Quatrième épisode du tour du monde du bien manger de Maud Descamps
Bien manger chez «nos voisins du dessous» n’est plus uniquement synonyme de quantité. Certes, les assiettes –gigantesques– débordent toujours de victuailles, mais le goût, la fraîcheur et la qualité des produits sont désormais au menu. Les chefs, eux, s’affrontent à coup de cartes aussi variées qu’un bottin téléphonique. Mais tout n’est pas toujours bon en Australie, alors mieux vaut savoir choisir pour ne pas être déçu du voyage culinaire.
Une terre rouge sang et un ciel sans nuage, bienvenue dans l’outback australien –comprenez tout ce qui est encore plus reculé que le bush et qui ne compte que 10% de la population australienne. Ici, la rudesse de la vie se lit sur les visages et dans les assiettes. Carte courte, plats plus riches que Cresus et quantités gargantuesques.
Si les menus se sont sensiblement améliorés ces quinzaine dernières années (mais pouvaient-ils être pires?), l’outback reste sans conteste le coin où l’on mange le moins bien en Australie.
Tartes à la viande de bœuf arrosées de sauce barbecue, ailes de poulets frites dans de la graisse ayant déjà trop servie sont au menu des réjouissances. Mais il existe –fort heureusement– quelques oasis culinaires dans ce désert du goût. Il faut pour cela rouler 600 kilomètres en direction du sud en partant de Darwin et s’arrêter sur le bord de la Stuart Highway dans le plus vieux pub du pays, à Daly Waters.
Tenu par Lindsay et sa femme, l’endroit est réputé dans tout le pays pour ses barbecues de boeuf et de barramundi. «L’été nous avons jusqu’à 200 personnes qui viennent diner au pub rien pour déguster notre barbecue de viande et de poisson», explique fièrement le patron. Une prouesse quand on sait que le lieu-dit compte 13 habitants au total.
Et il n’y a pas que dans l’outback que le barbecue –communément appelé barbie en Australie– a la cote. On le trouve à tous les coins de parcs et sur le bord de chaque plage.
Ici, le barbie est un style de vie. On se retrouve en famille ou avec ses «mates» –ses potes– pour descendre quelques bières et déguster quelques saucisses de bœuf ou de kangourou. Excellent! Ce n’est pas la cuisine la plus fine certes, mais la plus simple assurément.
Pour trouver une cuisine sophistiquée et raffinée, il faut encore conduire quelques 600 kilomètres pour atteindre la cote sud du pays et Adélaïde. Son marché central est le temple du produit frais et local.
Huîtres aux olives, mangues juteuses et bush tucker –nourriture du bush– remplissent les étals. Plus d’un million de visiteurs s’y bousculent chaque mois pour faire le plein de bonnes choses. Angela, éditrice à Adélaïde, fait partie des aficionados de ce haut lieu de la gastronomie. C’est ici qu’elle achète sa viande kangourou, «la meilleure de la ville» qu’elle cuisinera ensuite avec une marinade.
Et on y débusque bien des merveilles, telle la truffe noire de Tasmanie, le veau des Whites Rocks, plus de cinquante sortes de fromages et de nombreux vins de la Clare et la Barossa Valley, situées à quelques kilomètres de la ville.
Pour ceux qu’Adélaïde n’aurait réussi à rassasier, il faut reprendre la route en direction de l’Est et de Melbourne. Là, on tombe dans le grand art.
Avec ses 4 millions d’habitants, la ville regorge de petits bistros, cafés et restaurants. Terre d’immigration, la région de Melbourne est riche en influences étrangères et les chefs se régalent d’une telle diversité.
Actuellement, c’est la cuisine mexicaine qui est tendance. Pour diner chez Mamasita, LE restaurant mexicain du moment, il faut venir faire la queue à 17h30 devant l’immense façade blanche pour espérer avoir une table et déguster quelques mojitos à la Téquila et quesadillas aux haricots noirs et fromage, en attendant l’addition –salée.
Pour les discrets, le rendez-vous sera plutôt du côté de Brunswick street. Coin branché/bobo –mais pas trop– au nord de Melbourne où les cafés et petits bistros s’alignent par dizaines. Ici on vient déguster de la confiture maison, des tartes à la citrouille et aux pignons mais surtout du bon café torréfié sur place, choisi parmi une liste aussi longue que nos cartes des vins.
Car à Melbourne, le café est une affaire sérieuse. Ici on ne commande pas juste un «petit noir». Mais on déguste avec délectation un latte servi dans un joli verre, recouvert d’une crème de lait légère et saupoudrée de cacao. Tout un art vous dis-je!
Texte et photos par Maud Descamps
La journaliste globe-trotteuse Maud Descamps a entamé un tour du monde d’un an au mois de septembre. En plus de sa chronique un samedi sur deux dans les Carnets du monde sur Europe 1, elle raconte pour Quand l’appétit va ses découvertes culinaires au fur et à mesure de son périple. Passionnée de cuisine et de bonne bouffe, Maud a éduqué son palais du côté de Lille pendant vingt ans, avant d’aller l’affiner dans le sud-ouest, à Toulouse, puis en Australie. Suivez-là sur twitter! Retour à l’article.
