Volontaire, conquérante, la femme de Véronique Branquinho se dresse en noir majeur, drapée dans capes et longs manteaux d’hiver en laine, en cuir.
Sous une apparente austérité pointent des détails de lingerie, dentelle noire en bustier, simple bandeau. Chemisiers entre ombre et lumière, voile sur la peau.
Longues jupes plissées. Autour du cou, un noeud.
Le tweed du tailleur bourgeois est revisité, bousculé. Travaillé en patchwork, il est mixé à d’autres pièces du vestiaire, posé en bordures, jupes à godets.
La maille se tient à carreaux. Les pulls partent en vacances à la neige, rétro.
Et s’écrit un poème d’Emily Brontë : « That wind I used to hear it sweeling With joy divinely deep You might have seen my hot tears welling But rapture made me weep I used to love on winter nights. » Bientôt l’hiver… hurle le vent, poésie du froid.