– Si vous êtes musophobe, passez illico à la brève suivante. Une équipe d’archéologues vient de découvrir les restes fossilisés de la plus grosse espèce de rat ayant jamais vécu sur Terre, une bestiole qui pesait un bon 6 kilos… Elle vivait il y a 1.000 ou 2.000 ans au Timor oriental. Ci-dessous, la comparaison entre le crâne de la bébête, à gauche, et, à droite, le crâne d’un rat noir contemporain, ce bon vieux rat des greniers qui peut atteindre un respectable 20 cm (sans la queue). Eh bien, à côté de son cousin éteint, il fait figure de nain…
– Avec les championnats d’Europe d’athlétisme qui se déroulent à Barcelone, on parle beaucoup de course à pied. On savait déjà, comme le précise le blog du site Current Protocols, que courir était bon pour le cœur, les poumons (et, bien sûr, les jambes), on découvre aujourd’hui, grâce à des expériences faites sur des souris de laboratoire, que cette activité physique améliore… la mémoire.
– Toujours dans la rubrique “Animaux et santé”, des chercheurs australiens ont réussi à confectionner un médicament inspiré par un escargot de mer de la famille des cônes. Pour manger, ces mollusques compensent leur lenteur par un armement que ne renierait pas le fakir maléfique que Tintin combat dans Le Lotus bleu : ils crachent sur leurs proies des dents en forme d’aiguilles contenant un venin mortel. On connaissait les vertus antalgiques de cette conotoxine (toxine du cône) pour les personnes atteintes de douleurs neuropathiques mais la seule façon de l’administrer consistait à l’injecter dans la moelle épinière… Pas très pratique ni très confortable. L’équipe australienne a trouvé une formulation chimique permettant de prendre le médicament par voie orale.
– Spécialiste des poissons, Daniel Bassett présente sur son blog une étude montrant comment la surpêche de la morue de l’Atlantique a pu doublement frapper l’espèce. En effet, si les morues, qui sont d’assez gros prédateurs, voient leur population baisser, leurs proies naturelles que sont les harengs prolifèrent. Or, que mangent les harengs ? Entre autres, des œufs de morue… De là à se dire que les morues chassent le hareng pour assurer la pérennité de leur propre espèce, il n’y a qu’un pas.
– Un petit cratère de météorite étonnamment préservé a été découvert par des chercheurs italiens dans le désert égyptien. Repéré en 2008 sur Google Earth, ce trou de 45 mètres de diamètre a sans doute été créé par une petite météorite métallique de 1,3 mètre de diamètre, qui s’est écrasée au sol à près de 12.000 km/h (photo : Museo Nazionale dell’Antartide Università di Siena).
Pierre Barthélémy