“Appelez-moi un sceptique converti”. C’est par ces mots que Richard A. Muller, professeur de physique à l’université de Berkeley, commence son point de vue publié dans l’édition du New York Times du 28 juillet 2012. Suit ensuite le récit de cette conversion aussi spectaculaire qu’exemplaire. Il y a trois ans, ce scientifique avait conçu de sérieux doutes sur les études concernant le changement climatique. L’an dernier, il a créé un groupe de travail rassemblant une douzaine de collègues. “J’en ai conclu que le réchauffement de la planète était réel et que les estimations précédentes de l’évolution de ce réchauffement étaient correctes. Je fais maintenant un pas supplémentaire: les hommes en sont presque entièrement la cause”, écrit-il.
Pour parvenir à de retournement complet d’opinion et à cet aveu public de sa conversion, Richard Muller a lancé un projet, Berkeley Earth Surface Temperature, avec sa fille Elisabeth. Le résultat qu’il a obtenu montre que la température terrestre a augmenté de 1,4°C au cours des 250 dernières années dont 0,8°C pendant les 50 dernières années. Pour lui, la totalité de ce réchauffement est probablement liée aux émissions humaines de gaz à effet de serre.
Richard Muller estime que ces résultats vont plus loin que les affirmations publiées par le GIEC en 2007. Le dernier rapport de cette institution attribuait la plus grande part du réchauffement des 50 dernières années à l’activité humaine et estimait que l’augmentation de température observée avant 1956 pouvait être liée aux modifications de l’activité solaire et même qu’une part substantielle du réchauffement pouvait être d’origine naturelle.
Le projet Berkeley Earth Surface Temperature a fait appel à des méthodes statistiques sophistiquées développée par Robert Rohde afin d’évaluer la température terrestre lors de périodes plus anciennes. Ainsi, toutes les sources d’erreurs utilisées par les sceptiques pour contester l’origine anthropique du réchauffement ont été prises en compte : biais dû au chauffage urbain, sélection des données utilisées, faible qualité des informations provenant de certaines stations météo, correction humaine des données. “Nous démontrons qu’aucun de ces effets perturbateurs potentiels ne biaisent nos conclusions”, déclare Richard Muller.
Le physicien règle également son compte à l’activité solaire, principal argument opposé par les climatosceptiques aux conclusions du GIEC. Pour eux, les variations de température terrestre seraient essentiellement liées aux cycles solaires. Ils expliquent ainsi la stabilité de cette température observée depuis quelques années et prédisent même un prochain refroidissement en raison du ralentissement en cours de l’activité solaire. Ainsi, le soleil dédouanerait l’homme de sa responsabilité et l’effet de serre ne jouerait qu’un rôle mineur dans le réchauffement.
Les calculs effectués par l’équipe de Richard Muller invalident cette théorie. “Notre analyse concerne une période assez longue pour nous permettre de chercher l’empreinte de l’activité solaire basée sur l’enregistrement de l’historique des taches solaires. Cette empreinte est absente”, conclue-t-il. Pour lui, l’augmentation de la température terrestre observée depuis 250 ans ne peut donc être attribuée au soleil.
Quant à l’attribution de ce réchauffement à l’activité humaine, elle est liée à la courbe du CO2 qui apporte une meilleure corrélation que tous les autres facteurs testés. Cela n’induit pas, bien entendu, une causalité, surtout pour un sceptique… Mais Richard Muller note que cela “monte la barre” dans la mesure où c’est le CO2 qui apporte la meilleure explication du phénomène de réchauffement.
“C’est un devoir du scientifique d’être convenablement sceptique”, ajoute le physicien dont la conversion ne va pas jusqu’à adhérer aux scénarios les plus catastrophistes. Il estime que bon nombre, si ce n’est la plupart, des phénomènes attribués au changement climatique “sont spéculatifs, exagérés ou complètement faux”. Sur ce point, pas de conversion. “L’ouragan Katrina ne peut pas être attribué au réchauffement climatique”, affirme Richard Muller. Il ajoute que, pour lui, les ours blancs ne souffrent pas de la réduction des surfaces de glace pas plus que les glaciers himalayens ne vont disparaître en 2035 (une allusion à une erreur du GIEC).
