelles avec la survenue de SEP montre bien qu’il est difficile de faire prévaloir les lois de la statistiques sur l’émotion. Mais la question des effets secondaires du vaccin pourra être soulevée également devant la survenue d’événements très fréquents comme des avortements spontanés ou des crises comitiales. Le problème sera tout particulièrement aigu pour l’avortement spontané alors que les femmes enceintes sont l’un des tous premiers groupes prioritaires pour la vaccination. On voit en effet que, parmi 500 000 femmes enceintes vaccinées en France, il y aurait, du seul fait du hasard, autour de 1 400 avortements spontanés dans la semaine suivant l’injection et il serait bien difficile de démontrer à ces femmes et à la population que la vaccination n’est pas nécessairement en cause.
Le casse tête de la femme enceinte
Chez la femme enceinte la question des effets secondaires vaccinaux sera compliquée par plusieurs particularités : le manque général d’expérience vaccinale chez la femme enceinte et l’absence totale d’essais cliniques sur cette population avec ce vaccin et l’impossibilité de démontrer, sans un long recul, l’innocuité d’un vaccin sur les enfants à naître. A cela vient s’ajouter, en Europe tout au moins, le fait que nous ne disposons pas encore de vaccin sans adjuvant en quantité suffisante et qu’il nous faut donc choisir entre vacciner dès maintenant, mais avec un vaccin « adjuvanté » déconseillé chez la femme enceinte ou attendre le vaccin sans adjuvant et risquer entre temps l’apparition de formes graves de grippe chez la femme enceinte.
Pour ne pas passer à côté d’un effet secondaire réel
Il faut souligner a contrario que si le « bruit de fond » pathologique peut conduire, à tort, à attribuer la responsabilité d’un événement à un vaccin utilisé sur une très large échelle, il peut également gêner, voir empêcher, l’identification d’un effet secondaire véritable surtout si sa survenue est fréquente dans la population générale. Ainsi si, par hypothèse d’école, le vaccin augmentait de 10 % le risque d’avortements spontané, il serait quasiment impossible de le détecter par une étude de pharmacovigilance.
Enfin au-delà du danger de discréditer le vaccin par une mauvaise interprétation de données statistiques complexes, il convient de ne pas oublier que des effets secondaires bien réels, mais inattendus, peuvent toujours survenir. Ceci a d’ailleurs conduit les autorités sanitaires de plusieurs pays développés à renforcer les systèmes de pharmacovigilance vaccinales (en utilisant notamment le web) pour dépister ces éventuels nouveaux effets indésirables le plus précocement possible.
Le devoir d’informer la population
Mais aussi sophistiqués soient-ils, tous ces systèmes peuvent être mis en défaut :
– du fait d’une sur-déclaration éventuelle des effets secondaires pour ce vaccin surmédiatisé ;
– en raison du risque de voir émerger, par hasard, une relation statistiquement significative en apparence lorsque l’on étudie un grand nombre de paramètres ou de sous groupes ;
– par des effets secondaires subjectifs, pour lesquels une suggestion des sujets vaccinés informés immédiatement par les médias est possible.
On le voit ce travail sur le bruit de fond pathologique pourra être utile pour une meilleure compréhension des événements à venir par le corps médical. Il était de notre rôle de le porter à la connaissance de nos lecteurs.
Mais il est également essentiel, dans le cadre d’une campagne de vaccination de masse d’une ampleur aussi inhabituelle, d’informer a priori la population des difficultés auxquelles les autorités sanitaires seront immanquablement confrontées pour interpréter les données de phamacovigilance. Et ceci est le rôle du gouvernement…
Dr Anastasia Roublev
Black S et coll. : Importance of background rates of disease in a assessment of vaccine safety during mass immunisation with pandemic H1N1 influenza vaccines. Lancet 2009 ; publication avancée en ligne le 31 octobre 2009 (DOI : 1016/S0140-6736(09)61877-8).
Bonjour,
Ma decision fut prise hier matin :je suis allée à la médecin préventive de l’hopital et je me suis faite vacciner.JUste une douleur au site d’injection,en régression,pour l’INSTANT.
Pourquoi?
C’est curieux, en vous lisant j’ai l’impression de comprendre (je suis prudente…) que pour bcp le problème du vaccin c’est la peur des effets secondaires éventuellement dangereux. Je ne suis pas sociologue, hein, mais autour de moi j’observe tout autre chose. Il s’agit surtout d’opposition, d’opposition ferme avec plus ou moins de colère. La phrase que j’entends le plus c’est “on nous prend pour des c…”. Je ne connais personne qui ait peur du vaccin en tout cas qui l’exprime… Il s’agirait plutôt d’un moyen de s’opposer à un système qui semble avoir perdu toute crédibilité. Le danger n’étant pas -encore- visible, (voire totalement nié par bcp) le petit peuple fait de la résistance autrement que dans la rue. En tout cas, dans nos campagnes, c’est le discours ambiant, “notables” compris.
Le faible taux de vaccination des personnels de santé est clairement une réaction de défiance, plus que de méfiance, vis à vis d’une autorité – ministère de la santé et plus largement le gouvernement – qui cherche à imposer de force des réformes au système de santé. Il faut aussi s’attendre à une faible implication du grand public, plus ou moins pour les mêmes raisons.
Bonjour
A travers les différents écrits, il revient souvent la comparaison entre le risque de SGB estimé à 1/100 000 au maximum et le risque de détresse respiratoire aigu par infection de 1/1O OOO. Rapport défavorable à celui qui attrape la grippe. Or ce rapprochement est tendancieux . Il sous entend que vous avez 100% de risque d’ attraper la grippe A . Mais dans la réalité le taux d’attaque estimé est d’environ 10% (chiffre obtenu à partir du rapport de l’ INVS lors de l’épidémie à l’île de la réunion ).Il s’en suit qu’avant de mourir de la grippe, il vous faut l’attraper 😉 puis en mourir; soit un risque de 1/10 * 1/10 000 soit 1/100 000 .Ainsi le rapport devient équivalent.
Quant au “bruit de fond” de maladies qui peuvent nous frappées il s’applique aussi aux personnes atteintes de la grippe A et si nous avons 10% de notre population atteinte par la grippe A nv alors nous devrions avoir, dans les 6 semaines entre 3 et 4 décès non imputable à la grippe. J’espère que par équité et probité intellectuelle , il en sera tenu compte dans les statistiques officielles . A noter qu’en suède il y aurait eu 5 décès dans les suites de la vaccination (moins de 7 jours) dont 1 sans rapport du fait de pathologies sous-jacentes importantes pour une population de vaccinés que j’ignore mais qui ne peut excéder leur nombre d’habitant soit 9 millions. Soit un risque de 4/10 millions pour un risque hypothétique de 0.98 /10 millions. Pour information cela fait 4 fois plus, soit 408%.
Enfin j’ai trouvé sur ce cite: http://grippe-a-h1n1.over-blog.com/article-deces-en-france-grippe-a-h1n1-37658204.html une information amusante que je ne sais expliquer. Il y a en date de ce jour 11 nov , 61 décès en France depuis juillet 2009 ,dont 22 femmes 16 hommes et 23 sans attributions!!! je suis dubitatif parce que si on comptabilise ses personnes comme mortes de la grippe A c’est donc qu’on leur à fait un prélèvement et que que par conséquent on devait connaître leur sexe. Ma foi les 23 inconnus sont soit: des embryons indifférenciés, des transsexuels (il faudra donc les vacciner en premier ) des êtres vivants non humains avec au choix des chats ou des ET (serais ce la preuve qu’ils sont parmi nous ?)ou alors des doublons cad des faux morts ( ils ne risquent pas de parler eux..)
