L’histoire
Une romancière anglaise à succès va se réfugier dans la maison de son éditeur dans le Luberon, à la recherche de calme pour l’écriture de son prochain roman. Une nuit, la fille du propriétaire des lieux débarque, mettant fin à la quiétude de l’Anglaise.
Le lieu
Ce que j’en pense
Les deux femmes, interprétées par Charlotte Rampling et Ludivine Sagnier, surjouent quelque peu pour exprimer l’ambiguïté des relations qui se créent dans l’antre de cette maison de vacances, entre tensions sexuelle et criminelle. Jeux de miroirs, jeux de pouvoir, François Ozon déplace ses pions avec trop peu de subtilité pour que le spectateur puisse rester dans la danse dans laquelle il l’a emmené. Sans parler de Ludivine Sagnier, à mon goût toujours aussi insupportable, qui incarne néanmoins relativement bien la pimbêche jusqu’à ce qu’elle doive changer de registre face à une Charlotte Rampling évidemment beaucoup plus solide.
La citation qui donne l’ambiance des vacances
«Vous n’êtes qu’une Anglaise frustrée qui écrit sur des cochonneries mais n’en fait jamais. Foutez-vous vos principes au cul.»
Le conseil
Amateurs de polars et autres séries noires, le Luberon offre de jolis décors pour poser intrigue, mobile, coupable, enquête et suspense.
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Père nerveux extrait de Les Petits mouchoirs
L’histoire
Alors que Ludo vient d’avoir un grave accident de scooter et ne peut quitter l’hôpital, ses meilleurs amis décident quand même de partir en vacances au Cap-Ferret, où ils se rendent ensemble tous les ans. Entre les couples, ceux qui viennent de se faire quitter, ceux qui vont se faire quitter et ceux qui doivent gérer des amoureux encombrants, l’ambiance est tendue, sous un vernis «cool» auquel plus personne ne croit.
Le lieu
Le Cap-Ferret, sur la presqu’île de Lège-Cap-Ferret, en Gironde.
Ce que j’en pense
Que du mal, j’en ai bien peur. Les Petits Mouchoirs illustre parfaitement la sclérose d’un cinéma français qui ne sait pas se renouveler, qui ne prend jamais le spectateur à contre-pied, dans une médiocrité générale affligeante. Le scénario est plat, chaque acteur est tellement dans son rôle qu’il ne se donne même pas la peine de « jouer », la réalisation est inexistante. On ne sent même pas d’honnêteté dans cette histoire larmoyante, qui a en plus l’indécence de durer 2h30, et de tartiner des couches de bien-pensance nauséeuse. Mon sentiment pendant la dernière demie-heure s’apparentait à de l’écoeurement.
La citation qui donne l’ambiance des vacances
«C’est quoi être ami? C’est laisser votre pote tout seul à l’hosto pendant 15 jours parce que vos vacances et votre petit confort c’est plus important?» (sous-titre : être égoïste, c’est mal).
Le conseil
Courage, zappez les vacances au Cap-Ferret, autant que le film. Même quand il passera trois fois par an sur TF1.
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Vos bons plans vacances