“La science est ce domaine étroit de la connaissance qui est, en principe, universellement accepté”, note-t-il. Après avoir étudié des questions qu’il estimait sans réponse, Richard Muller espère avoir apporté sa contribution au débat scientifique sur le réchauffement climatique et ses causes humaines. Il reconnaît qu’il reste la partie la plus difficile: obtenir un accord dans le champ politique et diplomatique sur ce qui peut et doit être fait. Nul doute que la démarche de Richard Muller pourra servir d’exemple à d’autres climatosceptiques qui ne font pas toujours preuve de la même rigueur scientifique et de la même honnêteté intellectuelle. Au droit au doute répond le devoir de reconnaître ses erreurs. En science comme ailleurs.
Michel Alberganti
L’ennui étant que Richard A. Muller n’a aucune compétence en la matière. Etre professeur de physique à l’université de Berkeley ne suffit pas pour trancher la question dans un domaine qui n’est pas le sien, malgré son honnêteté intellectuelle dont je ne doute nullement.
Un conversion qui fait honneur à son auteur et qui renforce un peu le camp scientifique face aux “lobbies” climatosceptiques.
Malheureusement, comme dans le cas des créationnistes ou de son avatar “moderne” les tenants de l'”intelligent design“, l’affrontement ne se passe pas sur le terrain d’un légitime “doute” mais bien sur celui des “croyances” face à la “science“.
Trop d’intérêts financiers sont en jeux.
On le voit particulièrement en ce moment dans la campagne présidentielle américaine.
Les sommes engagées par les candidats dans cette campagne sont telles que les politiques sont totalement prisonniers des puissances financières qui les supportent.
Les grandes firmes les plus polluantes n’ont aucune envie de sacrifier leurs sacrosaintes «bottom lines» à l’autel de l’avenir des générations futures.
La planète se remettra du réchauffement mais l’homme risque d’en payer le coût qui pourrait être exorbitant voire mortel si le stade de l’irréversibilité est franchi.
L’arme favorite des climatosceptiques est d’utiliser les incertitudes inhérentes aux prévisions scientifiques, les maladresses de certains scientifiques plus à l’aise dans leurs laboratoires que devant un micro ou une feuille de papier, les débats internes parfois violents qui précèdent le consensus, les quelques erreurs qui se sont glissées dans un travail titanesque et remarquable dans son processus et dans ses résultats (je parle des rapports du GIEC) pour insuffler non pas le doute, l’incertitude inévitable mais la suspicion.
Ils rassurent ainsi (en évoquant parfois la puissance divine maître de tout ce qui se passe dans le monde) un public qui naturellement ne demande qu’à être rassuré tant le monde actuel lui parait déjà assez dangereux et incertain sans cette menace.
Elle est d’autant plus difficile à croire qu’elle est plus lointaine qu’actuelle même si certaines «anomalies » constatées pourraient nous mettre la puce à l’oreille.
Et puis il y a en permanence dans l’esprit du public la confusion entre météorologie, une science de la prévision à court terme, dont il voit sans cesse les «erreurs», et la climatologie une science du long terme soumise certes aussi à des incertitudes mais d’un autre effet parce que,«bornées dans un espace fini», elles permettent de valider un intervalle de confiance
C’est une chose de prévoir le temps qu’il fera demain à Rocamadour (selon météo France il fera beau, assez chaud et peu de vent) et une autre de prévoir qu’elle sera le réchauffement moyen de la terre dans quelques décades ou dans un siècle.
@Sinndho La plupart des climatosceptiques ne sont pas des climatologues. Cela n’empêche pas leurs doutes d’être entendus par un large public, y compris les gouvernements.
“Richard Muller espère avoir apporté sa contribution au débat scientifique”.
En tout cas ça ne transparaît pas dans cet article, qui ne fait que répéter la sempiternelle litanie de la cause humaine du récent réchauffement via le CO2 sans apporter le moindre élément de preuve qu’on attend toujours.
