Une claque, une sublime claque dans le ronron de la mode… Le défilé de Junya Watanabe est jubilatoire, haut en couleurs et fort en formes. Semble s’inviter une histoire de l’art abstrait du XXème siècle avec des harmonies qui pourraient faire rêver à des toiles de Delaunay, Malevitch, Vasarely…
Un zeste de monochromie.
Une dualité Op en noir et blanc.
Polly Maggoo est de retour, mais en Polly Chrome.
Matières plastifiées, cuir vernis, vinyle, le futur est là. Constructions, échafaudages, enchevêtrements de formes géométriques dans une folie de couleurs. Travail sur les matières où des formes ont été gaufrées. Découpage aux allures de pliages origami, nervures apparentes. Accumulations de « ronds ». Sans oublier le souvenir du blouson de biker et la rayure marine.
Maquillage asymétrique en clin d’oeil sous cloche plastifiée transparente avec « coiffures » en aplats de couleurs.
Quand la mode est enfin création.