Pour Dice Kayek “Dollhouse” ne s’inspire pas de sages baigneurs en plastique, mais plonge dans les méandres de la création tortueuse d’artistes comme Louis Bourgeois, Annette Messager ou Hans Bellmer. Une inspiration de poupées sexuées, torturées, déformées, (sus)pendues, tricotées, customisées, mais qui se révèlent élégantes et sages sous la coupe architecturée et construite de la créatrice. Une forte dose d’asymétrie (mais discrète) casse la rigueur des volumes et donne toute sa richesse aux modèles.
Jeux de constructions, patchworks monochromes de morceaux de tissus dans une gamme de couleurs sobres : blanc, noir en majeur sans oublier une touche de rose (chair !), poudre et bleu.
Effets de cape, manches boules et un impressionnant patchwork de pierreries d’esprit quasi byzantin (souvenir stambouliot ?).
Une jolie maison close où les sages poupées déambulent sous (dé)couvert d’une mode élégamment architecturée.