Je vous laisse choisir et méditer sur la fiabilité et l’impartialité des statistiques présentées.
Tout a fait d’accord avec l’ analyse de Cathy.
La décision de vacciner les 60 millions de français a été décidé seule par notre hyper président, et tout ble monde s’agite comme on le fait depuis maintenant 2 ans et 1/2n confondant joyeusement les verbe s’agiter et agir, et il est interdit de penser autrement.
Ainsi quand les statistiques disent que vacciner 25 % de la population suffit à enrayer une pandémie, on n’en tient pas compte(tant pis pour les dépenses suppémentaires, les français paieront)
La grippe A H1 N1, en 4 mois d’avril à juillet 09, a circulé dans l’hémisphère sud au contact d’environ 3 milliards de personnes et est responsable d’environ 3000 morts(sur personnes saines ou non) , soit autant que la grippe saisonnière en France chaque hiver, pour … 60 millions d’habitants: si donc cette grippe étatit au moins aussi grave que la grippe saisonnière nous en serions, dans l’hémisphère Sud , à 150 000 morts !!! Pourquoi donc tant d’agitation et tant de dépenses? car nous sommes actuellement , pour la prévention de la grippe A à plus de 2 fois le coût du plan cancer annoncé par M. Sarkosy, et ce n’est pas fini.
Concernant les dépenses de santé , en effet, pourquoi le remboursement récent de 2 antiviraux, dont toutes les études ne montrent aucune efficacité concernant la morbi-mortalité: autrement dit on rembourse(qui a décidé, pour faire plaisir à qui) des antiviraux de confort, alors que d’un autre côté, l’état cherche à dérembourser les produits pharmaceutiques dits”de confort”: la sécurité Sociale , et donc nous les cotisdants vont payer, chers, au détriment de soins certainement plus efficaces.
Enfin il est interessant de noter l’incitation par l’état lui même à se faire mettre en arrêt de travail pour le moindre état grippal, tout en annonçant des contrôles de plus en plus serrés des médecins qui font trop d’arrêt de travail: dans 6 mois , tout le monde aura oublié la grippe, mais s’offusquera et le gouvernement criera haro sur les vilains médecins(dont je suis) qui auront fait beaucoup trop d’arrêts de travail cet hiver.
Oui Cathy, je suis en colère,notable je ne sais pas, mais jai vraiment l’impression que l’on nous prend pour des C. avec un grand c.
Olivier
La grippe A ou H1N1 ……….. pas de vaccin pour moi, pourquoi? je l’ai attrapée (test positif) fin aout.
Pas de Tamiflu, du paracétamol et des vitamines comme pour toutes les grippes.
Ah oui, j’oubliais, je suis une “personne à risque -asthme -“
Le vaccin pour la grippe H1N1 est totalement inutile. Je m’explique: il est deja present chaque annee dans le vaccin de la grippe saisonniere depuis au moins 5 ans. Pour le prouver, il faut regarder les notines de vaccins type VACCI-GRIP ou GRIP-GUARD. Encore la preuve de la magouille gouvernementale avec les labos.
Si vous ne me croyez pas, consultez dans votre entourage la notice d’un vaccin saisonnier, et vous verrez.
Bonjour,
D’abord : Cathy vous avez raison. Il y a le petit peuple qui comprend que la pandémie sera un remake de l’Arlésienne (je ne lui donne pas raison) Il y a quelques scientifiques qui s’intéressent au côté intellectuel : est-ce que ce sera l’Arlésienne ? (je pencherais pour oui…mais..) . Il y a les autres qui …font joujou avec le vaccin.
Armistice ? Mais non début des hostilités…et des démonstrations de bêtise !
Estimer ce que l’on appelle le bruit de fond est une bonne chose. C’est l’utilisation qui en sera faite qui va être catastrophique !
On nous dit : « parmi 500 000 femmes enceintes vaccinées en France, il y aurait, du seul fait du hasard, autour de 1 400 avortements spontanés dans la semaine suivant l’injection ». Bien, mais il serait bien de préciser s’il s’agit d’une estimation, c’est-à-dire du calcul d’une fraction et de la multiplication par 50 000, ou d’une prévision a partir d’une loi de probabilité attribuée à la variable aléatoire représentant le nombre d’avortements spontanés par semaine en France courant novembre. En aucun cas on ne peut par comparaison VISUELLE avec ce nombre conclure.
On entendra : « il y a 2000 avortements constatés, DONC, le vaccin est dangereux » , mais aussi selon le cas « on a 1000 avortements spontanés, DONC , le vaccin est inoffensif » Ces deux affirmations n’ont, avec l’information ci dessus (je précise bien), aucune signification et ne peuvent être le fait que d’un adepte de la secte des spécialistes de la danse du ventre médicale pour les scientifiques ou du groupe des « ego surdimensionné et QI sous dimensionné » pour les politiques.
Et, il est certain que l’on entendra ce genre de raisonnement, alors que l’on sait très bien se donner les moyens de prendre une décision objective en fonction du résultat observé en faisant le bon choix dans le catalogue des tests statistiques. Ce sera sûrement bien fait par certains mais les médias ne parleront que des débilités. Ils ne parlent que de ce que leurs journalistes sont capable de comprendre.
Pour les sceptiques : vous avez tous lu ou entendu des choses de ce genre sans réagir. Par exemple on dit : monsieur X la semaine dernière avait 49% d’opinions favorables. Cette semaine il en a 51%, sondages effectues avec un échantillon de taille 1000 selon la méthode des cotas.
Conclusion : il a gagné 2 points ! C’est le discours quotidien dont PPDA a été un des promoteurs…
Dans un tel sondage, la statistique mathématique nous dit que l’on a un intervalle de confiance de demi longueur 3%. Je parle d’intervalle de confiance, pas de « range »(ou étendu). Le range n’apporte rien à la moyenne il n’est indispensable que pour la médiane, et confondre les deux…Exemple : Jojo a obtenu en math (classe de 3éme) 0,1,1,1,10,11, 11,11,20. Médiane 10, range (0-20). Berthe a obtenu : 0,10, 10 ,10, 10, 20, 20 ,20, 20. Médiane 10, range (0-20). Pour l’un moyenne 7,33 pour l’autre 13,33…sans commentaire pour l’orientation en classe de seconde !
Donc pour le premier sondage, comme intervalle de confiance [46-52] et pour le second [48-54]. Or de la définition mathématique d’un intervalle de confiance on déduit que avec l’information que l’on a IL EST OBLIGATOIRE DE CONSIDERER que 46=47=48=49=50=51=52 et idem pour l’autre.
Donc, dans ce cas, on doit dire : « la côte de monsieur X n’a pas eu de modification significative ».
Vous voyez à quel point, impunément, on nous prend pour des « cons » ! Il va être fait la même chose pour les résultats d’après vaccination.
J’en profite, pour redire ici, une fois de plus que le problème « vaccination oui ou non ? » est secondaire. Que le vrai problème est : « sommes nous en pandémie ? » Autrement dit est-que le H1N1, qui, c’est indéniable, fait un peu plus de morts que ses confrères de la grippe saisonnière, va avoir un taux d’attaque suffisant pour qu’une vaccination de masse se justifie ?
