En 2001, Twitter n’existait pas. A mon grand désespoir, je n’avais même pas de connexion Internet et je rêvais de modernité en usant mes fonds de culotte sur les bancs d’un collège parisien. J’ai appris les attentats du 11 septembre par le truchement de mon rutilant Nokia 3310, quand ma mère m’a envoyé un SMS après avoir appris la nouvelle… à la télévision. Juste avant la clôture des années 2000, Wikileaks, un site collaboratif spécialisé dans la mise en ligne anonyme de données confidentielles, réécrit l’Histoire. Ou plutôt, les histoires. Il y a deux semaines, les lanceurs d’alerte ont mis en ligne 573 000 messages de pagers, envoyés à travers les Etats-Unis le jour des attaques contre le World Trade Center et le Pentagone. Lire la suite…
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