9e étape, le Cap-Ferret : “Les Petits Mouchoirs”


Père nerveux extrait de Les Petits mouchoirs

L’histoire

Alors que Ludo vient d’avoir un grave accident de scooter et ne peut quitter l’hôpital, ses meilleurs amis décident quand même de partir en vacances au Cap-Ferret, où ils se rendent ensemble tous les ans. Entre les couples, ceux qui viennent de se faire quitter, ceux qui vont se faire quitter et ceux qui doivent gérer des amoureux encombrants, l’ambiance est tendue, sous un vernis «cool» auquel plus personne ne croit.

Le lieu

Le Cap-Ferret, sur la presqu’île de Lège-Cap-Ferret, en Gironde.

Ce que j’en pense

Que du mal, j’en ai bien peur. Les Petits Mouchoirs illustre parfaitement la sclérose d’un cinéma français qui ne sait pas se renouveler, qui ne prend jamais le spectateur à contre-pied, dans une médiocrité générale affligeante. Le scénario est plat, chaque acteur est tellement dans son rôle qu’il ne se donne même pas la peine de « jouer », la réalisation est inexistante. On ne sent même pas d’honnêteté dans cette histoire larmoyante, qui a en plus l’indécence de durer 2h30, et de tartiner des couches de bien-pensance nauséeuse. Mon sentiment pendant la dernière demie-heure s’apparentait à de l’écoeurement.

La citation qui donne l’ambiance des vacances

«C’est quoi être ami? C’est laisser votre pote tout seul à l’hosto pendant 15 jours parce que vos vacances et votre petit confort c’est plus important?» (sous-titre : être égoïste, c’est mal).

Le conseil

Courage, zappez les vacances au Cap-Ferret, autant que le film. Même quand il passera trois fois par an sur TF1.

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5e étape, La Baule: «La Baule-les Pins»

DR

Il n’existe aucune vidéo de ce film disponible sur Internet. Pas même une bande-annonce. De là à en conclure que regarder un extrait de ce film ne pourrait que vous pousser à ne jamais vouloir voir ce film, il n’y a qu’un pas. Ou alors c’est un complot. On ne le saura jamais.

L’histoire

En vacances sur la côte Atlantique, deux jeunes sœurs accompagnées de leur oncle et tante assistent à la fin du mariage de leurs parents, dans des années 50 où le divorce est encore mal vu.

Le lieu

Quartier de La Baule-Escoublac, en Loire-Atlantique.

Ce que j’en pense

Dire que je pense du mal serait déjà donner trop de crédit à ce téléfilm à la française sorti au cinéma. Il est assez peu de choses qui peuvent provoquer autant d’indifférence: les acteurs ne sont ni bons ni mauvais, le scénario est digne de la Bibliothèque verte, le propos est creux et les relations entre les personnages vides de sens. Diane Kurys aurait mieux fait de raconter son enfance à un psy plutôt qu’à une caméra, ça nous aurait évité cet ennui profond.

La citation qui donne l’ambiance des vacances

« Moi j’suis fatiguée hein, moi j’en peux plus hein». Oui ben nous non plus, ça va.

Le conseil

N’oubliez pas vos chaussures bateau.

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