C’est à cela qu’il faut essayer de réfléchir aujourd’hui…dans trois ou quatre mois on aura la réponse et la prochaine fois on ne sera pas plus « expert » que cette fois ci !!!!!
Réalisez-vous pourquoi on en est là aujourd’hui ? Une erreur d’appréciation au départ a fait dire que le virus n’était pas très virulent mais se transmettait facilement. Le PIB en danger tous les pays industrialisés se mobilisent, les pays émergents on s’en fout comme d’habitude.
On définit une stratégie de vaccination, véritable génocide du troisième âge.
Maintenant on sait, mais il a fallu attendre JAMA (je l’avais dit un bon mois avant, la manipulation éhontée des chiffres le laissait prévoir, pour un œil averti) que ce sont les plus de 50 ans qui sont les plus vulnérables.
De facto, le plan de vaccination, si l’on veut sauver des vies n’est pas adapté, c’est indéniable.
Dame Bachelot ne modifie rien, tant pis pour les vieux, si le taux d’attaque montait vite, le PIB serait un peu en danger!
Il faut savoir que les économistes ont fait des prévisions : pandémie type grippe espagnole, perte de 4 points de PIB, type grippe asiatique (1957) ou de Hong Kong (1968) perte de 0,7% à 1,2% de PIB, alors vous comprenez les vieux… comme les Africains…et puis le coût : le vaccins, les banques…et des élections en perspective ! (là c’est le citoyen écœuré qui parle).
Et je garde pour la fin la question délicate : est-ce qu’en France, vu que l’on ne recherche plus à savoir si c’est le H1N1, vu que la méthode utilisée couramment, est peu fiable, peut-on être sûr que l’évaluation des cas de H1N1 est …pas modifié pour tenter de faire courir les gens dans les centres de vaccination.
J’ai ressenti cet même “peur “des effets secondaires de ce vaccin dés lors que l’on en a parlé dans les médias.En dehors de ceux qui ont “levé le lièvre”,personnellement je ne me posais la question que de la rapidité de l’AMM.
Je me suis demandée si le discours face à cette pandémie n’était pas deplacée c’est à dire :le danger est il la pandémie grippale ou les adjuvants et pourquoi?
Ne nous trompons pas de cible;
Je crois qu’il y a un réelle pression à ce sujet , sur les esprits.Quel est le but de tout cela?
Qu’attendons nous des politiques,des experts:qu’ils nous rassurent, qu’ils nous aiguillent;. on veut être en confiance:notre colère n’est elle pas là?
N’attendons nous pas de la Science,le meilleur?
Mais en même temps,tous ces discours contradictoirent me font penser que peut être,enfin,il y aura moins de “mensonges” :vigilance oblige.
alors le débat est ouvert et nous avons un bel exemple de ce que cela donne.(rien de péjoratif pour ma part,mais des difficultés +++);
Mr Nau nous donne un exemple de revirement comportemental ;je crois qu’il y a des gens qui sont à la limite de la vaccination et qui n’attendent que d’être rassuré;le fait de savoir que certains ont passé le pas,les décideront;Nous en sommes là!
il n’y a pas toujours de la reflexion là dedans ! Nous assisterons à un festival de girouette probablement mais comme j’en fais partie…rien de nouveau sous le soleil!
Enfin,nous ne devons peut être pas tout attendre de la Science ,ce n’est pas une déesse; il faut se prendre en charge,en lisant les différents avis d’experts,en acceptant les contradictions et les limites ,se creuser un peu les méninges, ne pas prendre tout argent comptant,au risque de se perdre;
Je ne serai pas “le héron” de Lafontaine:mon pays est riche en matière de santé;
J’ai préferé le vaccin en guise de gougeon ,car je ne sais pas ce que je trouverai à la fin notre histoire!
Non papillon vous n’avez pas retourné votre veste : vous avez décidé de ce que VOUS alliez faire, pas de ce que devraient faire les autres. Statistiquement vous n’avez pas fait le mauvais choix. Avec ce que l’on observe comme résultat post vaccination, quoiqu’en disent certains, vous n’avez pas pris de risque important. Et je ne dis pas cela pour vous rassurer. Je crois qu’aujourd’hui on peut dire que dans la mesure de l’avantage/risque, même si la pandémie ne se déclare pas, on peut objectivement considérer que pour un individu donné l’avantage va au vaccin. Par contre pour une vaccination de masse les choses sont différentes. Les enjeux ne sont pas les mêmes.
Bonjour
Mr RABAT pouvez vous poursuivre votre raisonnement portant sur les IC (intervalle de confiance) au sujet des probabilités attribuées aux différentes maladies par le Dr Anastasia Roublev , ( par exemple le nombre de décès )? Peut on définir dès maintenant les bornes au delà desquelles la question des effets indésirables devient légitime ?
Enfin j’en appelle aux spécialistes pour répondre dès aujourd’hui à la question suivante. Combien faut il vacciner de personnes pour empêcher un décès? Dit en langage plus médical quel est le NST (nombre de sujet à traiter) pour quel groupe ,tiré de quelle étude (je parle d’étude valide : randomisé, double aveugle, perte de suivi inférieure à 20% réf SVP )?
Cela ne se veut pas polémique mais informatif. Il serait dommageable pour la science, de nous faire croire à postériori de la pertinence de cette campagne de vaccination de masse en osant dire qu’il y a eu moins de mort que prévu. En effet on peut s’attendre; si on prend un taux d’attaque à 10% et une mortalité à 1/ 25 0000 (réf rapport GROG http://www.grog.org/cgi-files/db.cgi?action=bulletin_grog : 1 100 000 IRA ; taux de circulation de grippe A estimée à 60%, forme pauci-symptomatique de 10 à 30% ,30 décès en France métropolitaine: 30/726 000) a 252 décès avec un IC que je ne sais calculé( oups!!!)
Merci de répondre
Merci Mr Rabat;
Je comprends votre point.
“l’avantage va au vaccin” mais comment peut encore écrire ça fin 2009 ?? après toute la littérature qui montre combien les chiffres ont été tronqués et et présentés toujours à la faveur de l’industrie pharmaceutique, comme si une sorte de dogme post-moderne devait être érigé… saviez vous les effets secondaires ont rarement été pris en compte par les médecins pendant des dizaines et des dizaines d’années, faussant complètement les statistiques ?? d’autant que les effets les plus graves (maladies auto-immunes et autres maladies “émergentes”) se manifestent bien des années après les innoculations…
avez vous lu l’ouvrage très sérieux du Dr Michel Georget “vaccinations les vérités indésirables” (préfacé par le prof Cornillot, doyen de faculté) ?
Il me semble qu’en dehors des cas très limités de maladies infectieuses tropicales, il semble que l’acte vaccinale à répétion, surtout pour un nourisson (dont le système immunitaire est immature) soit aujourd’hui devenu bien suspect…
Un petit calcul…
Le plan national de vaccination a chiffrer les nombres de bons de vaccination à envoyer selon les diverses catégories de population. En retranchant 5 millions pour les enfants qui seront vaccinés dans les collèges et lycées, cela fait 57 millions de bons à envoyer pour vaccination dans un centre fixe. Soyons généreux, retenons 56 millions.
D’ici le 31 janvier 2010 il y aura au plus 66 jours ouvrables pour les 1060 centres de vaccination ouverts en France. En divisant 56 millions par 66×1060 on trouve une moyenne de 800 personnes par jour et par centre…
Il semble que pour ce premier jour d’ouverture on soit très, très loin du compte.
VACCIN APOCALYPTIQUE ?
