«Bien évidemment, on ne se trouve pas beau tout nus quand on est un couple d’octogénaires!», s’exclame Thérèse Clerc, du haut de ses 82 ans. «Mais j’aime que mes amant(e)s soient intelligents. Ces messieurs ont parfois des difficultés, ces dames n’ont plus la même fermeté. On est plus du tout dans la performance. Les prouesses sont inutiles, on devient souvent plus attentif au plaisir de l’autre qu’au sien». Quant on est vieux, l’amour se pratique en longueur, avec patience. Son diagnostic est sans appel: la galipette est l’un des meilleurs conservateurs qui soient. Dans une France dont la toison grise vire au blanc, la sexualité des personnes âgées est un enjeu majeur de société.
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