Il monte en colimaçon. D’en bas, il faut se tordre le cou pour apercevoir les paliers qui s’enroulent. Six étages en tout. 90 marches en bois verni. Voilà ce qu’il faut gravir pour arriver chez David et Thomas. Ils sont musiciens et quand il a fallu amener le piano dans leur nouvel appartement, les déménageurs ont perdu leur sourire. «Nous, depuis que nous avons acheté dans l’immeuble il y a un an et demi, on est bien contents de jouer du piano, au moins on ne grimpe pas six étages chaque jour avec un instrument dans la main», disent-ils, en riant.
Moins haut, mais encore plus fatiguant. Au quatrième, Damien s’est cassé la jambe en faisant du sport il y a deux ans. Et les escaliers avec une jambe dans le plâtre, il s’en souvient.
Au troisième étage, il y a M. Dubois. Il a 79 ans et «plus l’âge pour ce genre d’exercices». Deux fois par semaine, il a recours à une aide à domicile pour porter ses courses. «Elle me sauve la vie, parce qu’avec mon cœur, je ne pourrai vraiment pas monter ces trois étages», explique-t-il.
Le couple du deuxième étage, lui, ne se plaint pas et préfère même voir les bons côtés de la chose. «On a des amis qui attendent un réparateur pour leur ascenseur depuis des semaines. Nous, au moins, on n’a pas ce genre de soucis». Surtout, le couple a deux enfants en bas âge que rien n’arrête. Le père comme la mère passe leur temps à courir derrière les bambins. Alors, pour eux, «les escaliers, c’est pas le top, mais ça reste moins dangereux qu’un ascenseur qui peut se bloquer, tomber, pincer les doigts, et ainsi de suite…».
Pour Mme Leval, les douleurs dans les jambes, c’est toute l’année. A 83 ans, un ascenseur, même pour un seul étage, serait le bienvenu.
De toute façon, avec la largeur actuelle de la cage d’escalier, la propriétaire est formelle. «Vous imaginez tout ce qu’il faudrait casser pour installer un ascenseur?».
Côté commerce, dans le 9ème arrondissement, il y en a pour tous les goûts. Il y a ceux qui tiennent aux traditions, ceux qui font parler le portefeuille et ceux qui ne veulent qu’une chose: la qualité.
Pour les nostalgiques du vieux Paris, pas très loin, il y a la rue Cadet, une rue commerçante avec ses petites boutiques. Il y a le traiteur de la dame aux yeux bleus, qui lui prépare depuis toujours ses champignons à la grecque et ses terrines de poisson.
Pourtant, depuis quelques années, on la voit moins dans la petite boutique au décor soigné. Il y a cinq ans, sous la pression insistante de sa nièce, elle a acheté un réfrigérateur. «C’est vrai qu’au début, j’étais réticente, moi je n’ai pas grandi dans le luxe, c’était la guerre et on avait un garde-manger, maintenant, je peux faire des réserves et je suis sûre qu’elles seront toujours bonnes à manger», explique-t-elle.
Pour manger bio ou casher, il faut aller un peu plus loin… Par exemple, pour la jeune mariée du cinquième, les courses, c’est chez Naturalia. «Je ne tolère pas le lait de vache, donc j’achète du lait de soja ou d’amande et je n’en trouve pas dans les moyennes surfaces plus proches de chez moi».
Pour les plus feignants, bien sûr, il y a le Ed d’en bas. « Les fruits, on a remarqué que c’était moins cher et meilleur chez Ed », explique le peintre que nous avions rencontré. [lien] D’ailleurs, il a fait ses calculs. Il a remarqué que sur certains produits la concurrence joue réellement. «Ed et Franprix vendent les mêmes céréales mais chez Ed, non seulement c’est moins cher mais en plus, il y a souvent des offres, des bonus, par exemple, 10% supplémentaire. Donc je suis gagnant à tous les coups!», assure-t-il.