J’ai écrit hier, ici que statistiquement le vaccin n’était pas le mauvais choix. En effet, aujourd’hui, à la vue des résultats observés post vaccin, en France ou ailleurs, le mélange des deux flacons du Pandemrix n’a rien de « détonnant ».
Pour Monsieur X, moins de 65 ans, pas à risque le raisonnement est simple :
a) si je suis infecté par le H1N1, je mourrais ou je m’en sortirais, à voir. Ce qui me rassure ou m’inquiète, selon mon humeur, c’est que je comprends, qu’en moyenne, aujourd’hui, sur un grand nombre de personnes dans mon cas il y aura des morts proportionnellement à 1 sur 10 000. Ce qui veut dire aussi qu’il y aura des gens immunisés pour longtemps dans la proportion de 9999 sur 10 000.( Il a failli dire presque à vie, mais ce n’est vrai que pour les plus de 65ans, lui a-t-on appris !)
b) peut être que le vaccin va m’immuniser, peut être pas, à voir. Ce qui me rassure c’est que parmi tous les vaccinés dans mon cas il y en aura plein d’immunisés dans un rapport de l’ordre de 80 à 100 et, hélas, un peu qui se retrouveront en a) dans la proportion de 20 à 100.
c) le vaccin me fait courir un risque petit, petit, petit, je ne le saurai qu’après si c’est oui ou non pour moi. Je peux pas faire d’évaluation chiffrée, mais , bof ! Bien moins que 1 sur 100 000 sans doute (comme il ne sait pas exactement il est prudent)
d) vraisemblablement je devrais recommencer à me faire vacciner tous les ans , car le vaccin ne protège pas longtemps. Alors même scénario : 80% ou 20%avec le risque d’être malade et le petit, petit risque du vaccin (il met que deux fois petit car cela fera 4 injections, deux par an, et que c’est l’accumulation des produits qui pourrait, très rarement, être gênante)..
De toute façon c’est ce que l’on fait avec la grippe saisonnière et Monsieur X le sait puisqu’il est vacciné depuis plus de 30 ans.
Il prend donc un petit porto (c’est son pêché mignon) pour arroser sa bonne prise de décision :se faire vacciner. Tout en faisant tourner le liquide rouge dans le verre,
comme il a eu une formation scientifique, il a la mauvaise habitude, de (re)regarder avec un esprit critique sa décision avant de la mettre à exécution.
Il revoit son raisonnement et, catastrophe, il avait oublié une donnée : dans tous les pays industrialisés pour sauver le PIB, « ON » a décidé une vaccination de masse. Un truc comme ça, ne risque-t-il pas d’avoir une incidence, à terme, sur le virus ? Cette idée lui vient parce que l’on parle de résistance aux antiviraux si on en utilise trop ? Est-ce que par hasard, face à un grand nombre de personnes porteuses d’anticorps qu’on lui présente, lui, le virus qui ne se met en colère en moyenne q’une fois sur dix mille, ne va-t-il pas changer son comportement. Une bibliographie sur le Net apporte vite une réponse à la question : c’est une éventualité dont la possibilité de réalisation n’est pas sérieusement estimée, mais est prise en considération par certains.
Et là, il réalise son erreur ! Le risque de la vaccination n’est donc pas à ce jour évalué. Dans ce type de scénario que va-t-il se passer pour les non vaccinés ou pour ceux que le vaccin n’aura pas immunisé qui seront en présence d’un virus dix ou cent fois plus tueur ?
Et alors se pose la question : est-ce que le risque, à terme, que nous fait courir la vaccination de masse n’est pas pour nos vies (pas pour le PIB) significativement supérieur au risque que nous fait courir le virus que nous connaissons aujourd’hui. Il sait qu’on va lui rétorquer que grâce à la vaccination on a éradiqué bon nombre de maladies fort graves.
Il pensera , pauvre imbécile, mais se contentera de répondre : avoir la prétention d’éradiquer un virus de la grippe n’est que le rêve d’Icare…il y a un tel réservoir de virus de ce type dans les oiseaux, les cochons et même dans les chats américains…et vu l’ignoble élevage industriel moderne !
Mais au lieu de se casser la tête avec cela il va plutôt se poser la vraie question : sommes-nous, AUJOURD’HUI, EN FRANCE en pandémie ?
Monsieur X pourrait être n’importe lequel des lecteurs de ce vilain texte. Vilain texte parce que très dérangeant, car il sous-entend plein de choses, entre autre, pour monsieur X, que « ON » est une bande de criminels : combien de millions de morts en Afrique, ci se scénario se produit ? Et dans tous les autres pays en voix de développement ? Kit du principe de précaution…comme pour le réchauffement climatique. On a des modèles pour prévoir ce que pourrait donner ce scénario.
Il est beaucoup trop tôt pour dire que le virus ne va pas, en France, dès demain, augmenter très fortement son taux d’attaque, bien que les propos du Dr KUKUDA, permettent de supputer qu’à l’OMS on se pose des questions. Dommage que nos dirigeants se complaisent dans l’autisme !
Dès le mois de mai, les épidièmologistes ont présenté des scénarios. Fort justement, vu l’éventualité d’un risque majeur, Dame Bachelot achète la quantité de vaccins en adéquation avec la situation possible. Très bien pour sauver des vies et le PIB, cela va de pair dans ce scénario, rien à redire.
Pourquoi, aujourd’hui est-elle incapable d’adapter son plan de vaccination ? JAMA nous dit où sont les risques. Vaccinons les personnes à risques et pour les autres attendons. De toutes façons on n’aura pas les vaccins nécessaires avant le pic (fort ou faible) de la pandémie. Pour faire des « erreurs » on a toujours le temps. Et il n’y a pas le feu au lac, puisqu’on nous dit que dès 15 à 20 jours il y a suffisamment d’anticorps.
Au lieu de cela on se fige, on fait le forcing …bien sûr il y a les élections en point de mire …et l’opposition…vu sa prestation dans l’affaire du sang contaminé !
Et oui, Dame Bachelot, ce n’est pas dans les écoles qu’il faut aller dès le 26 novembre c’est dans les maisons de retraite, parce que sans cela le H1N1 va s’en donner à cœur joie ! Chez nos vieux, Monsieur X pense qu’il va faire mieux que ses collègues venus les visiter les années passés: tout porte à croire que même s’il n’évolue que comme un virus de grippe habituel, son agressivité étant plus forte, on dépassera les 6000 morts chez les plus de 70 ans. Pourvu qu’il ne lui vienne pas à l’idée de faire mieux que la canicule de 2003 (15000 morts).OK si l’on pense d’abord à l’intérêt des caisses de retraite et de la Sécu…mais vous ne pouvez plus dire, depuis le rapport JAMA, que ce sont les moins de 65 ans les plus en danger ! Les généraux ont fait une boucherie à Verdun vous allez faire aussi bien qu’eux, presque cent ans après et en connaissance de cause! Je comprends pas…je me sens responsable car j’ai voté Sarkozy (pour ses positions sur l’agriculture bio, les pesticides me paraissant plus sournois que le H1N1), qui ferait bien de montrer ce qu’il sait faire…dans une situation aussi complexe . Le bateau prend l’eau, comme le dit Caty : ON NOUS PREND POUR DES CONS, et le Monsieur Nau se « régale » de fustiger les courageux irresponsables…et tout va bien dans le meilleur des mondes.