“Il reconnaît qu’il reste la partie la plus difficile: obtenir un accord dans le champ politique et diplomatique sur ce qui peut et doit être fait.”
Il reconnait que cette histoire de réchauffement au CO2 est plus une affaire politique que scientifique. Voila au moins un point à peu près consensuel. 🙂
“Nul doute que la démarche de Richard Muller pourra servir d’exemple à d’autres climatosceptiques qui ne font pas toujours preuve de la même rigueur scientifique et de la même honnêteté intellectuelle.”
C’est vraiment jouissif de lire ça, le jour où Anthony Watts montre que la NOAA a notoirement exagéré les augmentations de t° aux USA ces dernières années. 🙂 🙂
http://wattsupwiththat.com/2012/07/29/press-release-2/#more-68286
“Au droit au doute répond le devoir de reconnaître ses erreurs.”
On va s’amuser dans les années qui viennent avec le retour des hivers froids et les absences de canicules estivales, sur le fait de qui va devoir reconnaitre ses erreurs. 🙂
@michelalberganti “La plupart des climatosceptiques ne sont pas des climatologues”
🙂
Non, beaucoup sont physiciens et savent que la théorie de l’effet de serre (qui relève bien de la physique et non de la climatologie) est une théorie foireuse.
@solariste. L’effet de serre n’est pas une théorie… Son application au climat relève de la cimatologie, ne vous en déplaise.
@solariste. Ah la la Il semble que vous soyez bien loin du jour de votre conversion…
Suffit de titiller un peu les climatosceptiques pour qu’ils ressortent leurs sempiternelles inepties et qu’ils confondent (pour entretenir la confusion) réchauffement global et phénomènes locaux.
Quant à dire que l’effet de serre est une théorie foireuse cela en dit long sur le niveau scientifique de celui qui l’écrit.
Difficile de faire plus malhonnête comme présentation. Muller n’a jamais été climato sceptique, même s’il se présente ainsi; les échanges avec Judith Curry, qui fait partie de la même équipe Best, le laissent d’ailleurs assez abîmé, même s’il semble relativement honnête intellectuellement parlant.
@ michelalberganti “L’effet de serre n’est pas une théorie”.
C’est quoi alors ? Un phénomène physique ? Mais tout phénomène physique est décrit par une théorie. Les grandes théories (gravitation, thermodynamique,…) ont toutes été vérifiées par l’expérience. La théorie de l’effet de serre qui affirme que le rayonnement IR émis par la surface du globe est absorbé par l’atmosphère et partiellement renvoyé vers la surface du globe, ce qui le réchauffe donc, manque cruellement de validation expérimentale. Elle apparait d’ailleurs contradictoire avec les grands principes de la thermodynamique, ce qui est assez gênant.
Ma conversion elle a eu lieu, il y a quelques années quand j’ai compris que toute cette histoire d’effet de serre et de réchauffement climatique du au CO2 était bien peu scientifique. Je ne risque effectivement pas de me re-convertir à la religion réchauffiste.
@ solariste : vous vous rendez compte de ce que vous racontez ? Le négationnisme peut aller très loin dans la bêtise apparemment.
Dire que “l’effet de serre” est une théorie non vérifiée par l’expérience est aussi stupide que dire que la gravitation est une théorie non vérifiée par l’expérience …
Cela fait plus d’un siècle que l’on sait que le CO2 (entre autres) et un gaz à effet de serre, que l’on connait exactement son pouvoir d’absorption du rayonnement électromagnétique, et que l’on sait exactement le mesurer en laboratoire.
La difficulté est de passer de l’échantillon mesuré en labo au système réel avec les milliers d’interactions et de phénomènes interagissant entre eux. Et évidemment, il est difficile de recréer une deuxième terre en laboratoire, c’est pour cela qu’on a recours à des modèles numériques.
J’aimerai aussi que vous expliquiez en quoi “Elle apparait d’ailleurs contradictoire avec les grands principes de la thermodynamique”, cela risque d’être assez drôle …
D’ailleurs, l’effet de serre n’étant qu’une théorie foireuse non validée, j’ai le plaisir de vous annoncer que la température extérieure moyenne est actuellement de -15 °C, ce que chacun sait bien évidemment.