L’outback je confirme, est loin d’être bon. Je ne vous recommande pas Kalgoorlie en WA (bouffe bien grasse pour mineurs et conducteurs de pelles ). Les gens du coin sont d’ailleurs plus portés sur le contenu du verre que celui de l’assiette
Perth est mieux mais la qualité comme le junk food coûtent bcp plus cher qu’en France. D’une manière générale, Western Australia est très cher à cause du boom minier
Maintenant si on compare avec d’autres pays anglosaxons (Canada, US), la qualité est quand même bien meilleure (le soleil sert à faire pousser des légumes comme en Afsud) et le barramundi est un excellent poisson.
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C’est a Sydney que se trouve l’un des meilleurs chefs du monde,Tetsuya Wakuda. Ce pays a des ressources inestimables. Vive l’amitie franco-australienne.
Pas d’accord avec beaucoup de points de cet article trop plein de fautes d’aureteaugraf (de la graisse aillant déjà trop servie au lieu de graisse ayant déjà trop servi, parcs au lieu de parc, étales au lieu d’étals, etc, etc, etc et encore etc.), de mots manquants (la rudesse se lit sur LES visages, en direction DU sud, etc.), de fautes d’expression (ces quinzaine dernières années au lieu de ces quinze dernières années), et SURTOUT de de mauvaise connaissance du pays. Le barbie est célèbre, certes, mais il aurait fallu que l’auteur goûte à leurs steaks, que les Australiens aiment durs comme du béton. Et quand on demande un steak saignant, il est dur comme du béton trempé dans de l’eau. Il ne suffit pas de goûter aux saucisses et dire que leurs barbec sont bons. La principale viande qui y est cuite est quand même le steak. Les légumes sont généralement assez fades, juste cuits à l’eau. Les bons restos sont au final assez rares et malheureusement assez chers. Vaut mieux prendre un bon fish & chips bien gras qui ne coûtera rien et sera difficile à finir tant il y en a. Melbourne a une population moins cosmopolite que Sydney. Comment peut-elle dire ça ? Et les fruits et légumes ont assurément plus de goût à Cairns, grande région d’agriculture “saisonnière”, qu’à Melbourne. Et le bush et l’outback sont la même chose : l’arrière-pays.
Bon, je m’arrête là. La petite est quand même payée pour ses articles. Je ne veux pas lui faire perdre son travail, quand même.
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Et bien, elle a encore du chemin a parcourir en Australie pour découvrir le pire!
Ayant vécu dans ce pays, je peux vous assurer que a part les restaurants Italiens a Melbourne et les Asiatiques a Sydney, le reste est TERRIBLE!!!Maud Descamps devrait aller faire un petit tour a Canberrra, capitale au milieu de rien! Elle pourrait faire un article sur le pire ou la “mal bouffe”
Ayant voyage au volant de ma voiture et traverse de nombreux pays comme Canada, USA, Australie…je peux vous dire que le pire n’est pas toujours on l’on pense…si vous avez besoin d’adresses Maud, je peux vous aider ha ha!
Super de parler de l’Australie.
Dommage d’en avoir une image si réductrice!
L’Australie, en tout cas toutes les gds villes, est devenue un vrai pays gastronomique qui a su prendre le meilleur de tt les cuisines du monde. Les grands restaurants ont désormais des chefs au top du niveau international.
On mange aussi bien mieux (qualite, fraicheur, variete) ds un café ici que ds un café parisien, qui se limite lamentablement au toxique steak frites.
Enfin il ne faut pas oublier que le phénomène Masterchefs est ne ici! Preuve d’un grand mouvement gastronomique australien.
La prochaine fois que vous êtes en Australie, contactez moi. Je me ferai un plaisir de vous montrer combien on mange bien ici.
Yves
Chère Sylvie, il se trouve que j’ai vécu un an à Canberra donc pas besoin d’adresses 😉 Les bons restos s’y font rares en effet mais il en existe tout de même un ou deux de bons dans le lot heureusement
!
J’attends vos adresses pour le Canada !
Bonjour a tous,
Je suis tombee sur ce site par hasard et je ne resiste pas a glisser un p’tit commentaire.
J’habite Perth WA,depuis 13ans et je peux vous assurer qu’on y mange tres bien. La cuisine est tres diversifiee et l’on profite du “meilleur” de toutes les influences de la planete. Beaucoup de choix dans le TRES BON. Je me suis rendue en France a deux reprises l’an dernier, je n’ai pas ete impressionnee… Tous ces p’tits bistrots, gargottes delicieuses , meme restos routiers mythiques ont disparus… et ,pour ce qui me concerne , je ne peux pas dire que je me sois regalee quelque part , alors que j’ai vraiment cherche a le faire!!
Peut-etre, aurais-je du acheter un de ces guides culinaires….
J’etais contente de rentrer ici !!!!