Au nom de ma conception de l’éthique je suis obligé de prendre parti pour Dame Bachelot, dont je n’apprécie pas la démarche, quand on lui fait un mauvais procès. Voilà ce que j’ai trouvé :
Lors de son appel à la vaccination, qui démarre ce jour, 12 novembre dans les centres de vaccination, la Ministre de la santé, Roselyne Bachelot, a précisé « que le vaccin était sûr » mais aussi « qu’en cas de vaccin défectueux, la responsabilité des laboratoires est totalement engagée”. Alors est-il sûr ou peut-il être défectueux ? peuvent s’interroger les français
Certains disent n’importe quoi par ignorance !
Soyons clair : Le vaccin est sûr signifie qu’il est conforme disons au cahier des charges de sa fabrication qui lui a valu l’AMM.
Défectueux veut dire qu’un évènement incontrôlable et pas identifiable a pu se produire qui rend le vaccin impropre à la vaccination. Et personne n’y peut rien. Lorsqu’un lot est fabriqué on fait un contrôle : analyses….. On détruit donc ce que l’on a fabriqué. On ne contrôle donc pas tous les éléments du lot, il ne resterait rien. On prélève un échantillon et à partir de cela avec un modèle mathématique on décide si l’on peut commercialiser le lot ou pas. Juste pour faire un peu frémir j’évoque le principe. On fait une hypothèse Ho = le lot est bon. En fonction du résultat des analyses soit on décide de rejeter l’hypothèse Ho que l’on « décide » fausse et on élimine le lot, soit pas de rejet de Ho et on commercialise le lot. Il y a deux risques d’erreur : le risque du vendeur qui consiste à rejeter l’hypothèse quand elle est vraie et le risque acheteur qui consiste à ne pas mettre en évidence qu’elle est fausse, lorsqu’elle l’est effectivement. On comprend bien que la sécurité d’un lot dépend du risque acheteur. Donc, même avec un vaccin complètement inoffensif on peut avoir des accidents…on sait le chiffrer. C’est pour cela que quand je vois des discours sur ce que peut engendrer comme maladie tel ou tel adjuvant, je rigole un peu…et le risque lié au contrôle de fabrication il est de combien ? Il est de la forme a%, trop souvent avec un a un peu trop grand à mon goût. Mais si on le diminue cela augmente les coûts…
Donc Dame Bachelot n’est pas responsable du fait qu’il y ait des lots défectueux. J’espère simplement que les contrats prévoient le type de contrôle de fabrication et la valeur à donner à ce que l’on appelle la puissance qui est liée linéairement au risque acheteur
Bonjour,
Si j’ai bien compris ,Mr Rabat,vous vous demandez si nous sommes bien en pandémie “aujourd’hui en France”ou non?
Mais les autorités le disent:bien au dessus du seuil pandémique.
Si il y a manipulation des chiffres,alors il me semble interressant de savoir quels sont(avant de se décider) la part de manipulation des autorités dans nos vies.Ce n’est pas une mince affaire.
ESt il possible pour vous de prendre une décision à la Lumière des données sûres et à l’ombre des Inconnues?
D’autant que le facteur temps est impliqué dans la recherche d’une réponse.
Vous réfléchissez,doutez,avancez une décision et n’êtes pas satisfait.Je comprends.
Mais de 2 choses l’une:il n’y a pas pandémie et donc pas de probléme.Il y a bien pandémie et si vous êtes ici,c’est que vous la percevez,et elle titille votre esprit.
Peut être,que parmi ces choix,aucun n’est parfait.
Il ya :
-ceux qui vont se faire vacciner:c’est un “package”,que l’on prend:inconnues +vaccin+bénéfices et “malèfices”(Ah,ah!) s’il ya lieu.
Pas de retour en arrière possible!C’est un choix définitif!On s’engage!
-Ceux qui sont à l’inverse:Pas de vaccin;est ce un choix réel?On ne change rien dans sa vie;on peut toujours ,se faire vacciner en cours…pourquoi pas!comportement de masse face à la peur des risques?Pas de jugement dans tout cela.
Sartre a dit(je crois):Ne pas choisir, c’est choisir encore.A la bonne heure!
Pour moi ,l’affaire est dans le sac et c’est nettement confortable!!!Esprit simple que je suis!
Bon courage!
Bonjour Papillon,
J’avais commis jeudi soir un texte qui répond en partie à vos questionnements…j’ai oublié de le mettre sur le site. Le voilà
Je vais préparer une réponse à vos autres questions.
Le 9 novembre Dame Bachelot a menti sciemment !
Pour justifier sa « ridicule », parce que pas adaptes aux besoins, campagne de vaccination, elle a dit : « On a parlé de grippette mais le nombre de 360.000 consultations la semaine dernière est dix fois plus élevé qu’il y a un mois »
Non madame, pour deux raisons : tout d’abord en semaine 45 ce nombre n’est pas de 360000 et ensuite il y a un mois il était d’environ 100 000.
Regardons les chiffres : semaine 39 pour l’InVs 130000 pour le Réseau Sentinelle 121267, semaine 40 respectivement 126000 et 11587, semaine 41 respectivement 94 000 et 100802, semaine 42 respectivement 72 000 et 99387.
Remarquons au passage que l’InVS et le Réseau Sentinelle donne des chiffres très voisins. Normal, l’InVS utilisait les données du Réseau Sentinelle.
Et tout d’un coup tout change !
Semaine 43 InVS 266000, Sentinelle 131408, du simple au double.
Semaine 44 InVS 341000, Sentinelle 170772, du simple au double.
Semaine 45 InVS 362000, Sentinelle 176509, du simple au double.
On remarque que dans ces trois derniers points de situation l’InVS indique détenir ses chiffres des GROG et ne site plus le Réseau Sentinelle (j’ai bien dit dans ses Points de Situation !)
Allons donc sur le site des GROG .
On y trouve, en cliquant sur présentation du réseau des grogs :
Financement 2009 :
Le budget est financé à 80% par la Direction Générale de la Santé et l’Institut de Veille Sanitaire. Pour le reste plein de « trucs » avec entre autre :SANOFI, GSK, ROCHE …
Vous verrez aussi que les responsables sont les Drs Anne Mosnier et Jean Marie Cohen.
Tapez ces noms sur Google et vous comprendrez …que les chiffres officiels de la grippe évoluent, en France, en fonction des besoins de Dame Bachelot pour ses conférences de presse.
Dans la dernière elle a parlé d’expert autoproclamé…j’ai cru, un instant, qu’elle pensait à elle en disant cela.
Remarquons au passage que, les chiffres du Réseau Sentinelle, auquel je fais confiance, n’indiquent pas un départ violent de la pandémie …mais restons vigilants.
Les médias ne parlent que du cas de Guillaim Barré diagnostiqué sur un vacciné !
CELA NE PEUT ETRE UNE PREUVE DE LA DANGEROSITE DU VACCIN !
Il faut, comme l’indiquait, pour les décès, le Pr Flahault, attendre et évaluer l’excédent de cas par rapport à la même période hors vaccination. C’est la danse du ventre (cf. le billet de Jean-Yves Nau) qui va tourner à la pandémie !
Si vous voulez rajeunir un peu allez sur
http://www.liberation.fr/vous/0101242327-l-annee-folle-de-la-grippe-depuis-octobre-tout-a-ete-singulier-dans-le-deroulement-de-l-epidemie
Bonsoir Papillon,
Vous êtes en train de « remuer la plaie autour du couteau ! »
Je me demande si nous sommes en pandémie, c’est bien cela !