Alala, quels naïfs ces réchauffistes, dire qu’ils ont cru que la Terre était une planète habitable … 😀
Jojo vous êtes un optimiste! 🙂
Sans l’effet de serre (oui vous savez cette “théorie fumeuse non vérifiée par l’expérience“) , la température sur terre serait probablement plutôt de -50°C du fait de la plus grande surface de glaces sur terre et par conséquent de l’augmentation de l’albédo.
Quant au second principe où donc solariste a-t-il vu que la terre était un système fermé??????
D’où viennent donc les rayons qui réchauffent la terre si ce n’est du soleil?
@ patricedusud et Jojo : personne ne remet en cause le fait que le CO2 et d’autres gaz triatomiques absorbent le rayonnement IR dans certaines longueurs d’onde, mais vous pouvez aller sur le blog de claes johnson par exemple pour constater que des scientifiques de haut niveau contestent la pertinence de l’effet de serre. Ou lire les écrits de Jospeh Postma (astrophysicien canadien) sur ce sujet.
Ce qui est remis en cause, c’est le fait que l’atmosphère dont la température est plus basse que celle de la surface du globe (cf. profil vertical de la t° atmosphérique) puisse réchauffer cette dernière, car cela est bien en contradiction avec le deuxième principe de la thermodynamique qui dicte que la chaleur se transmet toujours du chaud vers le froid.
Comme vous dites, c’est bien le soleil qui chauffe la terre et les océans, mais pas l’atmosphère.
Je n’ai personnellement aucune notion de physique, de biologie ou de climatologie, mais il suffit de regarder un peu autour de soit pour remarquer que l’activité humaine est à l’origine de biens des dérèglements naturels… Nous avons pollué les océans, détruit les forêts, décimé les diverses espèces animales, alors pourquoi notre activité ne serait pas à l’origine du réchauffement climatique…
Solariste @
“”””Non, beaucoup sont physiciens et savent que la théorie de l’effet de serre (qui relève bien de la physique et non de la climatologie) est une théorie foireuse.””””
Vous en avez beaucoup des comme celle là ? Vous, vous allez chercher vos infos sur skyfall ou penseeunique, les pires sites qu’on puisse trouver sur le sujet. En tout cas Muller a agi en véritable scientifique.
@solariste : “On va s’amuser dans les années qui viennent avec le retour des hivers froids et les absences de canicules estivales” J’aime les climato-sceptiques qui crachent sur les modèles et qui n’hésitent pas ensuite à faire leur prévision sur le zinc avec la planète en système fermé !
Quant à Watts cela ne vous étonne pas qu’il sorte son papier (qui ne passera jamais la publication tellement il est foireux) au moment de la sortie des résultats de Best, en attaquant justement ce qui a servi à nourrir Best, les séries climatiques ? Même en enlevant les stations météo mal classées on obtient de toute façon un réchauffement qui ne colle pas avec les facteurs naturels.
Mais bon on connait la technique, fabriquer des arguments et le faire relayer sur les blogs afin qu’ils alimentent les discussions et propagent le doute sur les forums. La cible étant avant-tout le grand public, car c’est surtout une histoire de politique. On ne trouve rien dans les publis… Comme par hasard.
Action, réaction, c’est la guéguerre du climat.
Ca me fait toujours rire.
Quand on voit des excités du type Solariste, on se dit que l’évolution a du préserver quelques descendants de ceux qui brûlaient des scientifiques pour avoir osé prétendre que la terre tourne autour du soleil. D’ailleurs ses arguments sont percutants :”théorie fumeuse non vérifiée par l’expérience“.
On devrait le mettre dans une serre, le laisser mûrir…
solariste est un génie : l’effet de serre n’existe pas, l’atmosphère n’a jamais contribué au réchauffement de la planète, à aucun moment. Pourquoi personne n’y a pensé avant ? Oh, je crois que j’ai une idée…
Ca a déjà été dit, mais sans effet de serre, la température moyenne de la terre serait comprise entre -20 et -50° (http://www.larecherche.fr/content/recherche/article?id=6754)
“On va s’amuser dans les années qui viennent avec le retour des hivers froids et les absences de canicules estivales”. Météorologie climatologie. Local global. Recracher des blogs penser.