Mais le vrai problème, avec les courses, reste de les monter. Dans notre immeuble, il n’y a pas d’ascenseur et les premiers à en souffrir sont les plus âgés. Au premier étage, la dame de gauche a 82 ans. « Je ne peux pas aller acheter de l’herbe à chat pour mon animal de compagnie, c’est trop loin pour moi. Heureusement, j’ai une jeune voisine qui accepte d’aller m’en acheter de temps en temps», explique la vieille dame, son chat tapi sous sa chaise. «Il n’approche personne », nous glisse-t-elle, « sauf ma petite voisine… on dirait qu’il sent que c’est elle qui va jusqu’au magasin chercher son herbe»…
lire le billet«Le dimanche soir, quand je descends mes poubelles, ça dégorge, j’imagine qu’on a tous la même idée le même jour», explique la jeune maman du troisième, rencontrée près du local à poubelles.
Le tri sélectif? Ça la dépasse… Oui, elle a bien vu les poubelles, jaune pour les cartons et les papiers, verte pour le reste et même le bac pour les déchets organiques. De là à y mettre ses déchets triés, il n’y a qu’un pas. Qu’elle n’a pas encore franchi, visiblement.
A son étage, les comportements diffèrent d’un appartement à l’autre. Si sur le palier de droite, on essaie d’apprendre aux enfants à trier; dans l’appartement en face, on n’en est pas encore là. Ecolos, d’accord, mais pas trop.
Et là aussi, les générations jouent. Les plus âgés sont les plus réticents, les plus jeunes y viennent, mais lentement. «Doucement, mais sûrement», glissent certains. Pour l’instant, la seule chose sûre, c’est que les choses vont lentement.
Et nos habitants sont loin d’être hors-normes. Si en sept ans le tri a été multiplié par trois à Paris, seuls 15% des déchets collectés dans la capitale sont triés. Ils sont tous contents de savoir que leur immeuble est doté de tout ce qu’il faut pour trier les déchets.
La propriétaire a installé trois poubelles, mis à disposition par la mairie de Paris : pour le verre, les papiers et même les déchets organiques. Mais les habitants sont surtout sceptiques. «Qui nous dit qu’à l’arrivée, tout n’est pas mélangé dans le camion poubelle?», voilà l’interrogation qui revient le plus souvent.
Et puis il y a les distinguos subtils… «Dans la poubelle de la cuisine, j’hésite toujours quand je jette l’emballage de la viande: c’est du carton, mais il y a des déchets organiques aussi… alors dans quelle poubelle ça va?». La jeune mariée du quatrième et son époux restent perplexes… avant de balayer d’un revers de bras la question.
Une question pourtant pas si anodine quand on sait qu’en 2008, chaque habitant du IXème a produit 789 kilogrammes de déchets. A peine 18 kg de moins qu’en 2005. C’est deux fois plus que dans le XXème.
En fait, du rez-de-chaussée au sixième étage, d’une cage d’escalier à l’autre, nos questions intriguent plus qu’elles ne semblent évidentes. C’est vrai qu’ils n’y avaient jamais vraiment pensé. C’est promis, désormais ils feront attention… jusqu’au prochain post!
lire le billetCe qui est bien avec l’hyperlocal, c’est que des fois votre voisin de palier est un véritable bijou. Vous l’observez et vous pouvez presque en tirer une étude sociologique. D’ailleurs, nous soupçonnons Etienne Chatilliez d’avoir fait un tour dans l’immeuble de la dame aux yeux bleus avant de réaliser son film Tanguy. Tanguy, c’est ce (plus très) jeune homme qui croit pouvoir rester chez ses parents. Un mal qui frappe toute une génération, aujourd’hui trentenaire, selon les spécialistes.
Selon l’Insee, les quadras et les quinquas d’aujourd’hui partaient de chez leurs parents à 21 ans. Aujourd’hui, les études plus longues, la précarité économique et une éducation moins autoritaire repoussent les échéances. La proportion de garçons actifs à dix-huit ans est passée de 81 % en 1954 à 15 % quarante ans plus tard. Statistiquement les filles s’émancipent plus tôt. Christelle, visiblement, non.