Jean Rabat, le « vulgum pecus » a déjà donné, depuis quelques temps, une réponse à lui-même (uniquement) : c’est NON !
Mais c’était inexpliqué ! Peut-être voulait-il se convaincre que tout va aller pour le mieux ?
Peut-être fait-il du mimétisme et veut comme les autres vivre tranquille…mais voilà , c’est pas possible. Il y a moins d’une heure ma fille est venue me voir : « avec le Pendemrix pas question, mais si on me propose le nouveau sans adjuvant qu’est-ce que je fais ? »
Et là fini la tranquillité, je reprends ma casquette de mathématicien et je scrute les chiffres y compris les courbes de Google … et toujours cette impossibilité de décider : il semblerait que, mais il n’est pas impossible que…et ce n’est pas de la langue de bois. C’est très difficile d’admettre que sans modèle pas de solution et en même temps de reconnaître que quelle que soit la réponse elle est sujette à discussion.
Alors « heureux…. sans avoir vu » ou comme Saint Thomas : « je ne crois que ce que je vois! »
Le drame c’est que pour l’instant : que peut-on voir ? Aujourd’hui tous les « experts » sérieux (et oui, il y en a ) sont vraisemblablement dans le doute.
Je vais prendre mon courage à deux mains et dire à ma fille : « fais-toi vacciner ! » et pourtant j’ai la conviction qu’aujourd’hui on n’est pas en pandémie.
En effet, pour décider on compare habituellement les chiffres constatés pour la semaine X avec la moyenne des chiffres des semaines X des années précédentes. Je pense, je suis sûr, que ce n’est pas la bonne méthode. Une épidémie de grippe peut se déclencher en novembre et on aura des chiffres élevés en novembre ou en février et rien en novembre.
Le 11 novembre j’ai écrit sur le post « Surplus vaccinaux français soldés en janvier » les chiffres suivants :
Si j’ai voulu suggérer un délai de réflexion c’est qu’en 2003 on a eu un pic de grippe saisonnière à 555490 cas en semaine 49 et que tout s’est bien passé, qu’en 1995 on a eu 749988 cas en semaine 51 et que tout s’est bien , qu’en 1993 on a eu 898045 cas en semaine 49 et que tout s’est bien passé, qu’en 1988 on a eu 1001824 cas, oui, plus d’un million, en semaine 50 et que tout s’est bien passé. Vu que cette année la grippe a, apparemment, deux semaines d’avance, le pic devrait être en semaine 47, 48 ou 49, si cela se passe comme les années où elle a démarré en novembre.
Donc il est clair que si l’on prend la moyenne des chiffres des années où il y a eu une épidémie en novembre, à ce jour, 14 novembre 2009, en semaine 46, on est en dessous si on accepte un décalage de 2 à 3 semaines. Sinon attendons la fin du mois pour décider.
Les semaines 47, 48 et 49 vont du 16 novembre au 6 décembre et n’en déplaise à Dame Bachelot, malgré ses mensonges, on ne voit pas vraiment de pandémie apocalyptique à l’horizon du 30 novembre ! Par contre il semblerait que sur cette fin de semaine 46 le nombre de cas monte un peu. Le réseau Sentinelle nous renseignera mercredi prochain.
Je crois, aujourd’hui, que l’on peut dire que la fulgurante pandémie annoncée ne c’est pas, pour l’instant, déclarée, ni en France , ni ailleurs, USA et Canada compris où elle semble en régression (n’est-ce- pas, grâce à la vaccination ?)mais, que, comme toutes les grippes elle peut se déclarer plus tard dans l’hiver. Voilà pourquoi je conseille à ma fille devant accoucher début mars de se faire vacciner avec un vaccin non adjuvante. Le problème sera surtout alors de ne pas contaminer le bébé…en commençant par accoucher à domicile, cela se pratique encore dans nos montagnes.
Après l’OMS, l’ECDC (European Center For Disease Control, tient des propos nettement moins alarmistes. Même nos ministres, comme aurait dit Brassens, « par nature si ballots » flairent la chose et commencent la danse du ventre dont nous parle si bien Jean-Yves Nau.
Est il raisonnable de laisser une telle place et depuis si longtemps
à un commentateur confus,ambigu et surtout narcissique…
je parle de J.Rabat.
Merci de recadrer votre Blog qui apporte tant de clefs de
compréhension au modeste médecin que je suis.
Bie cordialement.
Cher Docteurr P Thierry,
J’ai bien reçu votre message.
Le commentateur confus,ambigu et surtout narcissique…a eu le tort de dire des choses qui vous dérange parce que vraies. Je vous laisserai désormais ronronner tranquillement dans le cercle modeste des médecins. Qui s’assemble se ressemble dit-on….
Adieu !
Une réponse à Gyuran (son billet du 11 novembre, 18h02) :
Merci de vos commentaires : lorsque vous suggérez qu’il y aurait équilibre du rapport bénéfices/risques du vaccin en évoquant le fait qu’il faut, pour évaluer le bénéfice de la vaccination, multiplier par la probabilité d’exposition au virus le risque estimé de 1 décès pour 10 000 infections grippales (mortalité directe chez l’adulte jeune), je souscris à votre analyse. Cependant, le taux d’attaque que vous retenez (probabilité d’exposition) de 10% me semble optimiste, notamment chez les adultes jeunes et en particulier chez les professionnels de santé (très exposés). En Nouvelle-Calédonie le taux d’attaque clinique a été de 15% entre juin et septembre 2009 dans la population générale (tous âges confondus), mais le taux d’attaque du virus, incluant les formes asymptomatiques n’est pas connu, peut-être est-il du double, 30% ? Enfin, et surtout, lorsque vous mettez en rapport de cette mortalité directe par SDRA, la fréquence de syndromes de Guillain-Barré (SGB) de 1 pour 100 000, vous reprenez les chiffres les plus pessimistes circulant dans la littérature (la plupart des experts du sujet s’accordent, vous en conviendrez, plutôt sur un risque – hypothétique – de 1 cas de SGB par million d’injections), mais surtout : il ne s’agit pas de décès, mais bien de syndromes neurologiques qui sont totalement régressifs et sans séquelles dans 85% des cas, peut-être davantage avec les progrès de la médecine. Ils peuvent conduire au décès, mais très rarement dans nos contrées, grâce en particulier à la réanimation lorsqu’elle est nécessaire. Je ne suis pas en train de dire que le SGB est une promenade de santé, mais je voudrais souligner qu’en ce qui concerne la grippe pandémique, si le vaccin est efficace contre la survenue des syndromes de détresse respiratoire aigu (SDRA), alors il n’y aura pas photo, le rapport bénéfices/risques sera clairement favorable au vaccin d’un point de vue individuel. Maintenant, chacun fait comme il le souhaite, car il s’agit bien d’une décision individuelle prise en situation de relative incertitude. Sur le plan collectif, je suis d’accord pour reconnaître que l’on n’a rien encore démontré de très clair, en tout cas on n’a jamais su ni voulu arrêter une vague épidémique de grippe, saisonnière ou pandémique, avec la vaccination, nulle part dans le monde. Cet essai grandeur nature qui se passe sous nos yeux aujourd’hui à l’échelle planétaire sera riche d’enseignements pour la suite : on pourra évaluer l’impact de la pandémie sur des critères durs comme la mortalité directe et la mortalité en excès dans les pays de niveau de développement comparable qui auront des niveaux de couverture vaccinale fort différents.
