Grand Prix d’Angoulême pour l’américain Art Spiegelman

Voilà, les Fauves sont tombés à Angoulême. Je les commenterai dès demain. Pour l’heure, j’ai du sommeil à rattraper!

A noter, avant de détailler le palmarès, que le Grand Prix, qui récompense un auteur pour l’ensemble de sa carrière, a été décerné à l’américain Art Spiegelman. L’auteur de Maus présidera le festival (et en dessinera l’affiche) l’année prochaine, après Baru cette année. Le Grand Prix est la plus haute récompense francophone qu’un auteur de BD puisse recevoir.


Fauve d’Or d’Angoulême

Cinq mille kilomètres par seconde, de Manuele Fior (Atrabile)


Prix du Public

Le bleu est une couleur chaude, de Julie Maroh (Glénat)

Prix Spécial du Jury

Asterios Polyp, de David Mazzucchelli (Casterman)

Prix de la Série

Il était une fois en France, de Fabien Nury et Sylvain Vallée (Glénat)

Prix Intergénérations

Pluto, de Naoki Urasawa et Osamu Tezuka (Kana)

Prix “Regard sur le monde”

Gaza 1956, de Joe Sacco (Futuropolis)

Prix de l’Audace

Les Noceurs, de Brecht Evens (Actes Sud)

Prix Révélation
Deux albums ont été récompensés!

La Parenthèse, d’Elodie Durand (Delcourt)

Trop n’est pas assez, d’Ulli Lust (Ca et là)

Prix du Patrimoine

Attilio Micheluzzi

«Architecte italien reconverti tardivement à la BD, Attilio Micheluzzi avait herité d’une tradition américaine ayant pour emblème Caniff. Son dessin d’un classicisme impeccable, servait un sens de la narration remarquable.» (lire sa bio plus complète sur le site des éditions Mosquito). Selon Wikipédia, le prix du Patrimoine (les prix à Angoulême, c’est jamais très clair), «récompense le travail d’un éditeur de langue française autour de la réédition ou de la première édition d’une œuvre appartenant au patrimoine de la bande dessinée mondiale». Je n’ai pas trop compris ce que ça veut dire, mais, en gros, ça récompense une œuvre étrangère que vous n’avez pas lue mais qu’il faudrait.


Prix Jeunesse

Les Chronokids T.3, de Zep, Stan et Vince (Editions Glénat)

3 commentaires pour “Grand Prix d’Angoulême pour l’américain Art Spiegelman”

  1. Je n’ai pas (encore) lu le fauve d’or, mais je trouve cette fournée 2011 vraiment pas mal.
    Un peu étonné de ne pas voir Asterios Polyp en fauve d’or, tellement tout le monde en disait du bien, mais bon… c’est pas mal quand même, tout ça.

  2. Ah oui, j’oubliais : et un peu déçu que, une fois de plus, Dash Shaw n’ait rien (il aurait fait un bon “prix de l’audace”), mais bon…

  3. A voir les couvertures et à vous lire, je me dis que lire de la BD inspire davantage la diversité que la littérature, enfin, moi, je dis ça…

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