Elle vit au quatrième, sur le palier de gauche. A 36 ans, elle coule une vie tranquille avec l’argent que sa mère lui donne régulièrement. A côté de ça, elle a trouvé un investissement rentable : son chat de quatre ans. Racé, Tony est un « birman » et il est recherché par des amoureux des chats prêts à payer jusqu’à 300 euros pour laisser leur chatte passer une après-midi avec le beau mâle de Christelle. Résultat : une portée de petits chatons dodus et une somme tout aussi rondelette dans la poche de Christelle.
Mais Christelle a d’autres rêves. Elle veut être actrice. D’ailleurs elle ne veut pas qu’on la compare à Tanguy, elle a des projets, des idées et sa situation est “temporaire”. Elle a même commencé il y a dix ans une école de réalisation. Commencé mais pas fini, parce qu’elle préférait se consacrer à son rêve d’actrice. Parmi ses trophées, des images de son dos qu’elle exhibe avec fierté. Elle est très heureuse d’avoir joué les doublures de star – de dos et souvent de loin – dans un récent film à succès. Un triple visionnage des images plus tard, Christelle rentre dans le vif du sujet.
« En fait, tout vient de cet immeuble », lâche-t-elle. En bonne comédienne, elle joue les mystérieuses. En fait, c’est simple, dans sa cage d’escalier, des femmes célibataires il y en a eu plusieurs. Alors si elle est encore seule, la faute n’est pas à chercher de son côté… « Maudit », le mot est lâché. Vous voilà sur un blog dédié à un immeuble pas comme les autres, les chroniques d’un palier « maudit ».
La plupart des femmes ici sont arrivées jeunes dans l’immeuble et sont aujourd’hui beaucoup plus âgées que notre actrice. Elles ont toujours vécu ici. Et toujours seules. Le seul homme de la cage d’escalier, lui, semble épargné. Marié, il vient d’avoir un enfant.
Maudit, l’immeuble l’est aussi pour les chats. D’ailleurs Tony est totalement privé de sortie, depuis qu’un chat de l’immeuble est tombé de la gouttière et s’est retrouvé empalé sur les grilles d’en bas, côté cour.
lire le billetAu premier étage, côté Geoffroy Marie, il y a une pièce qui sert de cave à notre dame aux yeux bleus. Elle y met tous ses objets venus du passé et qui ne rentrent plus dans son appartement, déjà trop bien remplis.
Il faut s’ouvrir chemin parmi des machines à taper des années 40, des vieux manteaux mités, des valises en bois, des encyclopédies poussiéreuses mais aux lettres en or … Difficile de se défaire d’autant des souvenirs, même si on ne leur trouve plus une utilité. Ils sont des morceaux d’une vie pleine d’histoires. Voilà leur valeur.
Mais cette cave n’est pas habitée que par le passé et ce qui fut. Au fond, derrière la porte qui se dessine dans un coin, il y a une autre pièce, remplie de lumière naturelle et inondée des idées d’aujourd’hui et demain. C’est l’atelier d’un artiste peintre, qui est, en plus, le petit-neveu de notre dame aux yeux bleus.
Il est grand, d’une élégance à l’Anglaise…Il se cache derrière son silence pour que l’on ne vienne pas l’embêter. Pendant l’interview, il laisse ses tableaux répondre pour lui. Tant mieux, ils sont bavards et riches. Intelligents et chaleureux.
Son art fait partie du courrant « lowbrow », un mouvement d’art visuel underground, nommé ainsi en opposition à « highbrow », l’art dit intellectuel. Si « Brow » en anglais veut dire sourcil, « lowbrow »voudrait donc dire « sourcil bas », pendant que « highbrow » voudrait dire « sourcil en haut » ?
