550.000 est le nombre de fois où l’article THE FREE CAR PROJECT d’Héloïse Bolle sur Challenges.fr a été lu ces 10 derniers jours (cf. PRESS REVIEW à votre droite).
Il n’est pas question ici de se gargariser d’un quelconque exploit (bien que, sans publicité, c’est quand même pas mal… et en tout cas complètement inattendu), ou de présumer d’un accueil unanimement positif du public (et sûrement de quelques professionnels) pour ce projet.
Mais s’il y a tant d’intérêt pour cette vision alternative, peut-on considérer la baisse des ventes comme un désintérêt pour le modèle économique du suréquipement vide de sens ?
N’est-il pas temps de reprendre l’histoire là où on s’était trompé de route, et de rattraper le temps perdu grâce à la formidable accélération des nouveaux usages basés sur l’écologie et l’ouverture à la circulation des flux économiques ?
Que sont venus chercher là, 55.000 fois par jour, nos collègues, nos voisins, nos amis ?
Il est encore trop tôt pour le savoir, mais je peux déjà vous dire que l’objectif de rendre ce projet public est bien de recueillir vos commentaires et de les afficher tous pour que les nombreux acteurs de ce système (constructeurs, assureurs, grande distribution, politiques, investisseurs, industriels,…) soit chacun rassuré par le fait que leurs futurs partenaires et clients partagent le même avis positif sur ce projet de voiture libre et gratuite. Enfin, c’est le pari que je prends si tout le monde joue le jeu de donner son avis (des premiers contacts encourageants sont d’ailleurs d’ores et déjà établis).
compilation vidéo réalisée pour la bonne cause par AnneLise Dugat et Thomas Petit.
Et puis cela prouve au moins qu’en terme de communication, mettre du sens ça paye. Contrairement à ce que voudraient nous faire croire les déesses de la publicité qui se plient en 4 pour nous faire avaler que réfléchir c’est idiot.
Bien sûr, les premiers commentaires révèlent l’angoisse d’une nouvelle arnaque pour tondre encore une fois la laine que les gens n’ont déjà plus sur le dos. Et c’est plutôt rassurant de voir qu’en 2012 on se défend enfin contre ce système qui nous a pourri la vie. Mais justement, une fois la colère passée, que fait-on pour sortir l’automobile de cette ornière boueuse où elle s’enfonce? Slate.fr nous offre cette possibilité d’en parler ensemble, et j’en profite ici pour les en remercier.
Peut-être que toutes ces personnes sont soulagées de se rendre compte que l’Automobile ce n’est pas si compliqué que ça? Qu’elles ne seront plus obligées de changer de couleur de chemise ou de coiffure pour avoir le droit de conduire un nouveau modèle? Qu’elles ont le droit de critiquer l’automobile malgré le discours publicitaire hégémonique expliquant que ma voiture est un animal qui ressemble à une actrice à la mode? Peut-être…
En attendant de le savoir en lisant leurs/vos explications, sachez en tout cas que, ici,
OUI NOUS LE POUVONS !
lire le billet