– L’histoire de ces Turcs ne pouvant marcher qu’à quatre pattes a, paraît-il, fait couler beaucoup d’encre il y a quelques années. Si, comme moi, vous l’avez ratée, l’heure est venue pour une session de rattrapage. Cela s’appelle le syndrome Uner Tan, du nom du biologiste turc qui l’a décrit, et c’est dû à une malformation du cervelet qui, entre autres, joue un grand rôle dans la coordination des mouvements. Ceux qui en souffrent présentent aussi de graves difficultés à s’exprimer et un retard intellectuel notable.
– Le chercheur danois Bjørn Lomborg, devenu mondialement célèbre pour avoir accusé les climatologues et les médias d’exagérer les conséquences pour l’humanité du réchauffement de la planète, vient de changer d’avis. Il réclame désormais 100 milliards de dollars par an pour lutter contre le réchauffement climatique. Un virage à 180° qui mérite d’être noté. Dans le même temps, un rapport indépendant s’est montré assez critique sur le fonctionnement (mais pas sur les résultats scientifiques) du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
– On aime toujours les histoires de David contre Goliath (enfin, moi, j’aimerais bien juste une fois voir le géant éclater la tête du petit d’un bon coup de gourdin…). Et voici comment des fourmis tiennent en respect des éléphants.
– Savez-vous fabriquer de l’eau ? Même si nous avons tous fait l’expérience en cours de chimie (de l’hydrogène, de l’oxygène, une allumette… et un grand bang), ce n’est pas si évident que cela. Une étoile mourante a réussi à le faire.
– La metformine, un médicament couramment pris contre le diabète de type 2, pourrait réduire les risques de développer un cancer du poumon. En tout cas, cela marche sur la souris…
– Je suis assez âgé pour avoir été vacciné contre la variole mais mes enfants ne le sont pas, la maladie ayant été considérée comme éradiquée en 1977. Une petite cousine, la variole du singe, est en train de gagner du terrain chez l’homme en République démocratique du Congo, suffisamment pour que des chercheurs commencent à s’en inquiéter.
– Deinococcus radiodurans est une bactérie fascinante qui résiste à d’effrayantes doses de radioactivité. On sait désormais comment elle s’y prend.
Pierre Barthélémy