– L’étoile bizarre qui apparaît sur cette vue d’artiste (crédit : ESO/L. Calçada) est un magnétar : il s’agit d’une étoile à neutrons dotée d’un champ magnétique incroyablement puissant (d’où le terme de magnétar, mot-valise construit sur l’expression anglaise de “magnetic star”). C’est le reste d’une grosse étoile en fin de vie, après qu’elle a explosé en supernova. Celle-ci lance un défi aux astrophysiciens car, étant donné sa masse, elle n’aurait jamais dû se transformer en magnétar mais en trou noir… Pourquoi cela ne s’est-il pas produit ? Mystère…
– Qui n’a pas vu un enfant lâcher involontairement dans le ciel son ballon plein d’hélium (et se mettre à hurler dans la seconde suivante) ? Eh bien, ce spectacle risque de ne plus se voir dans quelques décennies, parce que les réserves de ce gaz très léger s’épuisent à vitesse grand V. Le problème, c’est que l’hélium est très utile pour de nombreux appareils (comme les machines à IRM) et procédés industriels…
– Tout le monde connaît le nom de la chienne Laïka, qui fut le premier être vivant envoyé dans l’espace en 1957, par l’URSS. On sait moins comment s’appelaient les premiers animaux qui eurent la chance, contrairement à Laïka qui était condamnée à mourir en orbite, de revenir sur Terre vivants. Il s’agit, là encore, de deux chiennes soviétiques, Belka et Strelka, qui s’envolèrent pour une journée dans l’espace il y a cinquante ans, le 19 août 1960.
– Pour les fans de volcans, je signale le blog (en anglais) d’Erik Klemetti, un géologue spécialiste du magma. Il vient de consacrer une série de trois billets à l’Etna.
– Je vous conseille aussi cette infographie du Washington Post qui retrace l’évolution des émissions de carbone des pays les plus industrialisés depuis 1950. Il y a deux façons de voir les choses : les émissions totales (et là, la Chine est numéro un devant les Etats-Unis) et les émissions par habitant (et là, les Etats-Unis restent de loin le champion incontesté).
– Pour finir : vous n’avez peut-être jamais entendu parler d’Andalgalornis steulleti, une espèce d’autruche avec un énorme bec de rapace (Hitchcock aurait adoré en avoir un ou deux spécimens vivants pour Les Oiseaux…), qui vivait en Argentine il y a quelque 6 millions d’années. Une équipe de chercheurs a scanné son crâne démesuré et très lourd afin de comprendre comment l’oiseau s’en servait pour tuer ses proies. A voir en vidéo ci-dessous :
Pierre Barthélémy
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