Pourquoi faut-il que nos grands-parents continuent à faire l’amour ?

 

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by Erwin Olaf, Kate M. www.erwinolaf.com

«Bien évidemment, on ne se trouve pas beau tout nus quand on est un couple d’octogénaires!», s’exclame Thérèse Clerc, du haut de ses 82 ans. «Mais j’aime que mes amant(e)s soient intelligents. Ces messieurs ont parfois des difficultés, ces dames n’ont plus la même fermeté. On est plus du tout dans la performance. Les prouesses sont inutiles, on devient souvent plus attentif au plaisir de l’autre qu’au sien». Quant on est vieux, l’amour se pratique en longueur, avec patience. Son diagnostic est sans appel: la galipette est l’un des meilleurs conservateurs qui soient. Dans une France dont la toison grise vire au blanc, la sexualité des personnes âgées est un enjeu majeur de société.

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Sexe, Valentin(e)s et Picture Show: le «Rocky Horror» n’est pas mort !

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Tous ceux qui vivent en ménage depuis longtemps le savent : l’amour vieillissant nécessite des brisures ponctuelles de la routine et du conventionnel affectif. Autour de moi, rares sont ceux qui comme au premier jour, s’enivrent encore au 14 février de la niaiserie rose-bonbon des emballages de « Mon chéri », du romantisme surfait de la gondole vénitienne, du fumet artificiel d’un bouquet de fleurs surgelées. Peut-être parce qu’avec l’âge, ça devient de la mauvaise foi, ça sonne comme un jour d’excuses pour le délaissement, tout le reste du temps. Mais hélas, chaque Saint-Valentin tombe comme un couperet sur le couple, comme une obligation impersonnelle d’aimer tout de suite et de le montrer concrètement. Alors tant qu’à sacrifier au rite, autant revenir aux sources : optez pour une célébration des lupercales inattendue avec une séance de cinéma « inoubliablement » sexy au Rocky Horror Picture Show*.

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Les pires métiers du monde : plongée dans l’univers des petits dealers de cité

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Cette photo est illustrative, ce n'est pas un dealer

Je clopine aussi vite que possible, entravé par ma lourde caméra, son pied et le reste des accessoires. Je ressens un déplacement d’air brutal à l’arrière de ma tête. C’est une large barre de métal qui vient de manquer mon crâne de quelques centimètres. « Je vais t’apprendre à courir », braille celui qui a tenté de me frapper. Rougeot dès le matin à coup de mauvaise piquette, la peau criblée par les grumeaux d’une vie d’excès, on l’appelle Gilles dans la cité. Il est instable et comme pas mal d’autres ici, il déteste les journalistes. Cela fait pourtant plusieurs semaines que je viens me montrer, m’annoncer auprès des jeunes du quartier par le truchement d’un « fixeur » local, pour préparer mon reportage. Ainsi s’achève, au bout de 30 minutes, le premier tournage de mon enquête de 10 jours, immergé dans l’univers d’une bande de petits dealers d’une cité de Créteil (94).


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envoyé par MarcdeBoni. – L’info video en direct.

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