Les vacances finies, c’est la rentrée pour quelques 12 millions d’élèves français. Un moment pas forcément agréable, car si on retrouve les copains/copines à qui on raconte ses vacances, on retrouve aussi le prof de mathématiques détesté ou les interminables leçons de Latin. Pour faire passer la pilule, rien de tel que d’ouvrir quelques bonnes bandes dessinées, surtout qu’on y trouve une foule d’exemples de bêtises à faire à l’école. Des petites broutilles qui font passer l’année scolaire plus vite aux grandes conneries qui marquent à vie.
Qui n’a jamais copié ? Tout le monde, évidemment, à moins d’avoir toujours été le (ou la) meilleur élève. C’est le gag récurrent dans les albums de l’élève Ducobu : réussir à copier, par tous les moyens, sur sa copine de classe, la binoclarde aux longues nattes noires. On ne lui jettera pas la première pierre.
Extrait de Un copieur sachant copier
Pour disséquer une grenouille, réaliser une improbable expérience sur l’électricité ou préparer un exposé ennuyeux, il est souvent demandé de se mettre en groupe de deux. Trop souvent à en croire Titeuf. Il faut dire qu’il a le chic pour tomber sur les mauvais partenaires. Mais le héros à la banane jaune croit tenir le bon tuyau : demander à aller aux toilettes pour se retrouver tout seul. Grave erreur…
(Extrait de Mes Meilleurs Copains)
A chaque rentrée, dans le petit village gaulois que l’on connaît bien, le même rituel se met en place: Astérix et Obélix partent à la chasse aux petits cancres tentés par l’école buissonnière. Avec l’expérience acquise en pourchassant les sangliers dans la forêt, nos deux héros ne tardent jamais à mettre la main sur les tire-au-flanc. Mais quand ceux-ci demandent à Panoramix pourquoi Astérix et Obélix ne vont plus à l’école, les ennuis commencent. Le druide explique que c’est parce que les deux adultes ont déjà acquis les connaissances qu’il enseigne, et tente une démonstration en demandant à Obélix la date de la bataille de Gergovie. “MDXV” tente-t-il. Manqué, c’est Marignan. Du coup Obélix reprend des cours…
(Extrait de Astérix et la rentrée gauloise)
Avant Titeuf, le premier des pervers en culotte courte fut le Petit Spirou. Alors que Cédric est obsédé mais reste très platonique vis à vis de Chan, Spirou ne pense qu’au touche pipi avec Suzette ou bien il fantasme sur ses profs. Sur Mademoiselle Chiffre évidemment, mais aussi sur ses remplaçantes. Mais pourquoi donc, au lieu de choisir le petit garçon, elle préfère ce petit prof sans intérêt ? Cela reste un grand mystère.
(Extrait de Bien fait pour toi)
La rentrée cette année fait peur aux jeunes profs qui estiment ne pas être suffisamment formés (lire le dernier article de Slate sur le sujet). Parfois, même pour ceux avec de la bouteille, c’est également très compliqué. On ne sait plus comment enseigner, comment faire rentrer dans la tête de ces idiots de collégiens les notions élémentaires. Jusqu’à utiliser des méthodes peu conventionnelles… comme l’hypnose. Evidemment, cela ne marche pas.
(Extrait de Chute des cours)
Lancer un pétard sur un petit camarade, c’est mal. Sauf quand il vous a fait une grosse crasse et qu’il s’appelle Nicolas d’Aulnay des Charentes du Ventou. Là, ça peut se comprendre. Après, il faut s’assurer que le pétard explosera bien sur la bonne personne, sinon ça dérape…
(Extrait de Premières classes)
Après les agressions commises dans des lycées par des individus extérieurs, au-début de l’année, Luc Chatel met le paquet sur la sécurité des établissements. Bien avant-lui, Tintin savait comment dompter les intrus les plus incongrus. Quand un léopard fait irruption dans sa salle de classe, le reporter belge garde son sang-froid et se débarrasse du fauve avec ce qui lui tombe sous la main.
(Extrait de Tintin au Congo)
Quand on fait une bêtise, on se fait punir. Normal. Mais parfois, la punition peut sembler bien sévère par rapport à l’infraction commise. Par exemple se faire taper sur les doigts à la règle quand on a simplement copié pendant une dictée. Alors on peut se rebeller contre la punition, mais les conséquences sont souvent bien plus terribles…
(Extrait de Les années Spoutnik, Bip bip)
Le stade supérieur de la rébellion, c’est l’évasion. Lorsqu’on est scolarisé dans un pensionnat très strict, où le directeur prend un plaisir sadique à fouetter les élèves “turbulents”, ce n’est pas l’envie qui manque de s’en aller. Tant pis si pour celà il faut assommer le surveillant général. De toutes façons, c’était aussi une peau de vache.
(Extrait de Graine de vagabond)
Etre le plus intelligent des lycéens, cela donne parfois des complexes de supériorité. Encore plus, sans doute, au Japon où la compétition scolaire est exacerbée. Et quand l’on trouve un cahier extraordinaire qui permet de tuer les gens en inscrivant seulement leur nom dessus, on peut très vite se prendre pour Dieu. Et le soir, au lieu de réviser ses cours, on est tenté de faire régner la terreur sur les criminels du pays, les supprimant d’un simple trait de plume. Malheureusement, le héros de Death Note, ne prendra jamais vraiment en compte la maxime de Spiderman: « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ».
(Extrait du Tome1 de Death Note)
Laureline Karaboudjan
Illustration : Le Petit Spirou, Tu veux mon doigt?, DR.
quelques idées supplémentaires de bêtises à faire pour olivier s’il est en manque d’inspiration ou pour compléter son répertoire.
Mais j’y pense il les connait déjà !!!!