Jean rabat, tous le monde peut écrire sur ce blog. même moi c’est vous dire comme quoi il est ouvert.
Thierry est un petit Plaisantin. et tous le monde vous appécie ici.
KP
et tous le monde vous appécie ici : dixit KP à JR.
YES ! je confirme. De plus, pour l’équilibre des échanges, il nous faut impérativement un “avocat du diable” éclairé…
Bonjour
Je reviens sur les chiffres que nous commentons. Le taux de 1/ 100 OOO cas de SGB suite à une vaccination antigrippale que j’ai utilisé vient d’une part du fait que vous l’aviez cité dans votre post et d’autre part car il pourrait être vraisemblable voir le commentaire Pr MARTIN que je cite http://www.sfar.org/t/IMG/pdf/grippe_sgb_cm.pdf page 5
La seule étude concernant une campagne de vaccination contre un virus A(H1N1) met en évidence un risque attribuable à la vaccination antigrippale d’environ un cas pour 100 000 sujets vaccinés chez les plus de 17 ans. Cependant, aucune donnée n’est disponible pour permettre de confirmer le lien entre la vaccination et le SGB (absence de diagnostic différentiel).
Les autres études ont porté sur le risque de SGB au décours d’une vaccination contre la grippe saisonnière. Les résultats sont contradictoires, sujets à interprétation. A noter que l’étude réalisée aux États-Unis sur 2 périodes de grippe saisonnière met en évidence un excès de risque très faible d’environ 1 cas pour 1 000 000 vaccinés.
Il me semble que le taux de 1/ 1000 000 s’applique à des vaccins sans adjuvant utilisés ses dernières années et non à des vaccins avec adjuvant. On ne peut pas par simple analogie transposer les résultats de l’un, à l’autre sans autres preuves scientifiques ce d’autant que sur les 100 000 vaccinations dernièrement effectuées il y a eu 2 effets neurologiques dont 1 SGB probable ; on verra par la suite…. Mais surtout voici ce que l’on peut lire dans le dossier http://www.emea.europa.eu/humandocs/Humans/EPAR/h5n1/h5n1.htm
Case « fr » page 30 le taux d’inflammation temporaire des nerfs est de 1/ 10 000 vaccins !!
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, Vaccin grippal prépandémique (H5N1) (virion fragmenté, inactivé, avec adjuvant) GlaxoSmithKline Biologicals 3,75 μg est susceptible de provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Les effets indésirables cités ci dessous sont survenus dans les jours ou semaines suivants la vaccination avec les vaccins grippaux saisonniers. Ces effets indésirables sont suceptibles de survenir avec Vaccin grippal prépandémique (H5N1) (virion fragmenté, inactivé, avec adjuvant) GlaxoSmithKline Biologicals 3,75 μg :
Très rare (pouvant survenir pour plus d’1 dose de vaccin sur 10 000) :
• Inflammation temporaire du cerveau et des nerfs provoquant douleur, faiblesse et paralysie pouvant s’étendre à tout le corps.
• Rétrécissement ou obstruction des vaisseaux sanguins avec atteinte rénale
Rare (pouvant survenir pour plus d’1 dose de vaccin sur 1 000) :
• Réactions allergiques pouvant conduire à une baisse sévère de la pression artérielle qui, si elle n’est pas traitée, peut conduire à un choc, à un coma et à la mort.
• Convulsions • Douleurs sévères pulsatiles ou lancinantes sur le trajet d’un ou plusieurs nerfs • Taux anormalement bas de plaquettes pouvant entraîner des saignements ou des bleus
Peu fréquent (pouvant survenir jusqu’à 1 dose de vaccin sur 100) :
29• Réactions cutanées généralisées y compris urticaire Si l’un de ces effets indésirables apparaît, veuillez en informer immédiatement vore médecin ou votre
pharmacien.
Les effets indésirables survenus avec Vaccin grippal prépandémique (H5N1) (virion fragmenté, inactivé, avec adjuvant) GlaxoSmithKline Biologicals 3,75 μg au cours des essais cliniques sont listés ci-dessous: Très fréquent (pouvant survenir pour plus d’1 dose de vaccin sur 10) :
• Fatigue • Maux de tête • Douleur, rougeur, gonflement ou induration au site d’injection • Fièvre • Douleurs musculaires, douleurs articulaires
Fréquent (pouvant survenir jusqu’à 1 dose de vaccin sur 10):
• Chaleur, démangeaison ou bleu au site d’injection • Sueurs, frissons, symptômes pseudo-grippaux • Gonflement des ganglions du cou, des aisselles ou de l’aine
Peu fréquent (pouvant survenir jusqu’à 1 dose de vaccin sur 100) :
• Picotements ou engourdissement des mains ou des pieds • Sensations vertigineuses • Somnolence • Insomnie
• Diarrhées, vomissements, douleurs abdominales, nausées • Démangeaisons, éruption cutanée • Malaise
Ces réactions disparaissent généralement sans traitement en 1 ou 2 jours.
Si vous ressentez un des effets mentionnés comme graves ou si vous présentez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien
Voilà pourquoi je conserve mon hypothèse qui est bien en dessous des 1/10 000 et que je suis étonné du peu EI signalés chez les 100 000 premiers vaccinés. On devrait avoir au moins 1 000 à 10 000 EI répertoriés.
Maintenant pour être plus précis il nous faut comparer le taux de mortalité qui s’élève à 5% dans les SGB soit 0,5/ million au taux de décès par la grippe . Si on prend le rapport de INVS en date du 25 septembre 2009 page 4 http://www.invs.sante.fr/international/notes/ah1n1_monde_250909.pdf on voit que le taux global est d’environ 3,3 décès par million. Mais par tranche d’âge si vous voulez connaître votre risque il est au maximum de 0,6 par million soit un risque équivalent à celui de mourir d’un SGB suite au vaccin. (je ne fais pas le calcul en tenant compte des facteurs de risques car il nous faudrait au moins diminuer ce taux de 2/3 )
N’oublions pas aussi que les risques vaccinaux ne sont pas uniquement le SGB il ya d’autres risques comme l’allergie qui peut être mortelle. Nous verrons si il y a d’autres risques grâce à la pharmacovigilance.
Enfin à ce jour il y a eu 6250 morts dans le monde pour une population de 6,7 milliards soit 1/ million http://fr.news.yahoo.com/4/20091113/twl-grippe-oms-41953f5.html. Certes l’épidémie n’est pas finie mais on a de la marge ce d’autant que l’on doit être à la moitié.
D’après tout ceci ne concluez pas que je suis anti vaccination . Mon propos porte sur cette vaccination antigrippale avec ce vaccin adjuvé . Je rappellerai que quand on a critiqué l’intervention qui consiste à ligaturer la veine mammaire interne pour traiter l’ angine de poitrine, on ne remettait pas en cause la chirurgie cardiaque. 😉
Je veux juste montrer que pour cette épidémie dans la limite des informations disponibles, le bénéfice vaccination/ abstention n’est pas de 10 à 1. Pour certains sans facteurs de risque il y a théoriquement plus de risques à se faire vacciner tandis que pour d’autres ce pourrait être l’inverse.
Je vous apprécie aussi,Mr Rabat.Revenez nous!
