« Cirque solaire », jolie mise en bouche de haute fantaisie pour le défilé Schiaparelli. Avec ce thème, Bertrand Guyon tisse un joli lien avec la collection « Cirque » de Schiaparelli de l’été 1938. Modèles toujours élégants, extrêmement bien taillés et la touche de fantaisie qui se dessine dans les imprimés ou par la ponctuation de détails aux réminiscences surréalistes (bouche, oeil…). Épaules déboîtées, gracieusement surrélevées.
Éclats de couleurs, vives sans oublier le rose shocking signature et les effets patchworks.
Tissus précieux, enluminés, délicate panne de velours, brocard japonais.
Bretelles bijoux avec le souvenir d’une des oeuvres majeures de Calder : Le cirque. Assemblage de bouts de ficelle, fer papier, métal, tissu…, ce petit théâtre était visible au Whitney et existe en vidéo sur une musique de Pierre Henry.
Dans un décor abstrait se découpent des effets d’arlequinade. Noir chic et reflets dans un oeil d’or.
Coeur transpercé, cadenas… les codes se posent. Références au cirque, manège sans caricature d’exquises esquisses : écuyère, contorsionniste, cheval de parade, grande roue… Constellation poétique.