9e étape, le Cap-Ferret : “Les Petits Mouchoirs”
Père nerveux extrait de Les Petits mouchoirs
L’histoire
Alors que Ludo vient d’avoir un grave accident de scooter et ne peut quitter l’hôpital, ses meilleurs amis décident quand même de partir en vacances au Cap-Ferret, où ils se rendent ensemble tous les ans. Entre les couples, ceux qui viennent de se faire quitter, ceux qui vont se faire quitter et ceux qui doivent gérer des amoureux encombrants, l’ambiance est tendue, sous un vernis «cool» auquel plus personne ne croit.
Le lieu
Le Cap-Ferret, sur la presqu’île de Lège-Cap-Ferret, en Gironde.
Ce que j’en pense
Que du mal, j’en ai bien peur. Les Petits Mouchoirs illustre parfaitement la sclérose d’un cinéma français qui ne sait pas se renouveler, qui ne prend jamais le spectateur à contre-pied, dans une médiocrité générale affligeante. Le scénario est plat, chaque acteur est tellement dans son rôle qu’il ne se donne même pas la peine de « jouer », la réalisation est inexistante. On ne sent même pas d’honnêteté dans cette histoire larmoyante, qui a en plus l’indécence de durer 2h30, et de tartiner des couches de bien-pensance nauséeuse. Mon sentiment pendant la dernière demie-heure s’apparentait à de l’écoeurement.
La citation qui donne l’ambiance des vacances
«C’est quoi être ami? C’est laisser votre pote tout seul à l’hosto pendant 15 jours parce que vos vacances et votre petit confort c’est plus important?» (sous-titre : être égoïste, c’est mal).
Le conseil
Courage, zappez les vacances au Cap-Ferret, autant que le film. Même quand il passera trois fois par an sur TF1.
8 commentaires pour “9e étape, le Cap-Ferret : “Les Petits Mouchoirs””
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Un Tour de France
Le Tour est fini, vive le Tour. Autant d'étapes, 21, mais point de cyclistes ici. Juste une sélection de 21 films français qui ont pour points communs de raconter des vacances, dans des lieux de vacances. A partir de lundi 1 et jusqu'au 21 août, je vous présente un film entre Le Touquet et Paris, lieu évident de l'arrivée du Tour. Bon voyage en images.
Anastasia Lévy
Alors nous sommes du même avis !
Moi aussi j’avais été très colère… Si je puis me permettre, voici mon article sur mon blog, à propos des Petits mouchoirs :
http://lechatmasque.wordpress.com/2010/11/30/les-petits-mouchoirs-cinema-guillaume-canet-marion-cotillard/
Bonne semaine et encore bravo pour vos articles…
@ Le chat masqué : Ahah, j’aime beaucoup l’illustration “ceci est un navet”. Merci pour vos encouragements.
Dieu que ça fait du bien, merci pour ça.
Pas un acteur pour compenser l’autre, pas une intrigue pour faire oublier l’inintéret des autres Ne parlons de l’humour du film, tout juste au niveau d’un “film entre potes” , ou simplement grotesque, gênant à force d’être si plat.
J’ai eu le bonheur de rater la fin, j’ai manifestement eu une bonne idée ce jour là.
Encore merci.
Ww
Tout à fait d’accord… Déçu, déçu, déçu de Guillaume Canet. Le film enchaine clichés sur clichés et dégouline de bien bienpensance bo-bo. A éviter.
Alors là je partage totalement le point de vue !
Si on enlève tout ce qui est piqué dans Mes Meilleurs copains et dans Le Cœur des hommes, il ne reste plus grand’chose.
@ Anastasia Levy : 😉
Je vous trouve dure avec ce film !
Ca fait maintenant 10 ans que je passe mes vacances d’été à Arcachon et même si c’est vrai que le film est plein de clichés, en le voyant j’avais parfois l’impression de me retrouver en vacances avec mes amis tant on retrouve à travers les personnages nos petits défauts.
Peut être que son côté autobiographique m’a enlevé tout discernement ?