FIAC et « mode »

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Dans les allées de la FIAC, une quête autour d’oeuvres qui peuvent avoir un lien avec la mode, avec le textile. Pièces tissées, uniformes, quotidien, avatars, primitivisme…

Bachelor

-Joel Kyack avec The bachelor-Stripes met en scène sans doute la perplexité du célibataire malhabile qui ne gère pas particulièrement bien les taches ménagères. Une chemise assez classique à rayures (stripes) pour signifier le travail ? Sur la toile pend, au bout de son cordon, un fer à repasser (pendu ?). La semelle du fer a traversé la toile et a laissé son empreinte brûlée. L’artiste américain a étudié à Boston et est passé en résidence en Italie. Il utilise souvent l’humour ainsi l’installation Old sailors never die.  Galerie François Ghebaly.

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-Immense artiste « textile » Sheila Hicks a dans la FIAC un des rares espaces monographiques. De petites oeuvres de tissages dont certaines avec couteau –coquillage- inséré dans la trame. De petites pièces, exquises « miniatures », et des oeuvres surdimensionnées (la taille des fils) jusqu’à des assemblages baroques magnifiques. Un plaisir pour les yeux. Galerie Frank Elbaz.

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-A la galerie Peter Freeman, Une oeuvre de Catherine Murphy  Moire chair, un gros plan gigantesque d’un tissu d’un bleu profond et la ligne de démarcation de la chaise qui le recouvre. Un travail qui agrandit souvent les détails de scènes de la vie quotidienne prises sous un angle photographique. Dans le choix du close up, on pense à Gnoli, mais Catherine Murphy a sa patte bien à elle.

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-Artiste allemand, Franz Erhard Walther travaille sur des formes et utilise des tissus réalisés par des professionnels de la couture. Ses teintes sont très travaillées. La toile n’est plus le seul support, elle est l’oeuvre. Des formes géométriques assemblées dans des compositions agencées. « J’ai défini des formes de cadres et de nombreux dispositifs d’encadrement reposant sur l’idée que le spectateur remplirait virtuellement les surfaces ».  Galerie Peter Freeman.

Senga N

-Senga Nengudi, Américaine de Chicago. Dans ses oeuvres, notamment la série RSVP (à partir de 1975), elle utilise des collants et du sable pour les lester. Elle joue sur les tensions qui peuvent être obtenues avec l’élasticité de la matière et orchestre des chorégraphies où parfois elle inclut aussi son propre corps. Si elle parle d‘issues féministes, elle n’oublie pas la complexité de ses origines. « The real deal is looking at the old traditional African dance  and dance on any diasponic city street and see the new that looks like the old ».

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-Galerie Esther Schipper, le travail d’Isa Melsheimer, avec ses « insectes », des têtes, des masques tribaux qui, avec leurs antennes, se métamorphosent. Des créations réalisées pour un spectacle imaginé avec des aveugles. Un côté ethnique, art brut et la question magique du « masque ».

 

 

 

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