Le 4 juillet 2012, à 10h35, les applaudissements fusent dans la salle de conférence du Cern. Fabiola Gianotti, porte-parole de l’expérience Atlas, vient d’afficher sur son powerpoint les chiffres que tout le monde attend: la masse de la particule mystère et le taux de confiance dans les mesures effectuées.
126,5 giga-électronvolts (GeV); 5 sigma.
Ces deux chiffres signent officiellement une découverte.
Grâce à la plus grosse machine jamais construite sur Terre pour réaliser des expériences de physique, le LHC (Large hadron collider) de Genève, les physiciens viennent officiellement de découvrir une nouvelle particule. Elle a toutes les apparences de ce que la théorie prédisait sous l’appellation «boson de Higgs». S’agit-il bien d’elle, cette fameuse 25e particule? Pour Etienne Klein, physicien au CEA, tout semble converger dans ce sens.
«La nouvelle particule a tous les traits du boson de Higgs. Pour en être absolument certain, il faut poursuivre le dépouillement des données ce qui devrait être achevé d’ici la fin de 2012.»
Pourquoi cette nouvelle est-elle importante? Lire la suite sur Slate.fr.
Et vous pouvez écouter Science Publique du 6 juillet 2012 sur ce thème, sur France Culture:
Au CERN, à 10h35, mercredi 4 juillet 2012, lorsque Fabiola Gianotti annonce ses résultats applaudissements fusent : 126,5 giga-électronvolts, 5 sigma. Une nouvelle particule élémentaire de la matière a été découverte… Avec Jean Iliopoulos, physicien théoricien (ENS), Bruno Mansoulié (CEA), physicien expérimentateur, et Michel Davier, professeur de physique (Université Paris Sud).
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