S’il y a un été de merde à Paris, c’est LOCAL, cela ne remet pas en cause le réchauffement GLOBAL. Parce qu’il peut faire 15° à Paris en juillet, ça n’empêchera pas la sécheresse en Russie, la canicule au Japon et les incendies incontrôlables en Californie.
“Ce qui est remis en cause, c’est le fait que l’atmosphère dont la température est plus basse que celle de la surface du globe (cf. profil vertical de la t° atmosphérique) puisse réchauffer cette dernière, car cela est bien en contradiction avec le deuxième principe de la thermodynamique qui dicte que la chaleur se transmet toujours du chaud vers le froid.
”
C’est beau, on dirait du Justin Bieber. Sauf que la température dans l’atmosphère ne décroit pas linéairement, ça se réchauffe même jusqu’à environ 0° au niveau des couches supérieures de la couche d’ozone (~42-44km).
Et l’atmosphère ne “réchauffe” rien, elle capture et réemet du rayonnement solaire en direct ou déjà réfléchi par l’albédo et les réémissions de la Terre. Et tout ça avec l’accord de notre ami le 2nd principe de la thermodynamique.
@O. Voir, en effet, la courbe de température dans l’atmosphère: https://blog.slate.fr/globule-et-telescope/2012/07/27/un-homme-en-chute-libre-peut-il-franchir-le-mur-du-son/
[…] du réchauffement climatique, n’en déplaise aux sceptiques (voir commentaires d’un billet récent), reste décalée par rapport à celle de la concentration de CO2. La mauvaise nouvelle, […]
@ solariste
“Comme vous dites, c’est bien le soleil qui chauffe la terre et les océans, mais pas l’atmosphère.
Ou vous êtes totalement incompétent en thermodynamique ou vous êtes malhonnête.
Le fait que le soleil chauffe la terre n’indique rien sur le fait aussi incontestable aussi que la terre retient plus de cette chaleur à cause de l’effet de serre qu’en son absence.
Mais je me demande si c’est la peine de répondre tellement votre mauvaise foi et/ou votre aveuglement sont immenses.
Ce bon Mr MULLER n’ explique pas pourquoi la temperature terrestre a cessé de croitre depuis 13 ans alors que les émissions de CO2 n’ont jamais été aussi élevées depuis le decollage industriel de la Chine, l’Inde et le Brésil (+7% de concentration depuis 1998!). Il prétend que les cycles solaires n’y sont pour rien. Il est tout de meme tentant d’ envisager que le CO2 n’y est pas pour grand chose non plus, alors qui est le coupable? MULLER ne fait pas non plus allusion a l’experience CLOUD au CERN qui va dans le sens de la theorie solariste. Vous avez dit bizarre?
@patricedusud
l’atmosphère qui est chauffée la journée indirectement par le soleil via l
@solariste
tu cites postma comme référénce.
Son point de vue est hélas complètement démonté point par point sur ce site (en anglais, mais plus d’excuses avec google translate)
http://www.skepticalscience.com/postma-disproved-the-greenhouse-effect.htm
@cloclo
wow, ce site est un vrai hoaxbuster (tueur de rumeurs) pour climatosceptiques ! :
meme démontage en règle pour ton CLOUD du CERN
http://www.skepticalscience.com/cern-cloud-proves-cosmic-rays-causing-global-warming.htm
Erreur de manip; je continue:
…via le sol et les océans, possède une inertie thermique suffisante de part sa capacité calorifique pour ne pas trop se refroidir avant que le soleil apparaisse à nouveau. D’autant pus qu’elle contient de la vapeur d’eau qui a une capacité calorifique supérieure à celle de l’air sec. On sait bien que le variations de t° sont plus faibles dans les climats humides que dans les climats secs. L’atmosphère est un régulateur thermique en atténuant la virulence du rayonnement solaire et en limitant le refroidissement nocturne. Et ce d’autant plus que sa masse est importante.