L’artiste du première étage sourit quand il explique que « quand on regarde dans les musées l’art intellectuel, les gens ont tendance à lever le sourcil, d’un air intelligent et élitiste ; alors que quand on observe l’art lowbrow dans les galeries ou la rue, les gens ont tendance à froncer les sourcils… d’un air surpris, voire dégoûté ».
Cette tendance, appelée aussi “Pop surréalisme”, est apparue à Los Angeles, Californie, à la fin des années 70. Il s’agit d’une agrégation d’influences très diverses, qui va des bandes dessinées à la musique punk, en passant par les tatouages et la peinture.
Si la plupart des galeries spécialisées se trouvent à Los Angeles (La Luz de Jesus, Copro Gallery) ou New York (Jonathan Levine Gallery ), la France peut quand même compter sur L’art de Rien, Magda Danysz.
Notre artiste se définit comme « un enfant des médias ». À l’intérieur de ses toiles maculées de couleur, il met en scène « des personnages ambigus, caricatures inquiétantes de notre société, évoluant dans un champs de bataille post-apocalyptique, à la fois féerique et bancal ».
Notre peintre vient de finir une toile sur les sept pêchés capitaux, et il travaille dans ce moment même sur une autre, dont le sujet est la solidarité. « À la manière de la littérature d’anticipation, je traite les problématiques actuelles, comme l’écologie, l’hyper consommation, la spiritualité et la violence, en imaginant un monde futuriste, synthèse entre Mad Max et le Pays des Merveilles ».
lire le billetÀ l’époque d’entre les deux guerres, la plupart des gens n’avaient pas de quoi s’acheter un costume pour aller aux réunions importantes. La location de vêtements était donc très à la mode, et Gesdon était L’ENDROIT pour faire des bons affaires à Paris.
Les boutiques Gesdon s’étendaient tout au long du passage du rez-de-chaussée de notre immeuble, en plein cœur du IX arrondissement. Elles appartenaient au couple Geoffroy Marie, jusqu’au ce qu’elles soient rachetées, en 1932, par le père de notre charmante dame aux yeux bleus, actuelle propriétaire de l’immeuble.
Celle-ci, est l’histoire d’un client assidu…
Dans sa garçonnière déserte, le beau Vicomte Joël de Kernanskedec se promène avec mélancolie, en se parlant à lui-même. Le Vicomte frise la quarantaine, mais il porte beau et ne paraît pas plus de trente ans. Il n’a jamais su que faire la guerre pendant quatre ans, et depuis l’Armistice, disperser sa petite fortune dans des placements de fils de famille…
Le monde, le pays, et l’âme du Vicomte sont en pleine crise. Il n’y a plus d’argent, plus des joies mondaines et il ne reste presque rien des rêves d’antan.
– Alors, conclu-t-il, il faut sauter le pas et épouser Madame Veuve Regrattier, dont le premier mari a gagné une trentaine de millions dans les conserves.
Je sais bien parbleu, qu’il vaudrait mieux travailler… Mais à quoi ? je n’ai jamais aimé que l’Art : et c’est une denrée qui ne se vend plus !
Après tout, ma foi, elle est encore très jolie pour son age, Madame Regrattier ! Et aujourd’hui, trente-sept ans, pour une femme, c’est la jeunesse !, et moi, je n’ai que mon beau physique, mes talents d’agréments, et cette garde-robe qui m’a valu la réputation d’être un des gentlemen les mieux habillés de France.
Le Vicomte se rend aux boutiques Gesdon…
– Voyons ! Passons la revue des armes ! Je vais d’ici ou six semaines voir presque chaque jour, Madame Regrattier, dans le monde et sur les grandes routes, je vais avoir l’insigne d’honneur de l’accompagner en Normandie et de passer huit jours dans son Villa de…
Tout ça veut dire autos, grands bars, palaces, terrains de golf (elle y joue presque aussi bien que moi), pardessus de voyage, smoking et habit naturellement, jaquette indispensable, et petit jeu de complets affriolants, depuis le complet croisé jusqu’aux discrets complets de ville… Une petite fortune quoi!
