Pas les 2 pieds sur le même boudin extrait de Liberté-Oléron
L’histoire
Une bien jolie famille: Jacques, Albertine et leurs quatre enfants vont passer leurs vacances à l’Île d’Oléron. Le papa veut acheter un voilier, qui se transforme finalement en un ridicule dériveur, et décide seul que celle qu’il nomme modestement La Caravelle sera l’attraction de l’été pour toute la famille.
Lieu
L’Île d’Oléron, en Charente-Maritime. Jusqu’à l’Île d’Aix en bateau, à 5 km de là.
Ce qu’on en pense
Le film de Bruno Podalydès joue bien sur ce qu’on a tous vécu: se faire entraîner par ses parents dans une «activité de vacances» alors qu’on préférerait ne rien faire sur la plage. La mauvaise volonté des uns et l’insistance de l’autre crée des situations tragi-comiques, voire hystériques. Denis Podalydès en fait malheureusement toujours trop, ce qui est parfois amusant, mais vire vite à l’agitation pénible.
La citation qui donne l’ambiance des vacances:
«Alors, parés à virer bande de p’tits cons?»
Le conseil
Peut permettre à ceux qui ont encore des problèmes d’Œdipe de tuer le père par procuration. Si vous décidez toutefois d’aller à l’Île d’Oléron après avoir vu ce film, restez à quai.
lire le billetIl n’existe aucune vidéo de ce film disponible sur Internet. Pas même une bande-annonce. De là à en conclure que regarder un extrait de ce film ne pourrait que vous pousser à ne jamais vouloir voir ce film, il n’y a qu’un pas. Ou alors c’est un complot. On ne le saura jamais.
L’histoire
En vacances sur la côte Atlantique, deux jeunes sœurs accompagnées de leur oncle et tante assistent à la fin du mariage de leurs parents, dans des années 50 où le divorce est encore mal vu.
Le lieu
Quartier de La Baule-Escoublac, en Loire-Atlantique.
Ce que j’en pense
Dire que je pense du mal serait déjà donner trop de crédit à ce téléfilm à la française sorti au cinéma. Il est assez peu de choses qui peuvent provoquer autant d’indifférence: les acteurs ne sont ni bons ni mauvais, le scénario est digne de la Bibliothèque verte, le propos est creux et les relations entre les personnages vides de sens. Diane Kurys aurait mieux fait de raconter son enfance à un psy plutôt qu’à une caméra, ça nous aurait évité cet ennui profond.
La citation qui donne l’ambiance des vacances
« Moi j’suis fatiguée hein, moi j’en peux plus hein». Oui ben nous non plus, ça va.
Le conseil
N’oubliez pas vos chaussures bateau.
lire le billet
Vos bons plans vacances