Oui Cathy, Papillon et Kp , vous avez raison, je vais revenir sur ma décision, prise parce que j’ai pensé que mon discours un peu déstabilisant parfois, pouvait faire vaciller des certitudes. Que les médecins qui veulent en rester aux idées reçues ne me lisent pas ou aillent se ressourcer sur les blogs officiels. Je comprends que l’on me trouve aussi confus que le cours de math de terminale, aussi ambigu que la réponse de tout modèle mathématique. Il fait un bon diagnostic par Internet: je suis très narcissique surtout quand j’essaye de faire comprendre qu’il est très facile de parler ex cathédral de choses que l’on maîtrise, mais que dans le quotidien on est tous pareil, la peur nous prend aux tripes…Et pour Thierry en particulier : vous faites erreur c’est Sarkozy qui est président pas Le Pen !
Pr Flahault vous indiquez ci-dessus que le taux d’attaque, vu les formes asymptomatiques, est sans doute double et vous avez raison. Mais cela fait aussi baisser le risque et au final pas de changement.
Vous médecins, dans vos discussions d’évaluation des risques, évoquez une multitude d’effets indésirables, auxquels je ne comprends rien et j’admire votre dextérité en la matière. J’indique ici qu’il existe la possibilité d’approcher l’effet global grâce à un modèle à créer ou en adaptant un déjà existant. Mais c’est inutile puisque vous évoquez des risques individuels de l’ordre de un sur un million. L’effet cumulé ne peut donc vraisemblablement pas dépasser 1 sur 100 000 et comparé à 1 sur 10 000 il n’y a pas photo. De plus il est inutile de « pinailler » sur 1 sur 10 000 ou 2 sur 10 000 ou de l’autre coté de 1 sur 100 000 ou 1 sur 500 000. Il y a de toute façon une différence significative entre les deux risques, si les évaluations individuelles de chaque risque sont toutes inférieures à 1 sur 100000.
Mais attention il s’agit ici de préciser, comme vous le dites « le rapport bénéfices/risques sera clairement favorable au vaccin d’un point de vue individuel. » Je suis d’accord.
Mais lorsqu’il s’agit d’une vaccination de masse à l’échelle planétaire ? J’ai donné mon avis (pas humble parce que motivé). Avant d’en décider, il aurait été prudent d’en faire une simulation et d’étudier le scénario correspondant au cas où le virus deviendrait plus méchant suite à la rencontre d’un grand nombre « de trucs de défense » pas très naturels. Et aujourd’hui après avoir répondu à la question « sommes-nous en pandémie », selon la réponse, modifier éventuellement le programme : vacciner le corps médical et les personnes à risques (si le vaccin ne leur en fait pas courir un plus grand) et ensuite aller dans les maisons de retraite pas dans les écoles.
Le Pr Flahault trouve que je suis optimiste quand je parle d’un taux d’attaque de 10% J’aimerais cependant attirer l’attention des lecteurs sur les chiffres avancés des taux d’attaque et de décès. En effet , ce sont sur eux qu’en mai 2009 ont été basé les interventions à type de vaccination de masse. Il semble qu’ai été retenu le taux d’attaque de 30%* avec 0,4% décès de la population totale ( 63 000 000 ) c’est à dire 250 000 morts en moyenne soit 1,3% des personnes grippées (quelqu’un peut il confirmer l’information )
* http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/11/13/grippe-a-h1n1-une-expertise-grippee-communique-de-la-fondat.html
Mais aujourd’hui quand est il ? Prenons un cas.
En île de France pour une population de 11,5 millions il y a eu d’après le GROG bulletin 2009/44 : 1 100 000 IRA (infections respiratoires aigues ) dont 60% du au virus grippe A http://www.grog.org/cgi-files/db.cgi?code=305&action=bulletin_grog
Si on compte 0% de forme asymptomatique on arrive à 660 000 cas (taux d’attaque 5,7% – 4,5 décès/ 100 000 grippés) contre 858 000 dans l’hypothèse de 30% de forme asymptomatique. Dans ce dernier cas le taux d’attaque passe à 7,4% et le taux de décès à 3,5 /100 000 par infections. Au final on devrait avoir dans le premier cas 161 décès contre 157 dans le deuxième cas
On voit que le taux d’attaque varie avec le taux de décès et qu’au final il a peu de différence.
Evident dira Mr Rabat mais je crois qu’il est nécessaire de le rappeler car des erreurs d’appréciation du nombre de mort final peuvent survenir.
Ce qui est encore plus intéressant c’est de voir qu’il faut une augmentation beaucoup plus importante des formes asymptomatiques pour obtenir un taux d’attaque élevé.
Voyons ce qu’implique sur le terrain la prise en compte d’un taux d’attaque de 15%.
Il nous faut, alors dans notre exemple 1 725 000 cas de grippe A soit 1 065 000 cas asymptomatique en plus des 660 000 (60% des 1100000), soit 161 % de plus !!! Comment justifier cette hypothèse ? Sur quelles données vous appuyer vous ? On est loin des 30 % de forme asymptomatique.
Maintenons quand même ce choix, on a alors 1,7 décès /100 000 infectés. Par extension à la France métropolitaine 0;15 * 1,7 / 100 000 = 2,5 décès /million d’habitants soit 157 décès attendus théoriquement.
Nous montrons donc qu’il y a corrélation entre le taux d’attaque et le taux de décès et que c’est une erreur de faire varier l’un sans toucher à l’autre sauf à vouloir gonfler les chiffres pour faire peur.
Que l’hypothèse d’un taux d’attaque à 15% nécessite 2,6 fois plus de cas de grippe que ceux déclarés et ce sans fondement clinique ou épidémiologique (merci de me corriger si vous avez des faits contraires)
Ne concluez pas qu’il n’y aura que 150 morts à la fin de l’épidémie. D’abord ce décompte ne se fait que sur une année et si on fait durer la pandémie 3 ans on en aura plus 😉 . Ensuite je n’ai pas la possibilité de calculer un intervalle de confiance. Toutefois si on prend en compte l’exemple Argentin** on devrait avoir au maximum 10 décès / million d’habitants, soit 630 personnes en France métropolitaine.
** http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/09/07/grippe-a-h1n1-pandemique-et-vaccin-adjuvante-au-squalene-une.html#more voir fin article avant commentaire 439 décès pour une population de 44 millions
Attention donc, on surestime le nombre de mort en France , on sous-estime les effets indésirables du vaccin adjuver (mauvais recueil chez les 100 000 premiers vaccinés , et absence de données chez les groupes à risques) tout en ignorant si la vaccination est efficace pour tous .
Là il faut rappeler 2 évidences.
Avant cette campagne de vaccination nous devions connaître les effets indésirables avec un vaccin adjuver dans l’ensemble des groupes à risques ou non , et ce sur 1 an au moins, car on se préparait à une pandémie depuis plusieurs années.
Nous devions pouvoir répondre à des questions simples comme : la vaccination antigrippale chez les 17 -65 ans sans facteurs de risques est elle un placebo ou réduit elle les SDRA voir les décès?
Vous voulez savoir pourquoi ? c’est parce que l’argent dépensé dans cette campagne serait mieux utiliser pour équiper les salles de réanimation en respirateur .
Voilà j’en ai fini et j’espère que nous aurons plus d’information lors du retour de Genève du Pr Flahault. Qu’en est il du taux d’attaque et de décès en Europe ***? y a t’il des EI inattendu, pour le vaccin adjuvé et pour qui ? Que dit les autopsies des 4 morts suédois suite aux vaccins ( pour info il n’y avait pas plus de 2 millions de vaccinés lors des faits )?
*** Les experts anglais ( je ne retrouve pas la réf) parle d’un taux d’attaque inférieur à 10% chez eux.