La t° de l’atmosphère vénusienne résulte avant tout de sa masse énorme et non pas du fait qu’elle est constituée à 95% de C02. C’est aussi la raison pour laquelle la t° est à peu près uniforme entre les pôles et l’équateur et entre la face exposée au soleil et celle à l’ombre.
On peut appeler ça effet de serre, mais le rayonnement IR n’y est pas pour grand chose.
C’est bien ce que je disais : Je renonce devant tant d’absurdités.
On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif et un âne a rarement soif de science.
(j’ai eu un petit problème de clavier hier soir d’où le pseudo tronqué)
@gigi
Postma a répondu skepticalscience :
http://principia-scientific.org/index.php/latest-news/postma-debunks-skeptical-science-greenhouse-gas-junk-defense.html
(je vous soupçonne d’avoir googlé “joseph postma”, ce qui vous a amené en premier sur le lien que vous citez ici, mais de ne pas avoir lu ses écrits, me trompe-je ? 🙂 . Sinon, vous pouvez y accéder directement à la fin de sa réponse)
@patricedusud
Je reste de marbre face à vos insultes répétées, mais sachez que dans ce genre de débat passionné, je considère que c’est généralement signe qu’on arrive à court d’arguments et/ou qu’on commence à être dépassé…
Si vous avez soif de science, ce lien est intéressant : http://curryja.files.wordpress.com/2011/08/planetary-energy-balance.pdf
Désolé si vous êtes fâché avec l’anglais, mais dans ce domaine controversé du “climat”, c’est dans cette langue qu’on trouve les textes et les débats les plus relevés.
@solariste : c’est vrai qu’en ahanant sans relâche eles mêmes idioties, on argumente…
Et le domaine du climat n’est controversé que par les climatosceptiques, qui sont bien infoutus de prouver quoi que ce soit mais s’épandent sur le net comme la vérole dans le bas clergé (cf… a peu près 100% de vos interventions où même un non climatologue dans mon genre detecte les aberrations. Considérer l’inertie thermique comme seule responsable de l’effet de serre c’est grave, mais ça démotnre votre capacité au petit jeu du “Ctrl-C Ctrl-V”). C’est en cela que l’article est intéressant, puisqu’il donne un exemple (exemple n’est pas démonstration, je le concède) d’un climatosceptique qui s’est réellement intéressé au sujet, et en profondeur, pas juste en copiant penséeunique ou le réseau voltaire pour avoir la classe dans les conversations avec mamie, et qui a fait la chose la plus dure à faire pour homo internetus : dire “j’ai eu tort”.
@ Solariste : “La t° de l’atmosphère vénusienne résulte avant tout de sa masse énorme et non pas du fait qu’elle est constituée à 95% de C02”
Gné ? Vous voudrez bien nous expliquer en quoi l’inertie thermique de l’atmosphère augmente la température de surface de la planète ?
Votre post entier sur la masse de l’atmosphère de Vénus est complètement absurde.
L’inertie thermique diminue la variation de T° entre jour et nuit, mais en quoi cela augmenterai la moyenne de T° ?
Pour info, je vous rappelle que la T° de surface de Vénus est supérieure à celle de Mercure, alors que Vénus reçoit 4 fois moins d’énergie du soleil que Mercure. J’aimerai bien que vous nous expliquiez comment une telle chose est possible sans effet de serre …
houaaa, comme tous ces commentaires sont exotiques, je ne pensais pas qu’il y avait encore autant de carbocentristes…, surement que pour se rassurer, les croyants culpabilisés du réchauffement climatique se retrouvent ici pour s’auto-stimuler, mais pourtant il vous reste la quasi totalité des medias…, votre foi a toute l’infrastructure pour résister encore un petit moment…, Vous pouvez continuer a penser que le climatoseptique est un méchant negationiste, que comme vous il n’a qu’une vision unique, ne vous posez pas trop de question, vous avez tout compris, le debat est clos!
l’avenir nous départagera, j’espere seulement que vous n’oublierez pas, parceque nous, nous n’oublierons pas