[NDLA : Cet article (de blog, donc aussi d’opinion) et son auteur ne prétendent ni à l’objectivité ni à l’exhaustivité. Il s’agit d’une recherche anglée qui laisse délibérément de coté la majeure partie de l’histoire pontificale, et met volontairement l’accent (avec un plaisir coupable mais assumé) sur les aspects les plus sombres de la papauté. Inutile donc, que les papophiles outrés en appellent à la fatwa dans les commentaires. Le vrai débat lui, reste évidemment souhaitable et bienvenu ]
Voici bientôt 5 ans que le Cardinal Ratzinger a troqué la mitre contre la tiare. On s’étonne encore de constater que le pape n’est pas là pour être un gars sympa. Benoît XVI, pape clivant s’il en est, déchaîne les passions et réveille les vielles plaies avec notamment, sa lubie de béatification de Pie XII. La bouille ronde et sympathique de Carol Wojtyla, les pistes de ski et les morceaux de « dance-musique » œcuménique, nous ont fait oublier trop vite cette dure réalité. Et pourtant à bien y regarder, même Jean Paul II avait la dent dure, n’hésitant pas à mortifier ses chairs à coups de ceinturon. Le pape est, et a toujours été, un homme politique presque comme les autres. Il n’est pas gratuitement sympathique bien qu’il joue parfois les philanthropes, il défend des intérêts, particulièrement les siens et ceux de ses partisans, les fidèles de l’église romaine. Comme tous les occupants du Vatican l’ont toujours fait par ailleurs. Pie XII comme Benoît XVI sont à ce titre de doux agneaux. Bon nombre de personnages biens moins recommandables que les deux pontifes, ont prêché par le passé sur l’autel de Saint Pierre de Rome…
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