Heureusement que l’on peut être chic et très à la page tout en restant simple ! La Simplicité n’a jamais été plus de mode qu’aujourd’hui. On la recherche partout : dans l’architecture, dans le mobilier, dans les réceptions, dans la cuisine et dans le vêtement. D’ailleurs, la Simplicité c’est le comble de l’Art ; n’est-il pas vrai que la Grande Règle du Bon Ton consiste à ne jamais se faire remarquer ?… Sauf, bien entendu, de Madame Regrattier !
– Aimera-t-elle ce pardessus ajusté qui fait discrètement valoir la noblesse de ma stature ?
– Ce pardessus de voyage qui souligne l’aisance et la souplesse de mes attitudes ?
– Ce complet de sport qui dégage la sveltesse de mes formes athlétiques !
Le Vicomte sourit et tout en passant « sa Revue », se moque gaiement de lui-même. Mais il n’ignore point que, jamais homme mal vêtu et négligé dans sa mise ne sut plaire à une jolie femme.
– Ah ! chère Madame Regrattier, que diriez-vous de ce complet demi gala que je mettrais pour nos visites et à nos cinq à sept,
– Et de ce veston croisé si propice à nos courses et à nos rendez vous d’après-midi,
– Et de ce smoking d’une si charmante intimité, et qui pourtant peut aller dans le monde,
Allons, voilà le tour de ma garde-robe rêvée ! Avec tout ça, je pourrais affronter sans trop de crainte le verdict de Madame Regrattier, et le Tour du Nord serait sans doute surélevé de deux étages.
Seulement, je n’ai pas les moyens pour m’offrir tous mes rêves… Heureusement, je peux tout de même les louer chez Gesdon !
lire le billetUn post des Chroniques du Palier
Il y a un personnage que l’on retrouve partout dans nos blogs-immeubles et dont nous avons dressé le portrait: le doyen. Ou plutôt, la doyenne. Car il faut bien le dire, dans les cinq immeubles où nous avons pu le rencontrer, le doyen est une femme. En moyenne, nos doyennes ont 88 ans et habitent dans leur immeuble depuis 50,4 années. La plus âgée, c’est Mina, 92 ans, dans le Marais . C’est aussi elle qui habite depuis le plus longtemps au même endroit: 61 ans !
Mais au-delà des chiffres, nos doyennes ont des histoires qui attendent d’être racontées. A Wagram, tout le monde prend Madame Roger pour une folle. Dans le neuvième, la doyenne raconte seulement ce qui l’arrange. Chroniques du Palier, c’est aussi ça. Mettre dans un recoin de la Toile, un témoignage qui peut intéresser les habitants et aller au delà des apparences. Pour ne pas regretter trop tard de ne rien connaître d’autre de sa vielle voisine que son discret bonjour.
Alors rendez-vous avec Mina, qui a vu le Marais tant changer, Mme Guélaud, passionnée d’ethnographie en “baisse de régime”, la dame aux yeux bleus du neuvième, la doyenne revêche de Wagram et enfin Yankel, artiste victime de la maladie de l’accumulation. C’est finalement le seul homme. Malade, la doyenne de Loft Stories n’a pas pu nous recevoir.
Nos doyens ont souvent le même problème: c’est de plus en plus fatigant de sortir de chez eux. Et Paris, avec ses immeubles aux escaliers étroits, n’arrange rien. Alors on reste chez soi la plus grande partie de la journée. Et on compte sur la solidarité des amis ou de la famille, plus que sur celle des voisins. En 2006, Paris comptait 659 centenaires. Mais Paris n’est pas une ville de vieux : la part des plus de 65 ans parmi ses habitants est inférieure de deux points à la moyenne nationale.
JB C., animateur de la communauté Chroniques du Palier.
Immédiatement après ce post, ce blog reprend son activité normale.
lire le billet